POLITIQUE - Les députés PS s'interrogent après la réunion par Nicolas Sarkozy, lundi soir, du premier cercle de donateurs de son parti...
Les «généreux donateurs» de lUMP bénéficient-ils de contreparties? La question a été posée ce mercredi après-midi à l'Assemblée par plusieurs députés socialistes, après que Nicolas Sarkozy a réuni lundi soir dans un grand hôtel parisien une centaine de personnalités présentées comme les membres du «premier cercle» de donateurs de l'UMP. Le Parisien, qui a rendu compte de cette réunion, a précisé que le chef de l'Etat avait répété devant eux sa promesse de ne «jamais» revenir sur le bouclier fiscal, plafonnant l'impôt à 50% des revenus.
La députée PS Delphine Batho a vu dans cette promesse renouvelée «une contrepartie» aux dons. «La question de la légalité des dons recueillis par l'UMP n'est-elle pas posée à partir du moment où les généreux donateurs obtiennent une contrepartie liée aux responsabilités institutionnelles de Nicolas Sarkozy ?», s'est-elle interrogée, dans un communiqué. Un autre député socialiste, Christian Eckert, s'est pour sa part étonné d'une «confusion des genres» à propos de la double fonction d'Eric Woerth, ministre du Budget et trésorier de l'UMP, dans une question en séance qui a provoqué un incident à l'Assemblée.
«Le président ne fait que donner un peu de son temps à ceux qui s'engagent plus que les autres à le soutenir»
«Ca pose problème», a ensuite affirmé le trésorier du PS, Régis Juanico, dans les couloirs du Palais-Bourbon. «Des réunions sont régulièrement organisées entre ces grands donateurs et des membres du gouvernement: on peut s'interroger sur la nature de leurs échanges. On ne peut pas être président de la République, arbitre et garant de la Constitution et en même temps s'impliquer dans des questions qui touchent au financement des partis politiques».
«Il n'est pas anormal que le président de la République donne un peu de son temps aux gens qui s'engagent plus que les autres à le soutenir»,
a plaidé mercredi sur I-Télé le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, précisant que dans «le premier cercle, il n'y a pas que les donateurs avec des montants importants. Il y a les gens qui décident de s'engager par exemple sur 5 ans ou des gens qui sont plus mobilisés que les autres, qui soutiennent plus que les autres la réforme, notre famille politique».
B.D. avec agence
Les «généreux donateurs» de lUMP bénéficient-ils de contreparties? La question a été posée ce mercredi après-midi à l'Assemblée par plusieurs députés socialistes, après que Nicolas Sarkozy a réuni lundi soir dans un grand hôtel parisien une centaine de personnalités présentées comme les membres du «premier cercle» de donateurs de l'UMP. Le Parisien, qui a rendu compte de cette réunion, a précisé que le chef de l'Etat avait répété devant eux sa promesse de ne «jamais» revenir sur le bouclier fiscal, plafonnant l'impôt à 50% des revenus.
La députée PS Delphine Batho a vu dans cette promesse renouvelée «une contrepartie» aux dons. «La question de la légalité des dons recueillis par l'UMP n'est-elle pas posée à partir du moment où les généreux donateurs obtiennent une contrepartie liée aux responsabilités institutionnelles de Nicolas Sarkozy ?», s'est-elle interrogée, dans un communiqué. Un autre député socialiste, Christian Eckert, s'est pour sa part étonné d'une «confusion des genres» à propos de la double fonction d'Eric Woerth, ministre du Budget et trésorier de l'UMP, dans une question en séance qui a provoqué un incident à l'Assemblée.
«Le président ne fait que donner un peu de son temps à ceux qui s'engagent plus que les autres à le soutenir»
«Ca pose problème», a ensuite affirmé le trésorier du PS, Régis Juanico, dans les couloirs du Palais-Bourbon. «Des réunions sont régulièrement organisées entre ces grands donateurs et des membres du gouvernement: on peut s'interroger sur la nature de leurs échanges. On ne peut pas être président de la République, arbitre et garant de la Constitution et en même temps s'impliquer dans des questions qui touchent au financement des partis politiques».
«Il n'est pas anormal que le président de la République donne un peu de son temps aux gens qui s'engagent plus que les autres à le soutenir»,
B.D. avec agence