Ça fait un petit moment que je pense à ça, et je me dis qu'il n'y a que deux positions entièrement logiques sur ce qui est permis et défendu à propos du sexe. On peut se placer dans une perspective de la loi naturelle ou dans une perspective conséquentialiste.
La perspective de la loi naturelle est liée à la croyance en l'existence d'un créateur théiste et de sa providence. Dans cette optique, toutes les choses dans l'univers ont un sens et une fonction rationnelle. Ils sont là pour faire quelque chose, pour accomplir le plan de Dieu.
Le corps humain est l'une de ses réalités. Un peu de réflexion nous apprend que la finalité du corps est la survie et la reproduction. Tous les organes dans le corps ont une fonction évidente. En particulier les organes génitaux ne sont manifestement pas conçus pour le plaisir seul. Les corps masculin et féminin sont conçus pour s'emboîter l'un dans l'autre, ce qui déjà exclut l'homosexualité comme comportement naturel.
De plus, la semence produite par le mâle ne trouve son achèvement que si elle est en contact avec l'ovule. Cela exclut donc le sexe oral, le sexe anal, et le condom. Empêcher la semence mâle d'être en contact avec l'ovule est une perversion contre nature.
Dans cette optique, le sexe sert fondamentalement à la reproduction, et le plaisir n'a qu'une fonction subordonnée, qui ne peut jamais devenir autonome.
Dans l'autre optique, conséquentialiste, qui est mieux adaptée à l'athéisme, les choses n'ont pas de finalité intrinsèque. Il est indifférent de «suivre» la «nature» ou de s'en écarter. Le seul critère à retenir dans l'évaluation des actions morales, c'est le bien-être et la souffrance. Une action qui engendre du bien-être est bonne, une qui engendre de la souffrance est mauvaise, et le reste est neutre.
Dans cette optique, le sexe pour le plaisir est envisageable et peut même être positif. Seules les formes de sexualité qui causent de la souffrance et des dommages psychologiques sont à interdire. Cela pose le problème des formes tabou de sexualité.
La perspective de la loi naturelle est liée à la croyance en l'existence d'un créateur théiste et de sa providence. Dans cette optique, toutes les choses dans l'univers ont un sens et une fonction rationnelle. Ils sont là pour faire quelque chose, pour accomplir le plan de Dieu.
Le corps humain est l'une de ses réalités. Un peu de réflexion nous apprend que la finalité du corps est la survie et la reproduction. Tous les organes dans le corps ont une fonction évidente. En particulier les organes génitaux ne sont manifestement pas conçus pour le plaisir seul. Les corps masculin et féminin sont conçus pour s'emboîter l'un dans l'autre, ce qui déjà exclut l'homosexualité comme comportement naturel.
De plus, la semence produite par le mâle ne trouve son achèvement que si elle est en contact avec l'ovule. Cela exclut donc le sexe oral, le sexe anal, et le condom. Empêcher la semence mâle d'être en contact avec l'ovule est une perversion contre nature.
Dans cette optique, le sexe sert fondamentalement à la reproduction, et le plaisir n'a qu'une fonction subordonnée, qui ne peut jamais devenir autonome.
Dans l'autre optique, conséquentialiste, qui est mieux adaptée à l'athéisme, les choses n'ont pas de finalité intrinsèque. Il est indifférent de «suivre» la «nature» ou de s'en écarter. Le seul critère à retenir dans l'évaluation des actions morales, c'est le bien-être et la souffrance. Une action qui engendre du bien-être est bonne, une qui engendre de la souffrance est mauvaise, et le reste est neutre.
Dans cette optique, le sexe pour le plaisir est envisageable et peut même être positif. Seules les formes de sexualité qui causent de la souffrance et des dommages psychologiques sont à interdire. Cela pose le problème des formes tabou de sexualité.