Les deux fils Moubarak en détention provisoire

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Les deux fils de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak ont été placés en détention dans le cadre de l'enquête sur l'usage de la violence contre les manifestants pendant le soulèvement de janvier et février, a annoncé, mercredi 13 avrik, la télévision d'Etat. 'Il a été de décider d'emprisonner Gamal et Alaa pour quinze jours pour les besoins de l'enquête.'

L'ancien président égyptien Hosni Moubrak a été placé en détention, mercredi 13 avril, pour une durée de quinze jours, selon des informations diffusées par le parquet égyptien. Ses deux fils, Alaa et Gamal, ont également été incarcérés pour la même durée dans le cadre de l'enquête sur l'usage de la violence contre les manifestants pendant le soulèvement de janvier et février. Près de 800 personnes sont mortes pendant le soulèvement.


Peu avant son arrestation, le président déchu était toujours hospitalisé à Charm El-Cheikh, après avoir été victime d'une alerte cardiaque, mardi, pendant un interrogatoire. Dans la soirée, le directeur de l'hôpital précisait sur l'antenne d'Al-Arabiya que l'ancien raïs était en assez bonne santé pour répondre aux questions des enquêteurs.

"JE FERAI RESPECTER MON DROIT LÉGAL"

En ce qui concerne les deux fils Moubarak, ils sont accusés d'avoir incité à tirer sur les manifestants pendant la révolte populaire du 25 janvier au 11 février, jusqu'à la démission sous la pression de leur père.

"Je ferai respecter mon droit légal à défendre ma réputation ainsi que celle de ma famille", a martelé Hosni Moubarak à propos des accusations de corruption portées contre sa famille et lui. Il a assuré que les informations qu'il avait transmises au parquet égyptien montreraient qu'il ne possède ni avoirs financiers, ni biens immobiliers à l'étranger et que les détails fournis sur les comptes en banque de ses fils montreraient qu'ils n'ont réalisé aucun profit illégal.












http://fr.news.yahoo.com/64/20110413/twl-les-deux-fils-moubarak-en-dtention-p-acb1c83.html
 
Qu'ils trouvent une raison valable pour expliquer leurs statuts respectifs de milliardaire.

Cela risque d'être long.......très long
 
Egypte: Hosni Moubarak va comparaître devant un tribunal:


Le sort judiciaire d'Hosni Moubarak, le président déchu égyptien, s'accélère. Après avoir été interrogé mardi, placé en détention provisoire pour 15 jours mercredi, Hosni Moubarak comparaitra mardi 19 avril devant un tribunal du Caire, a annoncé mercredi soir la télévision publique égyptienne. Ses deux fils, Alaa et Gamal, seront également interrogés devant le tribunal du Caire à la même date.

Moubarak a été victime d'une crise cardiaque mardi soir lors d'un interrogatoire à Charm el Cheikh, ville du sud du Sinaï où il est assigné à résidence depuis son départ forcé, le 11 février.

Pression sur les généraux

Les procureurs ont indiqué ce week-end qu'ils souhaitaient entendre l'ancien «raïs» de 82 ans dans le cadre d'enquêtes sur la mort de manifestants pendant la «révolution du Nil» et sur des faits de détournement de fonds publics et d'abus de pouvoir.

Les généraux égyptiens, qui ont pris les commandes du pays après le départ de Moubarak, étaient soumis à une pression croissante de la rue pour qu'ils accélèrent les poursuites contre l'ancien président.

«C'est un grand pas vers la reconnaissance de la responsabilité du président et cela met un terme aux soupçons de collusion entre l'Etat, les militaires et Moubarak», a commenté Hassan Nafaa, politologue et militant réformateur.

http://fr.news.yahoo.com/82/20110414/twl-egypte-hosni-moubarak-va-comparatre-8f38f87.html
 
Un tribunal administratif égyptien a ordonné samedi la dissolution du Parti national démocratique (PND), ancien parti au pouvoir sous Hosni Moubarak, ainsi que la saisie de ses avoirs et de ses locaux. Lire la suite l'article


Cette décision du Tribunal administratif suprême intervient quelques jours après le placement en détention de l'ancien président et de ses fils pour des accusations de corruption et d'implication dans la répression meurtrière de la révolte qui a conduit à la chute de l'ancien "rais".

Le tribunal s'est prononcé après une plainte déposée par des militants des droits de l'Homme accusant le PND de corruption. Pendant des années, le parti de Moubarak a régné sur la vie politique égyptienne, détenant constamment de larges majorités au Parlement en partie grâce à des fraudes lors des élections. Il contrôlait la hiérarchie de la puissante bureaucratie du pays et avait la liberté d'interdire d'autres formations politiques.

Les militants des droits de l'Homme faisaient pression sur le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Moubarak le 11 février, pour obtenir la dissolution du PND, de peur qu'il tente de s'accrocher au pouvoir. Ils craignaient notamment que le parti puisse jouer un rôle lors des élections législatives prévues en septembre. AP


http://fr.news.yahoo.com/3/20110416/twl-egypte-justice-pnd-dissolution-1be00ca.html
 
Un tribunal administratif égyptien a ordonné samedi la dissolution du Parti national démocratique (PND), ancien parti au pouvoir sous Hosni Moubarak, ainsi que la saisie de ses avoirs et de ses locaux. Lire la suite l'article


Cette décision du Tribunal administratif suprême intervient quelques jours après le placement en détention de l'ancien président et de ses fils pour des accusations de corruption et d'implication dans la répression meurtrière de la révolte qui a conduit à la chute de l'ancien "rais".

Le tribunal s'est prononcé après une plainte déposée par des militants des droits de l'Homme accusant le PND de corruption. Pendant des années, le parti de Moubarak a régné sur la vie politique égyptienne, détenant constamment de larges majorités au Parlement en partie grâce à des fraudes lors des élections. Il contrôlait la hiérarchie de la puissante bureaucratie du pays et avait la liberté d'interdire d'autres formations politiques.

Les militants des droits de l'Homme faisaient pression sur le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Moubarak le 11 février, pour obtenir la dissolution du PND, de peur qu'il tente de s'accrocher au pouvoir. Ils craignaient notamment que le parti puisse jouer un rôle lors des élections législatives prévues en septembre. AP


http://fr.news.yahoo.com/3/20110416/twl-egypte-justice-pnd-dissolution-1be00ca.html

ça c'est une BONNE NOUVELLE!!!
 
Un tribunal administratif égyptien a ordonné samedi la dissolution du Parti national démocrate (PND), ancien parti au pouvoir, et la saisie de ses avoirs, répondant ainsi à une revendication majeure de la révolte de janvier/février, a-t-on appris de source judiciaire.

Le tribunal administratif a ordonné la dissolution du PND et la saisie de son argent. Son siège et ses bâtiments seront transférés au gouvernement", a déclaré cette source, sans préciser les motifs de la dissolution.

Fondé par l'ancien président Anouar el-Sadate et dirigé après l'assassinat de ce dernier par Hosni Moubarak, le PND a dominé la vie politique égyptienne pendant plus de trois décennies, au prix de nombreux trucages électoraux dénoncés en Egypte comme à l'étranger.

Enquêtes pour corruption

Il tente actuellement de survivre à la révolte populaire qui a renversé l'ancient président le 11 février. Nombre de ses anciens cadres font l'objet d'enquêtes pour corruption, et plusieurs sont déjà derrière les barreaux.

D'autres ont fait défection et envisagent de créer un nouveau parti. C'est le cas en particulier de Hossam Badrawi, à qui M. Moubarak avait remis la présidence du parti début février et qui a démissionné au bout de quelques jours parce que le raïs tardait à quitter le pouvoir.

Selon plusieurs sources, l'audience samedi s'est tenue en présence du nouveau président du parti, Talaat Sadate, neveu du président assassiné, et a été suivie d'une manifestation d'opposants qui ont scandé "Le PND est illégitime".

Le PND avait hérité d'une partie de ses propriétés des anciens partis au pouvoir à l'époque de M. Sadate, tandis que d'autres étaient louées à des propriétaires privés, dont certains ont récemment entamé des poursuites judiciaires pour récupérer leurs biens.

Le siège du parti, au bord du Nil au Caire, a été incendié pendant la révolte qui a provoqué la chute de M. Moubarak. Il provoque désormais la convoitise du gouverneur du Caire, qui voudrait en faire un parc, et du Musée égyptien situé en face.

Ceux qui n'ont pas encore quitté le parti espéraient pouvoir se présenter sous ses couleurs aux élections législatives prévues en septembre, assurant qu'ils avaient coupé tout lien avec les anciens responsables corrompus et présentant leurs excuses aux Egyptiens pour "les erreurs du parti".

Hosni Moubarak, actuellement hospitalisé après un accident cardiaque, et ses fils Alaa et Gamal sont en détention provisoire dans le cadre d'une enquête sur la répression des manifestations de janvier et février, qui a fait 800 morts selon des sources officielles. Ils doivent également être entendus dans des affaires de corruption.

Source : Jeune Afrique
 
L'ancien chef d'Etat égyptien doit comparaître devant un tribunal du Caire : il est aujourd'hui accusé de tous les maux du monde arabe.

Je veux le voir debout les mains derrière le dos, face au juge et sous les caméras du monde entier», conclut H’med, un chauffeur de taxi algérois croisé aux portes de l’aéroport d’Alger cette semaine

la suite

http://www.slateafrique.com/1547/moubarak-nouveau-bouc-emissaire-monde-arabe
 

Pièces jointes

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un film est deja ecrit sur lui ,(so9out arra2isse) il sera sur les cinemas egyptiens cet ete le scenarist attend le verdict du tribunal pour ecrire la fin

je me demande quel actur egyptien va jouer le role de Hosni Mubarak ?
 
Charm al-Cheikh . Maintenant que Moubarak n’en est plus le maître absolu, les habitants peuvent enfin respirer après avoir subi les humiliations des forces de police pour « assurer la sécurité » de la ville. Même si l’absence de touristes diffuse un sentiment d’inquiétude.


« Journaliste ou touriste ? ». La question est posée à tout Egyptien qui arrive à l’aéroport de Charm Al-Cheikh. Des agents de police en civil posent la question très poliment pour contrôler la masse de journalistes qui se ruent sur la ville, actuellement sous les feux des projecteurs. Les chauffeurs de taxi posent la même question après avoir lancé un regard inquisiteur à leurs clients, de même que les hôtels qui doivent communiquer à la police l’identité de tous leurs visiteurs égyptiens. Si à l’aéroport, les journalistes dissimulent leur profession, ce n’est pas le cas avec les habitants de la ville. Ces derniers accueillent chaleureusement les médias pour leur raconter l’expérience de 30 ans vécus avec l’ex-président Hosni Moubarak dans les parages. « Enfin on peut parler librement après avoir récupéré notre ville de ces brigands qui nous ont fait tellement souffrir. Ils ont fait de Charm Al-Cheikh une ville à eux, et nous n’étions qu’un décor, des citoyens mis au service du tourisme. Ils pouvaient changer ce décor à n’importe quel moment », commente Abdou, chauffeur de taxi originaire du gouvernorat de Charqiya (Delta). Car Charm Al-Cheikh est considérée comme la seconde capitale du pays en ce qui concerne les affaires présidentielles. C’est ici que les conférences internationales avaient lieu, que les présidents et rois de tous les pays se rencontraient. C’était aussi le lieu préféré de l’ex-président et sa famille qui y passaient une bonne partie de leur temps. Une situation qui a donné à Charm Al-Cheikh valeur et prestige, mais qui a été un cauchemar pour ses habitants.


la suite ici

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2011/4/20/null0.htm
 
Charm al-Cheikh . Maintenant que Moubarak n’en est plus le maître absolu, les habitants peuvent enfin respirer après avoir subi les humiliations des forces de police pour « assurer la sécurité » de la ville. Même si l’absence de touristes diffuse un sentiment d’inquiétude.


« Journaliste ou touriste ? ». La question est posée à tout Egyptien qui arrive à l’aéroport de Charm Al-Cheikh. Des agents de police en civil posent la question très poliment pour contrôler la masse de journalistes qui se ruent sur la ville, actuellement sous les feux des projecteurs. Les chauffeurs de taxi posent la même question après avoir lancé un regard inquisiteur à leurs clients, de même que les hôtels qui doivent communiquer à la police l’identité de tous leurs visiteurs égyptiens. Si à l’aéroport, les journalistes dissimulent leur profession, ce n’est pas le cas avec les habitants de la ville. Ces derniers accueillent chaleureusement les médias pour leur raconter l’expérience de 30 ans vécus avec l’ex-président Hosni Moubarak dans les parages. « Enfin on peut parler librement après avoir récupéré notre ville de ces brigands qui nous ont fait tellement souffrir. Ils ont fait de Charm Al-Cheikh une ville à eux, et nous n’étions qu’un décor, des citoyens mis au service du tourisme. Ils pouvaient changer ce décor à n’importe quel moment », commente Abdou, chauffeur de taxi originaire du gouvernorat de Charqiya (Delta). Car Charm Al-Cheikh est considérée comme la seconde capitale du pays en ce qui concerne les affaires présidentielles. C’est ici que les conférences internationales avaient lieu, que les présidents et rois de tous les pays se rencontraient. C’était aussi le lieu préféré de l’ex-président et sa famille qui y passaient une bonne partie de leur temps. Une situation qui a donné à Charm Al-Cheikh valeur et prestige, mais qui a été un cauchemar pour ses habitants.


la suite ici

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2011/4/20/null0.htm

Enfin le cauchemar est terminé pour ces habitants.
D'ailleurs, j'ai lu Al ahram de la semaine dernière et j'ai halluciné du nombre de ministres en détention ensemble avec Gamal et Alaa à Tora (une des pires prisons égyptiennes)!
La liste est longue (non exhaustive):
  • Ahmed Nazif, 1er ministre
  • Safwat al sharif, ex-président du Sénat, minsitre de la communication et beau frère de Moubarak
  • Youssef Boutros Ghali, ministre des finances
  • Ahmed El Maghraby, ministre de l'habitat
  • Zoheir Garranah, ministre du tourisme
  • Habib El-Adly, ministre de l'intérieur (un criminel assoiffé de sang, des cadavres ont été retrouvés au sous-sol du bureau du ministère :pleurs:)
  • Rachid Mohammad Rachid, ministre de l'industrie

D'ailleurs le PND, parti national démocratique (haha), a finalement été dissout.

Pour moi la bonne nouvelle est que les égyptiens résidant à l'étranger pourront désormais voter pour les prochaines élections présidentielles et parlementaires dans leurs consulats respectifs.
 
Bien fait pour eux que Dieu me pardonne mais pas de pitié pour eux

tu crois qu'il y a un quartier "VIP" à la prison de Tora ? kkkrkr

pour le parti oui j avais mis un article sur la dissolution du PND une bonne chose de faite! démocratique kkrkrkrkr il était tout sauf démocratique (je me souviens un égyptien m avait dit il y a quelques années: "un égyptien n'ouvre sa bouche que chez le dentiste"....)

Inchallah pour les prochaines élections ;pour les égyptiens résidant à l étranger (nous serons sur place au Caire :))


Bonne après midi
 
Bien fait pour eux que Dieu me pardonne mais pas de pitié pour eux

tu crois qu'il y a un quartier "VIP" à la prison de Tora ? kkkrkr

pour le parti oui j avais mis un article sur la dissolution du PND une bonne chose de faite! démocratique kkrkrkrkr il était tout sauf démocratique (je me souviens un égyptien m avait dit il y a quelques années: "un égyptien n'ouvre sa bouche que chez le dentiste"....)

Inchallah pour les prochaines élections ;pour les égyptiens résidant à l étranger (nous serons sur place au Caire :))


Bonne après midi

Lol j'ai vu une pub sur Porto Tora, la même idée que Porto Marina et Porto Sokhna :D. La nouvelle station balnéaire de l'été! ça va cartonner!

Je pars au Caire fin aout jusqu'à mi septembre!
 
nouvelle destination "VIP" kkrkrr

ah on va se rater de peu juste quelques jours :(

Bonne après midi Pinkylife
 
Un tribunal du Caire a décidé de supprimer les noms du président déchu et de son épouse de toutes les lieux et institutions du pays.


Un tribunal du Caire a décidé de supprimer les noms du président déchu Hosni Moubarak et de son épouse de toutes les places publiques d’Egypte, des avenues, des bibliothèques et d’autres lieux et institutions dans le pays, selon ’agence officielle Mena.

Selon l’agence, le juge des référés Mohammed Hassan Omar a décidé que les noms de Hosni Moubarak et de son épouse Suzanne, soient supprimés des places publiques,

Chassé du pouvoir par la rue le 11 février, Hosni Moubarak, 82 ans, a été hospitalisé le 12 avril après un interrogatoire dans le cadre d’une enquête sur la répression des manifestations de janvier et février, qui a fait plus de 800 morts selon des sources officielles.
Ses fils Gamal et Alaa ont été placés également en détention pour 15 jours dans le cadre de la même enquête. Tous les trois font aussi l’objet d’une autre enquête pour corruption.

Un procès de Moubarak et des membres de sa famille fait partie des principales revendications des protestataires. L’ancien président dirigeait l’Egypte depuis 1981.


http://www.liberation.fr/monde/01012333064-en-egypte-la-fin-des-places-et-avenues-moubarak
 
Un tribunal du Caire a décidé de supprimer les noms du président déchu et de son épouse de toutes les lieux et institutions du pays.


Un tribunal du Caire a décidé de supprimer les noms du président déchu Hosni Moubarak et de son épouse de toutes les places publiques d’Egypte, des avenues, des bibliothèques et d’autres lieux et institutions dans le pays, selon ’agence officielle Mena.

Selon l’agence, le juge des référés Mohammed Hassan Omar a décidé que les noms de Hosni Moubarak et de son épouse Suzanne, soient supprimés des places publiques,

Chassé du pouvoir par la rue le 11 février, Hosni Moubarak, 82 ans, a été hospitalisé le 12 avril après un interrogatoire dans le cadre d’une enquête sur la répression des manifestations de janvier et février, qui a fait plus de 800 morts selon des sources officielles.
Ses fils Gamal et Alaa ont été placés également en détention pour 15 jours dans le cadre de la même enquête. Tous les trois font aussi l’objet d’une autre enquête pour corruption.

Un procès de Moubarak et des membres de sa famille fait partie des principales revendications des protestataires. L’ancien président dirigeait l’Egypte depuis 1981.


http://www.liberation.fr/monde/01012333064-en-egypte-la-fin-des-places-et-avenues-moubarak
quelle fin...mais il l'a bien cherchée!!!
 
Moubarak pourrait être envoyé en prison

Le Parquet général égyptien a annoncé jeudi dans un communiqué qu'il étudiait un éventuel transfert de Hosni Moubarak dans une prison ou un hôpital carcéral, si l'état de santé de l'ancien président le permet.
Le Procureur général, Abdel Meguid Mahmoud, a chargé une équipe menée par le chef des médecins légistes de se rendre à l'hôpital de Charm el-Cheikh, où se trouve actuellement Hosni Moubarak, «pour évaluer son état de santé et la possibilité de le transférer à la prison de Tora (au Caire) pour qu'il y passe sa détention ou à l'hôpital de la prison».

Mahmoud a en outre demandé à la même équipe «d'évaluer l'équipement (dans l'hôpital de la prison de Tora) et de procéder aux préparatifs nécessaires (...) pour que l'ex-président Hosni Moubarak puisse passer sa période de détention dans cet hôpital».

Selon l'agence officielle Mena en citant une source médicale à l'hôpital de Charm el-Cheikh, l'état de santé de Hosni Moubarak, 82 ans, est «instable».
Chassé du pouvoir par la rue le 11 février après trois décennies à la tête du pays, Moubarak, 82 ans, a été hospitalisé le 12 avril après un interrogatoire dans le cadre d'une enquête sur la répression des manifestations de janvier et février, qui a fait 846 morts selon un bilan officiel.

Détention provisoire

Actuellement à l'hôpital international de Charm el-Cheikh Moubarak a été placé en détention provisoire pour 15 jours dans le cadre de l'enquête. Il fait aussi l'objet d'une autre enquête pour des affaires de corruption.

La justice avait demandé au ministère de l'Intérieur le transfert de l'ancien président dans l'hôpital de la prison de Tora au Caire, où se trouvent déjà ses fils Alaa et Gamal, incarcérés pour 15 jours dans le cadre de la même enquête, ainsi que d'anciens ministres et hauts responsables du régime.

http://www.liberation.fr/monde/01012333110-moubarak-pourrait-etre-envoye-en-prison
 
LE CAIRE (Reuters) - Le parquet général égyptien a ordonné jeudi que l'ancien ministre de l'Energie Sameh Fahmy et cinq autres hauts responsables de ce secteur soient placés en détention provisoire pour être interrogés dans le cadre d'une enquête sur un marché de fourniture de gaz naturel à Israël, a-t-on appris de sources judiciaires au Caire.
Israël reçoit d'Egypte 40% de son gaz naturel aux termes d'un marché conclu après l'accord de paix de 1979.
Des groupes d'opposition égyptiens affirment depuis longtemps que ce gaz est vendu à des prix préférentiels à l'Etat hébreu.
Dans un communiqué, le parquet précise que l'accord de vente de gaz à Israël s'effectue à des prix très inférieurs à ceux du marchés et a entraîné une perte estimée à 714 millions de dollars pour l'Etat égyptien.
Le texte ajoute que Fahmi et cinq autres hauts responsables seront détenus pendant quinze jours pour interrogatoire alors que les nouvelles autorités égyptiennes tentent de lutter contre la corruption.
Le parquet a également ordonné la mise en détention d'Hussein Salem, l'un des proches associés d'Hosni Moubarak et principal actionnaire de la compagnie du Gaz de Méditerranée orientale (EMG) qui assure les fournitures à Israël.
Un responsable de Merhav, société israélienne partenaire de l'EMG, a affirmé que "de tous les pays qui achètent du gaz naturel à l'Egypte, Israël paie le prix le plus élevé au gouvernement égyptien".
L'Etat hébreu paie plus de trois dollars le million de Btu (British Thermal Unit), soit plus que ce que perçoit le Qatar, le plus gros exportateur de gaz au Proche-Orient, a précisé ce responsable qui a requis l'anonymat.
Le nouveau gouvernement égyptien a indiqué qu'il entendait revoir les contrats de vente de gaz naturel à plusieurs pays, y compris Israël et la Jordanie. Cette révision pourrait entraîner une hausse des recettes estimée à trois ou quatre milliards de dollars.
Dina Zaïed, Guy Kerivel et Pierre Sérisier pour le service français

http://beta.fr.news.yahoo.com/lex-ministre-lenergie-sameh-fahmy-arrêté-en-egypte-192629680.html
 
La détention de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak a été prolongée de quinze jours, jusqu'à la mi-mai, tandis que se poursuit l'enquête sur la répression des manifestations qui ont conduit à sa chute. Ses deux fils Gamal et Alaa sont également sous le coup de poursuites.


Des membres du parquet se sont rendus, vendredi 22 avril, à l'hôpital de Charm el-Cheikh, station balnéaire sur la mer Rouge, pour poursuivre l'interrogatoire de M. Moubarak, soigné depuis le 12 avril, après qu'il eut été placé en détention provisoire dans cet établissement. Il a été interrogé sur ses responsabilités dans la mort de manifestants lors de la révolte et sur les contrats controversés de vente de gaz à Israël, qui ont abouti à des pertes de plusieurs milliards de dollars pour le pays, a précisé le parquet. Huit cent quarante-six civils sont morts dans les manifestations qui ont poussé au départ M. Moubarak. La commission d'enquête sur la répression considère l'ancien président complice de ces violences meurtrières.

SON ÉTAT DE SANTÉ RESTE INSTABLE

Plus de deux mois après la chute de M. Moubarak, la pression reste forte en Egypte pour que l'ancien président et sa famille proche soient traduits rapidement devant la justice. Toutefois, son état de santé reste instable, selon ses médecins, qui procèdent à des examens médicaux pour en connaître la cause.

Parallèlement, le parquet général étudie un transfèrement de l'ancien président dans une prison ou un hôpital carcéral. Le procureur a chargé une équipe médicale de se rendre à Charm el-Cheikh, au chevet de M. Moubarak, pour évaluer son état de santé et la possibilité de le transférer à la prison de Tora, au Caire.

La justice avait demandé au ministère de l'intérieur son transfert à la prison de Tora, où se trouvent déjà ses fils Alaa et Gamal, incarcérés pour quinze jours dans le cadre de la même enquête, ainsi que d'anciens ministres et hauts responsables du régime. Mais le ministère a jugé que l'hôpital de la prison n'était pas suffisamment équipé pour faire face à une éventuelle dégradation rapide de son état de santé.

Le 10 avril, M. Moubarak était sorti pour la première fois de son silence pour se dire victime de "diffamation". Dans une allocution sonore, il a dénoncé des "campagnes de diffamation" à son encontre et a défendu sa "réputation" et son "intégrité". Il a assuré que ni lui ni son épouse, Suzanne, n'avaient de fortune à l'étranger, et il s'est dit prêt à coopérer avec la justice.

http://www.lemonde.fr/afrique/artic...-detention_1511742_3212.html#xtor=AL-32280184
 
Les deux fils de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak ont été placés en détention dans le cadre de l'enquête sur l'usage de la violence contre les manifestants pendant le soulèvement de janvier et février, a annoncé, mercredi 13 avrik, la télévision d'Etat. 'Il a été de décider d'emprisonner Gamal et Alaa pour quinze jours pour les besoins de l'enquête.'


"JE FERAI RESPECTER MON DROIT LÉGAL"i
nformations qu'il avait transmises au parquet égyptien montreraient qu'il ne possède ni avoirs financiers, ni biens immobiliers à l'étranger et que les détails fournis sur les comptes en banque de ses fils montreraient qu'ils n'ont réalisé aucun profit illégal.


http://fr.news.yahoo.com/64/20110413/twl-les-deux-fils-moubarak-en-dtention-p-acb1c83.html

pffffffff ca parle encore !!!!
 
hahahah...il y'a un an les enfants de Moubarak insultaient l'Algerie et surfaient sur la vague nationaliste egyptienne suite au Match Algerie-Egypte pour gagner des elections legislatives et se propulser vers la présidence.

Quelle dechéance!!!

en arabe on dit.......zahouqa el batel
 
Hosni Moubarak mérite d’être jugé, mais si le peuple égyptien a soif de justice, il a avant tout besoin de se remplir l’estomac.

L’arrestation d’Hosni Moubarak et la détention des fils du dictateur égyptien déchu, Gamal et Alaa, ainsi que de nombreux hauts fonctionnaires de son gouvernement sont saluées en Égypte comme un tournant décisif de l’histoire du pays. Une telle allégresse, confinant à l’émerveillement, est tout à fait justifiée dans un pays où même la critique publique du régime de Moubarak menait autrefois fréquemment à une arrestation —dans des conditions bien différentes de celles relativement douces que les Moubarak sont en train de vivre aujourd’hui (contrairement à leurs opposants, il est peu probable qu’ils soient torturés, comme c’était habituellement le cas pour les dissidents en Égypte). Seuls les Frères Musulmans, semble-t-il, se sont tenus à l’écart de l’euphorie générale, en se mettant au diapason de l’une de leurs plus éminentes personnalités, le député Mohamed Beltagy, qui n’a pas voulu faire davantage que de qualifier les arrestations de «pas dans la bonne direction».

Beltagy se montre sans doute à cette occasion un tantinet mesquin, ce qui pourrait bien refléter l’ambivalence des Frères Musulmans sur le sujet d’un soulèvement démocratique dans lequel ils n’ont joué qu’un rôle relativement modeste —et qui, en plus d’avoir détrôné Moubarak, les a déchus de leur statut de principale opposition à son régime. La situation en Égypte est extrêmement instable depuis que les manifestants ont commencé à se masser sur la place Tahrir du Caire fin janvier. Mais le fait que l’armée égyptienne ait permis l’arrestation de Moubarak est un stupéfiant hommage rendu à la puissance du mouvement démocratique devant lequel, semble-t-il, l’état-major au sens large semble prêt à se plier à un degré tout à fait inattendu.

C’était une chose d’arrêter Gamal Moubarak, que l’armée, selon un câble de 2008 de l’ambassade américaine dévoilé par WikiLeaks, aurait refusé de voir succéder à son père. Mais c’en est une toute autre pour les militaires que d’approuver l’arrestation de son père, l’un des leurs, un homme qui fut leur ancien commandant en chef avant d’être leur président.


la suite ici
http://www.slateafrique.com/1633/egypte-moubarak-manger-d-abord-juger-apres
 
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