Islamogeek
Fissoul
Avec l'élection de Lierbeman au poste de ministre de la Défense, ça sent le roussi pour les palestiniens.
Lieberman et Netanyahu veulent-ils reprendre en main l'armée ?
Le nouveau ministre de la Défense "préfère voir un soldat commettre une erreur et rester vivant plutôt que le voir hésiter et se faire tuer par un terroriste".
Drapeaux frappés à l'étoile de David, tapis rouge, hymne national, généraux au garde-à-vous, hauts fonctionnaires en chemise blanche et cravate : rien n'a manqué à la cérémonie d'accueil du nouveau patron, au ministère de la Défense à Tel-Aviv. Dix minutes en tout et pour tout. Sans discours ni déclarations, comme le veut la tradition.
Et pourtant, rien de traditionnel dans la nomination d'Avigdor Lieberman au poste de « monsieur sécurité », ce qui en fait le numéro deux du gouvernement de Benjamin Netanyahu. Son expérience sur le terrain se résume à un an de service militaire en qualité de caporal magasinier. Sans parler de son peu de connaissances du fonctionnement d'une grande armée moderne. En prime, il est désormais responsable des Territoires palestiniens. Au terme des conventions internationales, il représente l'autorité occupante. C'est donc lui qui, désormais, va signer tous les décrets, notamment les réquisitions de terres.
Va-t-il recadrer l'élite militaire du pays ?
Va-t-il mettre en pratique sa vision du conflit telle qu'il l'a exprimée à de nombreuses reprises par le passé ? Exemples : lors de la dernière guerre à Gaza, à l'été 2014, ministre des Affaires étrangères, il avait exigé du gouvernement qu'il ordonne la réoccupation totale de la bande de Gaza pour y éliminer le Hamas. L'état-major avait répondu : « Cela prendra deux ans et coûtera des milliers de morts. » Récemment, il a déclaré qu'Israël devrait assassiner les dirigeants de l'organisation islamiste s'ils ne libéraient pas leurs prisonniers israéliens (au nombre de 2) et ne restituaient pas les corps des soldats qu'ils détiennent. À plusieurs reprises, il a appelé au limogeage de Mahmoud Abbas, le président palestinien. Surtout pas, ont répondu les généraux en se félicitant de la coopération sécuritaire avec la police palestinienne et de la lutte antiterroriste menée par Abbas. Pour leur part, Netanyahu et ses proches critiquent régulièrement le chef de l'autorité autonome en l'accusant d'inciter à la violence, mais reconnaissent que, sans la police palestinienne, la situation serait bien pire.
Suite >>> http://www.lepoint.fr/monde/lieberm...-armee-01-06-2016-2043481_24.php#xtor=CS3-190
Lieberman et Netanyahu veulent-ils reprendre en main l'armée ?
Le nouveau ministre de la Défense "préfère voir un soldat commettre une erreur et rester vivant plutôt que le voir hésiter et se faire tuer par un terroriste".
Drapeaux frappés à l'étoile de David, tapis rouge, hymne national, généraux au garde-à-vous, hauts fonctionnaires en chemise blanche et cravate : rien n'a manqué à la cérémonie d'accueil du nouveau patron, au ministère de la Défense à Tel-Aviv. Dix minutes en tout et pour tout. Sans discours ni déclarations, comme le veut la tradition.
Et pourtant, rien de traditionnel dans la nomination d'Avigdor Lieberman au poste de « monsieur sécurité », ce qui en fait le numéro deux du gouvernement de Benjamin Netanyahu. Son expérience sur le terrain se résume à un an de service militaire en qualité de caporal magasinier. Sans parler de son peu de connaissances du fonctionnement d'une grande armée moderne. En prime, il est désormais responsable des Territoires palestiniens. Au terme des conventions internationales, il représente l'autorité occupante. C'est donc lui qui, désormais, va signer tous les décrets, notamment les réquisitions de terres.
Va-t-il recadrer l'élite militaire du pays ?
Va-t-il mettre en pratique sa vision du conflit telle qu'il l'a exprimée à de nombreuses reprises par le passé ? Exemples : lors de la dernière guerre à Gaza, à l'été 2014, ministre des Affaires étrangères, il avait exigé du gouvernement qu'il ordonne la réoccupation totale de la bande de Gaza pour y éliminer le Hamas. L'état-major avait répondu : « Cela prendra deux ans et coûtera des milliers de morts. » Récemment, il a déclaré qu'Israël devrait assassiner les dirigeants de l'organisation islamiste s'ils ne libéraient pas leurs prisonniers israéliens (au nombre de 2) et ne restituaient pas les corps des soldats qu'ils détiennent. À plusieurs reprises, il a appelé au limogeage de Mahmoud Abbas, le président palestinien. Surtout pas, ont répondu les généraux en se félicitant de la coopération sécuritaire avec la police palestinienne et de la lutte antiterroriste menée par Abbas. Pour leur part, Netanyahu et ses proches critiquent régulièrement le chef de l'autorité autonome en l'accusant d'inciter à la violence, mais reconnaissent que, sans la police palestinienne, la situation serait bien pire.
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