Une méta-étude publiée cette semaine dans l’American Journal of Psychiatry vient de confirmer ce qu’intuitivement on savait déjà : les personnes victimes de maltraitance pendant leur enfance ont deux fois plus de chance de traverser des épisodes dépressifs longs une fois adultes.
Le risque d’être atteint d’une dépression longue à l'âge adulte est doublé quand le sujet a été maltraité enfant. Pire encore, ces personnes sont moins susceptibles d’avoir une réponse positive à toute forme de traitement… Les résultats obtenus par les chercheurs de l’Institut de Psychiatrie du Kings College de Londres ont beau ne pas être révolutionnaires, ils ont le mérite de rappeler à quel point la maltraitance laisse des traces sur ses victimes à long terme.
En attestent quelques chiffres mis en avant par les équipes londoniennes, qui se sont plongées dans 16 études observant un total de 23 000 personnes. Si une personne sur 5 est susceptible d’être atteinte par un épisode dépressif pendant sa vie, ce risque est multiplié par deux chez les personnes ayant été rejetées par leurs parents, ou ayant subi des violences physiques ou sexuelles.
Et malheureusement, ces cas d’abus sont extrêmement complexes à traiter comme le souligne le Dr. Andrea Danese, en charge de l’étude : « Même avec des traitements combinés, les patients avec un passif de maltraitance ne peuvent pas être soignés correctement » lit-on sur le site de la BBC.
Comment expliquer des conclusions aussi pessimistes ? Si les chercheurs n’ont pas découvert de lien clair entre maltraitance durant l’enfance et changements physiologiques entrainant une dépression durable après 20 ans, ils soupçonnent que les abus influent sur le système immunitaire, les glandes hormonales et le cerveau. Certains penseraient même que la maltraitance donne lieu à une évolution épigénétique de l’ADN. Pour faire simple : les code génétique n’est pas altéré, mais l’environnement nocif de la maltraitance peut altérer la manière dont ces gênes s’expriment.
Et à la BBC de citer les propos de Marjorie Wallace, responsable de l’ONG Sane : « Il peut être évident que des événements traumatic dans nos vies peuvent nous mener à la dépression. Mais cette étude souligne a quel point ces traumatismes peuvent être destructeurs quand ils ont été vécus pendant l’enfance… »
Source : Bbc.co.uk
Le risque d’être atteint d’une dépression longue à l'âge adulte est doublé quand le sujet a été maltraité enfant. Pire encore, ces personnes sont moins susceptibles d’avoir une réponse positive à toute forme de traitement… Les résultats obtenus par les chercheurs de l’Institut de Psychiatrie du Kings College de Londres ont beau ne pas être révolutionnaires, ils ont le mérite de rappeler à quel point la maltraitance laisse des traces sur ses victimes à long terme.
En attestent quelques chiffres mis en avant par les équipes londoniennes, qui se sont plongées dans 16 études observant un total de 23 000 personnes. Si une personne sur 5 est susceptible d’être atteinte par un épisode dépressif pendant sa vie, ce risque est multiplié par deux chez les personnes ayant été rejetées par leurs parents, ou ayant subi des violences physiques ou sexuelles.
Et malheureusement, ces cas d’abus sont extrêmement complexes à traiter comme le souligne le Dr. Andrea Danese, en charge de l’étude : « Même avec des traitements combinés, les patients avec un passif de maltraitance ne peuvent pas être soignés correctement » lit-on sur le site de la BBC.
Comment expliquer des conclusions aussi pessimistes ? Si les chercheurs n’ont pas découvert de lien clair entre maltraitance durant l’enfance et changements physiologiques entrainant une dépression durable après 20 ans, ils soupçonnent que les abus influent sur le système immunitaire, les glandes hormonales et le cerveau. Certains penseraient même que la maltraitance donne lieu à une évolution épigénétique de l’ADN. Pour faire simple : les code génétique n’est pas altéré, mais l’environnement nocif de la maltraitance peut altérer la manière dont ces gênes s’expriment.
Et à la BBC de citer les propos de Marjorie Wallace, responsable de l’ONG Sane : « Il peut être évident que des événements traumatic dans nos vies peuvent nous mener à la dépression. Mais cette étude souligne a quel point ces traumatismes peuvent être destructeurs quand ils ont été vécus pendant l’enfance… »
Source : Bbc.co.uk