Les Etats-Unis ont été élus hier, à 167 voix sur 192, au Conseil des droits de l'homme de l'ONU que l'ancienne administration américaine avait boudé en l'accusant d'accueillir des Etats parmi les pires violateurs des libertés fondamentales et d'être anti-israélien. L'administration de Barack Obama avait décidé, fin mars, de briguer un siège cette année au Conseil, rompant ainsi avec l'administration Bush, qui avait boycotté cet organe dès sa création, en 2006. Objectif : rendre cet organisme plus efficace dans la promotion et la protection des droits de l'homme. Les Etats-Unis reprochent notamment au Conseil de passer le plus clair de son temps à critiquer Israël en négligeant les situations au Darfour, en Birmanie ou au Zimbabwe. Mais l'administration Obama juge préférable d'être à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur.
Les Echos
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