Les deux seules positions logiques sur le sexe

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Ebion
  • Date de début Date de début

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da quebrada
VIB
Ça fait un petit moment que je pense à ça, et je me dis qu'il n'y a que deux positions entièrement logiques sur ce qui est permis et défendu à propos du sexe. On peut se placer dans une perspective de la loi naturelle ou dans une perspective conséquentialiste.

La perspective de la loi naturelle est liée à la croyance en l'existence d'un créateur théiste et de sa providence. Dans cette optique, toutes les choses dans l'univers ont un sens et une fonction rationnelle. Ils sont là pour faire quelque chose, pour accomplir le plan de Dieu.

Le corps humain est l'une de ses réalités. Un peu de réflexion nous apprend que la finalité du corps est la survie et la reproduction. Tous les organes dans le corps ont une fonction évidente. En particulier les organes génitaux ne sont manifestement pas conçus pour le plaisir seul. Les corps masculin et féminin sont conçus pour s'emboîter l'un dans l'autre, ce qui déjà exclut l'homosexualité comme comportement naturel.

De plus, la semence produite par le mâle ne trouve son achèvement que si elle est en contact avec l'ovule. Cela exclut donc le sexe oral, le sexe anal, et le condom. Empêcher la semence mâle d'être en contact avec l'ovule est une perversion contre nature.

Dans cette optique, le sexe sert fondamentalement à la reproduction, et le plaisir n'a qu'une fonction subordonnée, qui ne peut jamais devenir autonome.

Dans l'autre optique, conséquentialiste, qui est mieux adaptée à l'athéisme, les choses n'ont pas de finalité intrinsèque. Il est indifférent de «suivre» la «nature» ou de s'en écarter. Le seul critère à retenir dans l'évaluation des actions morales, c'est le bien-être et la souffrance. Une action qui engendre du bien-être est bonne, une qui engendre de la souffrance est mauvaise, et le reste est neutre.

Dans cette optique, le sexe pour le plaisir est envisageable et peut même être positif. Seules les formes de sexualité qui causent de la souffrance et des dommages psychologiques sont à interdire. Cela pose le problème des formes tabou de sexualité.
 
Ça fait un petit moment que je pense à ça, et je me dis qu'il n'y a que deux positions entièrement logiques sur ce qui est permis et défendu à propos du sexe. On peut se placer dans une perspective de la loi naturelle ou dans une perspective conséquentialiste.

La perspective de la loi naturelle est liée à la croyance en l'existence d'un créateur théiste et de sa providence. Dans cette optique, toutes les choses dans l'univers ont un sens et une fonction rationnelle. Ils sont là pour faire quelque chose, pour accomplir le plan de Dieu.

Le corps humain est l'une de ses réalités. Un peu de réflexion nous apprend que la finalité du corps est la survie et la reproduction. Tous les organes dans le corps ont une fonction évidente. En particulier les organes génitaux ne sont manifestement pas conçus pour le plaisir seul. Les corps masculin et féminin sont conçus pour s'emboîter l'un dans l'autre, ce qui déjà exclut l'homosexualité comme comportement naturel.

De plus, la semence produite par le mâle ne trouve son achèvement que si elle est en contact avec l'ovule. Cela exclut donc le sexe oral, le sexe anal, et le condom. Empêcher la semence mâle d'être en contact avec l'ovule est une perversion contre nature.

Dans cette optique, le sexe sert fondamentalement à la reproduction, et le plaisir n'a qu'une fonction subordonnée, qui ne peut jamais devenir autonome.

Dans l'autre optique, conséquentialiste, qui est mieux adaptée à l'athéisme, les choses n'ont pas de finalité intrinsèque. Il est indifférent de «suivre» la «nature» ou de s'en écarter. Le seul critère à retenir dans l'évaluation des actions morales, c'est le bien-être et la souffrance. Une action qui engendre du bien-être est bonne, une qui engendre de la souffrance est mauvaise, et le reste est neutre.

Dans cette optique, le sexe pour le plaisir est envisageable et peut même être positif. Seules les formes de sexualité qui causent de la souffrance et des dommages psychologiques sont à interdire. Cela pose le problème des formes tabou de sexualité.

qu'est ce qu'ils doivent se faire ***** ceux que tu définis dans ta première catégorie :D
tu crois qu'on ne peut s'épanouir sexuellement qu'en tendant vers une forme d'athéisme ?
 
à Ibnoucid,

Ou bien on essaie de redéfinir Dieu. Ou on essaie de sortir de mon alternative en proposant une nouvelle conception de ce qui est naturel.
 
à Ibnoucid,

Ou bien on essaie de redéfinir Dieu. Ou on essaie de sortir de mon alternative en proposant une nouvelle conception de ce qui est naturel.

première proposition je dirais, mais plutot redéfinir l'entendement que l'on a de Dieu, ce qui restera dépendant de la conception de chaque sujet, en considérant que l'objet soit le sexe, ou plutot la jouissance qui en découle, suivant un paroxisme plus ou moins assumé.
plus que pour tout autre theme, le sexe, puisqu'il tient (a priori) de l'intimité, est concu de manière tres personnelle, et sa difficulté relève a mon avis du fait qu'il se pratique (à priori aussi) à deux. ainsi pour chaque partie son entendement.

sur d'autres points de vue, dont le point de vue historique, il me semble que les moeurs sont indépendantes des religions : les orgies(paroxisme conséquentialiste) et l'ascese de l'antiquité anté chrétienne ne me semble pas davantage ou moins pronconcés que des memes comportements que l'on peut observer a notre époque. d'un point de vue temporel, je me demande si en revenant tres en amont dans l'histoire des moeurs, comment se comportait l'etre humain pour ce qui est de l'accouplement...l'on peut supposer que, dépourvu de référence morale, il fut strictement conséquentialiste...ce qui validerait ta conception...mais cela reste à prouver : apres tout, les animaux n'ont ils pas un comportement strictement naturel, puisqu'ils ne s'accouplent que pour se reproduire ..?

a moins que tu ne souhaites traiter le sujet que d'un point de vue strictement philosophique ?
 
Plus sérieusement, dans notre société, je ne vois pas de différences dans la pratique, entre la sexualité des athées ou des croyants, en sachant de surplus, que la majorité des croyants ne baise pas dans la seule finalité de procréer. Je pense même, que c'est une minorité de croyants qui respecte un comportement naturel, du moins pour les cathos.
 
a moins que tu ne souhaites traiter le sujet que d'un point de vue strictement philosophique ?

C'est bien d'un point de vue rationnel (philosophique) que je voudrais aborder le sujet, puisque les évangélistes-qui-veulent-conquérir-le-monde prétendent se placer sur ce terrain dans leur condamnation de l'homosexualité.
 
Plus sérieusement, dans notre société, je ne vois pas de différences dans la pratique, entre la sexualité des athées ou des croyants, en sachant de surplus, que la majorité des croyants ne baise pas dans la seule finalité de procréer. Je pense même, que c'est une minorité de croyants qui respecte un comportement naturel, du moins pour les cathos.

... Et je me demande parfois si la frustration sexuelle prolongée des prêtres n'y est pas pour quelque chose dans tous ces scandales de pédophilie!! Mais cela est un simple soupçon, pas une accusation.
 
Au début de l'Église catholique, il me semble, les prêtres avaient le droit de se marier, leur sexualité étant satisfaite, les tentations déviantes moins fréquentes. Se n'est qu'en 1022 que le pape corrompu Benoit VIII, imposa le célibat des prêtres, la raison en était qu'à leur décès, leurs biens matériels et
monétaire acquis tombait dans les coffres de l'Église ! la tradition est resté et maintenant, c'est par hypocrisie que l'Église parle de « vertu de chasteté » et de « dévouement à Dieu ».
 
C'est une lecture cynique de la situation. Je ne dis pas qu'elle est fausse.

Quoi qu'il en soit, on peut trouver des arguments bibliques pour le célibat des prêtres. Mais ces arguments ne sont pas de nature à convaincre les protestants.

Il me semble que la première position dont je parle est pour les presque-ascètes, tandis que la seconde est pour les débauchés. Le drame, c'est que le raisonnement logique n'admette pas de juste milieu. À moins que j'aie mal raisonné?
 
je n'ai pas lu ;)
Ok.

Ça fait un petit moment que je pense à ça, et je me dis qu'il n'y a que deux positions entièrement logiques sur ce qui est permis et défendu à propos du sexe. On peut se placer dans une perspective de la loi naturelle ou dans une perspective conséquentialiste.

La perspective de la loi naturelle est liée à la croyance en l'existence d'un créateur théiste et de sa providence. Dans cette optique, toutes les choses dans l'univers ont un sens et une fonction rationnelle. Ils sont là pour faire quelque chose, pour accomplir le plan de Dieu.

Le corps humain est l'une de ses réalités. Un peu de réflexion nous apprend que la finalité du corps est la survie et la reproduction. Tous les organes dans le corps ont une fonction évidente. En particulier les organes génitaux ne sont manifestement pas conçus pour le plaisir seul. Les corps masculin et féminin sont conçus pour s'emboîter l'un dans l'autre, ce qui déjà exclut l'homosexualité comme comportement naturel.

De plus, la semence produite par le mâle ne trouve son achèvement que si elle est en contact avec l'ovule. Cela exclut donc le sexe oral, le sexe anal, et le condom. Empêcher la semence mâle d'être en contact avec l'ovule est une perversion contre nature.

Dans cette optique, le sexe sert fondamentalement à la reproduction, et le plaisir n'a qu'une fonction subordonnée, qui ne peut jamais devenir autonome.

Dans l'autre optique, conséquentialiste, qui est mieux adaptée à l'athéisme, les choses n'ont pas de finalité intrinsèque. Il est indifférent de «suivre» la «nature» ou de s'en écarter. Le seul critère à retenir dans l'évaluation des actions morales, c'est le bien-être et la souffrance. Une action qui engendre du bien-être est bonne, une qui engendre de la souffrance est mauvaise, et le reste est neutre.

Dans cette optique, le sexe pour le plaisir est envisageable et peut même être positif. Seules les formes de sexualité qui causent de la souffrance et des dommages psychologiques sont à interdire. Cela pose le problème des formes tabou de sexualité.
Une question, depuis combien de temps tu as conclu cette équation de vie ?
 
Ça fait un petit moment que je pense à ça, et je me dis qu'il n'y a que deux positions entièrement logiques sur ce qui est permis et défendu à propos du sexe. On peut se placer dans une perspective de la loi naturelle ou dans une perspective conséquentialiste.

La perspective de la loi naturelle est liée à la croyance en l'existence d'un créateur théiste et de sa providence. Dans cette optique, toutes les choses dans l'univers ont un sens et une fonction rationnelle. Ils sont là pour faire quelque chose, pour accomplir le plan de Dieu.

Le corps humain est l'une de ses réalités. Un peu de réflexion nous apprend que la finalité du corps est la survie et la reproduction. Tous les organes dans le corps ont une fonction évidente. En particulier les organes génitaux ne sont manifestement pas conçus pour le plaisir seul. Les corps masculin et féminin sont conçus pour s'emboîter l'un dans l'autre, ce qui déjà exclut l'homosexualité comme comportement naturel.

De plus, la semence produite par le mâle ne trouve son achèvement que si elle est en contact avec l'ovule. Cela exclut donc le sexe oral, le sexe anal, et le condom. Empêcher la semence mâle d'être en contact avec l'ovule est une perversion contre nature.

Dans cette optique, le sexe sert fondamentalement à la reproduction, et le plaisir n'a qu'une fonction subordonnée, qui ne peut jamais devenir autonome.

Dans l'autre optique, conséquentialiste, qui est mieux adaptée à l'athéisme, les choses n'ont pas de finalité intrinsèque. Il est indifférent de «suivre» la «nature» ou de s'en écarter. Le seul critère à retenir dans l'évaluation des actions morales, c'est le bien-être et la souffrance. Une action qui engendre du bien-être est bonne, une qui engendre de la souffrance est mauvaise, et le reste est neutre.

Dans cette optique, le sexe pour le plaisir est envisageable et peut même être positif. Seules les formes de sexualité qui causent de la souffrance et des dommages psychologiques sont à interdire. Cela pose le problème des formes tabou de sexualité.

On peut pas comparer une chose humaine qu'on fait sauf exception sans être en état de survie avec des actions liés à la survie.
 
Au début de l'Église catholique, il me semble, les prêtres avaient le droit de se marier, leur sexualité étant satisfaite, les tentations déviantes moins fréquentes. Se n'est qu'en 1022 que le pape corrompu Benoit VIII, imposa le célibat des prêtres, la raison en était qu'à leur décès, leurs biens matériels et
monétaire acquis tombait dans les coffres de l'Église ! la tradition est resté et maintenant, c'est par hypocrisie que l'Église parle de « vertu de chasteté » et de « dévouement à Dieu ».



Chasteté ...? J'en doute
Sexe= instinct au meme titre que nouriture, sommeil, elimination ( selles urines ) il reste un instinct sensible à toute privation
Alors ?
y'a eu personne pour aller voir reelement s'il y'a chasteté ! L'onanisme c'est une pratique sexuelle non ?
 
Retour
Haut