salam
Les physiciens de LHCb du CERN ont présenté de nouveaux résultats qui, au lieu de confirmer lanomalie relevée par la collaboration DØ qui suggérait quune nouvelle physique pouvait voir le jour, se révèlent compatibles avec les prédictions du Modèle standard.
En principe, lors du Big-Bang, on aurait dû avoir strictement autant de matière que dantimatière créées. Or, pour le moment, on nobserve pas dobjets constitués dantimatière dans lUnivers. La théorie ne prévoit que de légers écarts de symétrie avec une différence de moins de 1 %. Au-delà, la différence entre matière et antimatière serait suffisamment importante pour suggérer les effets dune nouvelle physique, éloignée du Modèle standard sur lequel se basent tous les physiciens.
Les résultats de la collaboration DØ allaient dans ce sens et remettaient en question tout le modèle physique. Toutefois, létude des particules produites dans les collisions de haute énergie au LHC a montré que la désintégration des particules contenait aussi bien des muons positifs que des négatifs, respectivement utilisés pour étiqueter la matière et lantimatière. Le paramètre dasymétrie (assl) établit entre les deux est le plus précis jamais établi à ce jour. Il sexprime sous la forme suivante : assl = (-0,24 ± 0,54 ± 0,33) %.
Ce résultat est finalement cohérent avec la prédiction du Modèle standard et ne confirme pas lécart par rapport à ce dernier quavait annoncé la collaboration DØ, indique techno-science. Toutefois, les résultats de LHCb et de DØ restent compatibles à 2 écarts types près.
Pour que toute la lumière soit faite sur ce point, de nouvelles données seront donc nécessaires. Les physiciens de LHCb prévoient de toute façon de mener dautres études pour mieux comprendre la désintégration qui permettrait déclaircir le tableau complet matière - antimatière.
source:Libération
Les physiciens de LHCb du CERN ont présenté de nouveaux résultats qui, au lieu de confirmer lanomalie relevée par la collaboration DØ qui suggérait quune nouvelle physique pouvait voir le jour, se révèlent compatibles avec les prédictions du Modèle standard.
En principe, lors du Big-Bang, on aurait dû avoir strictement autant de matière que dantimatière créées. Or, pour le moment, on nobserve pas dobjets constitués dantimatière dans lUnivers. La théorie ne prévoit que de légers écarts de symétrie avec une différence de moins de 1 %. Au-delà, la différence entre matière et antimatière serait suffisamment importante pour suggérer les effets dune nouvelle physique, éloignée du Modèle standard sur lequel se basent tous les physiciens.
Les résultats de la collaboration DØ allaient dans ce sens et remettaient en question tout le modèle physique. Toutefois, létude des particules produites dans les collisions de haute énergie au LHC a montré que la désintégration des particules contenait aussi bien des muons positifs que des négatifs, respectivement utilisés pour étiqueter la matière et lantimatière. Le paramètre dasymétrie (assl) établit entre les deux est le plus précis jamais établi à ce jour. Il sexprime sous la forme suivante : assl = (-0,24 ± 0,54 ± 0,33) %.
Ce résultat est finalement cohérent avec la prédiction du Modèle standard et ne confirme pas lécart par rapport à ce dernier quavait annoncé la collaboration DØ, indique techno-science. Toutefois, les résultats de LHCb et de DØ restent compatibles à 2 écarts types près.
Pour que toute la lumière soit faite sur ce point, de nouvelles données seront donc nécessaires. Les physiciens de LHCb prévoient de toute façon de mener dautres études pour mieux comprendre la désintégration qui permettrait déclaircir le tableau complet matière - antimatière.
source:Libération