les émirats récompensent la politique sioniste de Sarkozy

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Une base militaire stratégique va être installée par la France à Abou Dhabi. Cet accord a été signé mardi, lors de la visite de Nicolas Sarkozy aux Emirats arabes unis. Il s'agit de la première base militaire française dans le Golfe.


La France va disposer d'une base militaire stratégique aux Emirats arabes unis en vertu d'un accord signé mardi à l'occasion d'une brève visite du président Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi, marquée aussi par un accord sur la coopération dans le nucléaire civil.

"La France disposera d'une "base interarmées permanente de 400 à 500 personnels" pour les trois armes, a annoncé l'Elysée. "A terme, la base sera permanente. C'est la première base militaire française dans le Golfe, elle fait face au détroit d'Ormuz par où transite 40% du pétrole mondial, d'où son intérêt stratégique" dans les eaux du Golfe.

L'octroi officiel de facilités militaires à la France constitue un développement très significatif, les autorités émiraties étant notoirement sourcilleuses sur ce qui a trait à leur indépendance. La mise en place du projet commencera avant fin 2008 et il sera opérationnel dans le courant de l'année 2009.


© AFP

Les militaires français auront pour mission de "participer au soutien général de la coopération militaire française avec les Emirats et aussi des forces françaises de passage", a-t-il ajouté.

La France dispose déjà à Djibouti, sur les rives du Golfe d'Aden, d'une base permanente de 2.800 soldats, occupant une position stratégique pour assurer la sécurité des routes maritimes pétrolières.

Accord de coopération nucléaire
Les deux pays ont également passé un accord de coopération nucléaire. Une commission mixte franco-émiratie de haut niveau sera mise en place pour "superviser" la coopération entre les deux pays en vue de "la production de l'énergie nucléaire et le dessalement d'eau" de mer notamment, selon l'agence officielle émiratie WAM.

Le ministre émirati des Affaires étrangères a indiqué que l'accord avec la France "n'enfreint pas l'engagement des Emirats à coopérer avec les autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)" à développer un programme nucléaire régional, actuellement à l'étude.

Le président Sarkozy a quitté dans la soirée Abou Dhabi, dernière étape d'une tournée l'ayant également conduit en Arabie saoudite et au Qatar. L'Elysée avait déjà annoncé que son séjour donnerait lieu à la signature d'un accord de coopération dans le nucléaire civil, le troisième avec un pays arabe après ceux conclus en décembre avec l'Algérie et la Libye.

Dans ce cadre, le groupe nucléaire Areva et l'électricien Suez ont annoncé lundi leur alliance avec le groupe pétrolier Total pour vendre deux réacteurs nucléaires EPR (European Pressurized Water Reactor) aux Emirats.
 
Mot d'ordre : en parler le moins possible. Motif : le président veut garder la primeur de l'événement pour son voyage à Abu Dhabi, lorsqu'il ira lui-même inaugurer la base inter-armées que la France installe aux Emirats. Même la date de l'événement (le 27 mai) ne doit pas, jusqu'à nouvel ordre, être rendue publique. De même, mieux vaut éviter d'évoquer le colloque international sur la sûreté et la sécurité maritimes qui devrait se tenir dans la capitale émiratie, les 25 et 26 mai, et où l'Elysée souhaite convier plusieurs chefs d'Etat, notamment ceux des pays du golfe Arabo-Persique. La raison de cette consigne : de délicates négociations diplomatiques et commerciales sont en cours.
Dans cette perspective, la montée en puissance de ce dispositif militaire français, qui associe des forces maritimes, aériennes et terrestres, s'accélère, mais dans la discrétion. En ces temps de restriction budgétaire, les militaires ne cachent pas leur satisfaction : "C'est une petite révolution pour l'armée française. Nous n'avions pas eu d'implantation nouvelle à l'étranger depuis bien longtemps", se félicite un général.

La décision d'installer une troisième base française dans l'océan Indien (avec la Réunion et Djibouti) illustre l'évolution des priorités stratégiques de la France. Celle-ci avait été soulignée dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, qui insistait sur un nouvel "arc de crise, de l'Atlantique à l'océan Indien". La base regroupera environ 450 militaires des trois armées (sans compter ceux de passage), dont 30 % s'installeront avec leurs familles. Elle constitue un prolongement de l'accord de défense de 1995 et du partenariat stratégique qui lie la France aux Emirats arabes unis. Les Emiratis en faisaient la demande depuis longtemps, mais la politique étrangère de Jacques Chirac était davantage orientée vers la Françafrique que vers le golfe Arabo-Persique. En arrivant à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a tout de suite donné son accord.

La France et les Emirats insistent sur le fait que ce dispositif militaire "n'est dirigé contre personne", un sous-entendu qui confirme que le risque représenté par le développement des capacités militaires de l'Iran est bien au centre des préoccupations des deux pays. Le "risque iranien" nourrit d'autant plus l'appréhension des monarchies du Golfe, que la République islamique a menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit d'Ormuz, en cas d'attaque contre ses installations nucléaires.

"Il y a des enjeux énormes dans la région, commente un diplomate, et le Golfe est devenu un acteur de la mondialisation. Les Emirats éprouvaient depuis longtemps le besoin de se démarquer de leurs voisins, et aussi de ne pas dépendre exclusivement des Etats-Unis." Abu Dhabi, ajoute-t-on à l'état-major des armées, "souhaitait une participation de la France à la stabilisation de la région". De son côté, la France est soucieuse de préserver la sûreté des routes maritimes d'approvisionnement énergétique dans l'océan Indien. Et de maintenir de fructueuses relations, stratégiques et commerciales, avec Abu Dhabi.

Paris a des raisons de choyer les Emirats, premier pays client de ses exportations d'armements. Abu Dhabi a acheté dans le passé 388 chars Leclerc à la France ; le Louvre, la Sorbonne (et le Musée Guggenheim de New York) y ont installé des antennes, et Paris espère bien que la négociation pour la fourniture de deux réacteurs nucléaires EPR (consortium Areva-Suez-Total) aura progressé au moment de la visite de M. Sarkozy.

Le dispositif militaire français est officiellement une base de soutien, qui sera sous le commandement d'"Alindien" (l'amiral commandant les forces françaises dans l'océan Indien), mais elle pourra se transformer rapidement en base opérationnelle. Depuis octobre 2008, trois avions de combat Mirage 2000 stationnent sur la base émiratie d'Al-Dhafra, qui est gérée par l'Air Warfare Center, un centre d'entraînement regroupant des avions de combat français, américains et britanniques.

Cette composante aérienne française est appelée à se développer, quitte à dégarnir un peu le dispositif aérien de Djibouti (10 avions Mirage). La base d'Al-Dhafra pourrait, d'autre part, accueillir les deux avions ravitailleurs KC-135 qui sont actuellement stationnés sur la base de Manas, au Kirghizstan, que le gouvernement de Bichkek a décidé de récupérer.

La décision de remplacer à terme les Mirage par des avions Rafale est directement liée à la perspective de conclure la négociation en cours pour la vente de 63 Rafale à Abu Dhabi. Les choses sont en bonne voie, mais il y a une condition : la France doit reprendre les 60 Mirage 2000 de l'armée de l'air émiratie.

Outre une composante aérienne, la base interarmées comprend des installations portuaires destinées à recevoir et ravitailler les bateaux d'Alindien. Ce n'est pas la seule facilité portuaire dont la France bénéficie aux Emirats : à Fujairah, la marine nationale dispose d'une discrète escale pour ses SNA, les sous-marins nucléaires d'attaque. Fujairah, c'est un positionnement stratégique unique : à l'est du détroit d'Ormuz, le port est ouvert sur le golfe d'Oman et ne serait donc pas concerné par une fermeture du détroit.
 
voilà comment un autre pays arabe est en train de faire rentrer le loup dans la bergerie.
La France de Sarkozy vend les armes à Israel qui tuent les palestiniens et nous les arabes récompensont ce sioniste!
 
Plus rien ne m'étonne, il ne faut pas oublier que ces pays gardent de bonnes relations avec l'Occident notamment avec les E.U .
 
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