Salam Aleykoum,
Lorsque l'on parle des effets désastreux de la mixité et des moyens de préservation face à ceux-ci, l'on nous rétorque bien souvent qu'il faut arrêter de penser les rapports à l'autre sexe uniquement sous l'angle sexuel et que les gens normaux n'envisagent jamais de cette manière les relations qu'ils développent avec cet autre sexe.
Cependant, l'homme, sain d'esprit, est naturellement attiré par la femme et inversement. Cela fait partie de sa nature profonde. Arguer que l'on éprouve les mêmes sensations, en tant qu'homme par-exemple, lors d'une confrontation avec un homme étranger et une femme étrangère (surtout si celle-ci s'avère physiquement, ou autres, à notre goût) ne constitue pas une réalité à mon sens. Du fait de sa conception, l'homme est incessamment titillé par ses sens qui le poussent, entre autres, à éprouver une certaine forme de désir à l'égard des femmes qui correspondent à ses critères de beauté. A ce propos, je me souviens de l'Abbé Pierre avouant ressentir parfois des "bouffées de chaleur" lorsque certaines femmes s'offraient à sa vue.
C'est ainsi car, au-delà de constituer des êtres spirituels, des âmes, nous sommes avant tout des corps, des éléments faits de chair et d'os avec tous les "inconvénients" que cela comporte. Malgré la pudeur qui peut nous pousser à éluder ces traits caractéristiques de notre personne, ils constituent une réalité qui m'apparait indéniable. Tout d'abord il n'y a aucune honte et aucun mal à le reconnaitre tant que cela n'est pas suivi d'effets malsains :
« Allah a décrété pour chaque être humain sa part de fornication qu’il atteindra sans pouvoir s’y soustraire.
La fornication de l’œil est le regard.
Celle de la langue est la parole.
Celle des pieds est le pas qui l’y mène.
Celle de la main est le toucher.
L’âme espère et désire, et le sexe vient confirmer tout cela ou l’infirmer. »
D'autant plus qu'il s'agit là d'un préalable nécessaire pour pouvoir, par la suite, se prémunir contre les effets potentiellement dévastateurs de nos sens (encore faut-il reconnaitre un obstacle pour songer aux moyens de le franchir).
Lorsque j'analyse mon parcours et les différentes personnes que j'ai pu être amené à côtoyer, pour la très grande majorité de celles-ci, et ce nonobstant leur diversité ethnique, sociale et religieuse, l'autre sexe constituait un sujet important de discussion et de préoccupation (mariage, flirt, blague ou propos salaces, problèmes de couple, visée sur telle ou telle personne etc...). Et pourtant ces personnes étaient somme toute parfaitement "normales" et pas nécessairement plus perverses que la majorité des gens.
Alors l'on peut s'évertuer à nier cet état de fait pour se donner bonne conscience ou tenter de renvoyer une bonne image de soi (car malgré le poids que pèse, de quelque façon que ce soit, l'autre sexe dans nos vies par le biais des sensations qu'il fait naitre en nous, des préoccupations qui nous taraudent etc... il est toujours de bon ton de mettre en avant son self-control et sa puissance face aux multiples tentations qui émaillent notre quotidien).
De même, l'on peut s'estimer prémuni des dangers inhérents à la mixité (fornication; adultère; flirt) mais je dois dire que, de la même façon que l'individu qui se pense totalement libre face au poids des contraintes qu'exercent sur nous les structures se trouve être en réalité celui qui est le plus déterminé par celles-ci, la personne qui entend s'affranchir des règles Divines en s'estimant suffisamment capable et forte pour parer aux dangers que ces règles sont censées lui épargner se trouve être, en réalité, la personne potentiellement la plus exposée par les effets de cette mixité à laquelle elle ne perçoit pas les mêmes inconvénients que son Seigneur.
Lorsque l'on parle des effets désastreux de la mixité et des moyens de préservation face à ceux-ci, l'on nous rétorque bien souvent qu'il faut arrêter de penser les rapports à l'autre sexe uniquement sous l'angle sexuel et que les gens normaux n'envisagent jamais de cette manière les relations qu'ils développent avec cet autre sexe.
Cependant, l'homme, sain d'esprit, est naturellement attiré par la femme et inversement. Cela fait partie de sa nature profonde. Arguer que l'on éprouve les mêmes sensations, en tant qu'homme par-exemple, lors d'une confrontation avec un homme étranger et une femme étrangère (surtout si celle-ci s'avère physiquement, ou autres, à notre goût) ne constitue pas une réalité à mon sens. Du fait de sa conception, l'homme est incessamment titillé par ses sens qui le poussent, entre autres, à éprouver une certaine forme de désir à l'égard des femmes qui correspondent à ses critères de beauté. A ce propos, je me souviens de l'Abbé Pierre avouant ressentir parfois des "bouffées de chaleur" lorsque certaines femmes s'offraient à sa vue.
C'est ainsi car, au-delà de constituer des êtres spirituels, des âmes, nous sommes avant tout des corps, des éléments faits de chair et d'os avec tous les "inconvénients" que cela comporte. Malgré la pudeur qui peut nous pousser à éluder ces traits caractéristiques de notre personne, ils constituent une réalité qui m'apparait indéniable. Tout d'abord il n'y a aucune honte et aucun mal à le reconnaitre tant que cela n'est pas suivi d'effets malsains :
« Allah a décrété pour chaque être humain sa part de fornication qu’il atteindra sans pouvoir s’y soustraire.
La fornication de l’œil est le regard.
Celle de la langue est la parole.
Celle des pieds est le pas qui l’y mène.
Celle de la main est le toucher.
L’âme espère et désire, et le sexe vient confirmer tout cela ou l’infirmer. »
D'autant plus qu'il s'agit là d'un préalable nécessaire pour pouvoir, par la suite, se prémunir contre les effets potentiellement dévastateurs de nos sens (encore faut-il reconnaitre un obstacle pour songer aux moyens de le franchir).
Lorsque j'analyse mon parcours et les différentes personnes que j'ai pu être amené à côtoyer, pour la très grande majorité de celles-ci, et ce nonobstant leur diversité ethnique, sociale et religieuse, l'autre sexe constituait un sujet important de discussion et de préoccupation (mariage, flirt, blague ou propos salaces, problèmes de couple, visée sur telle ou telle personne etc...). Et pourtant ces personnes étaient somme toute parfaitement "normales" et pas nécessairement plus perverses que la majorité des gens.
Alors l'on peut s'évertuer à nier cet état de fait pour se donner bonne conscience ou tenter de renvoyer une bonne image de soi (car malgré le poids que pèse, de quelque façon que ce soit, l'autre sexe dans nos vies par le biais des sensations qu'il fait naitre en nous, des préoccupations qui nous taraudent etc... il est toujours de bon ton de mettre en avant son self-control et sa puissance face aux multiples tentations qui émaillent notre quotidien).
De même, l'on peut s'estimer prémuni des dangers inhérents à la mixité (fornication; adultère; flirt) mais je dois dire que, de la même façon que l'individu qui se pense totalement libre face au poids des contraintes qu'exercent sur nous les structures se trouve être en réalité celui qui est le plus déterminé par celles-ci, la personne qui entend s'affranchir des règles Divines en s'estimant suffisamment capable et forte pour parer aux dangers que ces règles sont censées lui épargner se trouve être, en réalité, la personne potentiellement la plus exposée par les effets de cette mixité à laquelle elle ne perçoit pas les mêmes inconvénients que son Seigneur.