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La fac de droit de l’ULB donne à ses étudiants la possibilité de se former sur le terrain au sein d’une «legal clinic» spécialisée en droit des étrangers. Cette opération pilote s’inscrit dans les suites données par l’université à la crise des réfugiés.
L’ULB lance en ce début 2017 une «legal clinic» en droits des étrangers. Montée par la fac de droit, elle résulte du travail bénévole des étudiants au sein de la «legal team ULB» lors de la crise des réfugiés d’octobre 2015, en marge du camp du parc Maximilien. Celle-ci organisait des permanences devant l’Office des étrangers. Cette «legal clinic» hérite de l’expérience anglo-saxonne et permet aux étudiants de mettre en pratique la théorie dispensée au cours.
Le constat: les demandeurs d’asile accèdent difficilement à un avocat. «J’ai donc mis les étudiants de la “legal team” en contact avec la commission “étrangers” de la Ligue des droits de l’homme et avec le Barreau», explique Sarah Ganty, chercheuse à la Faculté de Droit de l’ULB. La legal team ULB devient alors l’interface entre travailleurs sociaux, demandeurs d’asile et avocats. «Des binômes étudiant-avocat ont été constitués, quelques formations de base ont été délivrées ponctuellement aux étudiants par le professeur de droit des étrangers à l’ULB Serge Bodart, des asbl et des membres du Barreau», rappelle Pauline Boninsegna, étudiante.
Avancées concrètes: des permanences juridiques en collaboration avec la Commission d’aide juridique du Barreau de Bruxelles sont mises en place au hall Maximilien dès février 2016. Ce travail a permis d’effectuer une première identification des problèmes juridiques urgents à soumettre aux avocats. Aujourd’hui, la legal team poursuit ce travail de terrain.
Le but est ensuite devenu de pérenniser ce travail de la legal team. D’où l’idée de «legal clinic» intégrée dans le programme de cours de la Faculté de Droit de l’ULB.
«Son objectif est de poursuivre les activités de la “legal team” mais en apportant un soutien scientifique et académique structurel», développe Serge Bodart, maître de conférences à la Faculté de Droit. «Concrètement, une dizaine d’étudiants de masters ayant déjà une certaine pratique de la matière seront encadrés par des enseignants et assisteront des avocats dans des dossiers de demande d’asile multiple». Les étudiants peuvent désormais choisir: soit cours théorique, soit participation à la «clinique» sur le terrain. Une dizaine de dossiers de demandeurs d’asile seront sélectionnés et traités par les étudiants, qui prépareront le job des avocats.
Pratiquement, la «legal clinic» en droit des étrangers se déroulera durant le second quadrimestre. Elle sera accompagnée par un comité de pilotage constitué d’académiques de l’ULB, de représentants du Barreau et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170...rain-une-legal-clinic-pour-aider-les-refugies
La fac de droit de l’ULB donne à ses étudiants la possibilité de se former sur le terrain au sein d’une «legal clinic» spécialisée en droit des étrangers. Cette opération pilote s’inscrit dans les suites données par l’université à la crise des réfugiés.
L’ULB lance en ce début 2017 une «legal clinic» en droits des étrangers. Montée par la fac de droit, elle résulte du travail bénévole des étudiants au sein de la «legal team ULB» lors de la crise des réfugiés d’octobre 2015, en marge du camp du parc Maximilien. Celle-ci organisait des permanences devant l’Office des étrangers. Cette «legal clinic» hérite de l’expérience anglo-saxonne et permet aux étudiants de mettre en pratique la théorie dispensée au cours.
Le constat: les demandeurs d’asile accèdent difficilement à un avocat. «J’ai donc mis les étudiants de la “legal team” en contact avec la commission “étrangers” de la Ligue des droits de l’homme et avec le Barreau», explique Sarah Ganty, chercheuse à la Faculté de Droit de l’ULB. La legal team ULB devient alors l’interface entre travailleurs sociaux, demandeurs d’asile et avocats. «Des binômes étudiant-avocat ont été constitués, quelques formations de base ont été délivrées ponctuellement aux étudiants par le professeur de droit des étrangers à l’ULB Serge Bodart, des asbl et des membres du Barreau», rappelle Pauline Boninsegna, étudiante.
Avancées concrètes: des permanences juridiques en collaboration avec la Commission d’aide juridique du Barreau de Bruxelles sont mises en place au hall Maximilien dès février 2016. Ce travail a permis d’effectuer une première identification des problèmes juridiques urgents à soumettre aux avocats. Aujourd’hui, la legal team poursuit ce travail de terrain.
Le but est ensuite devenu de pérenniser ce travail de la legal team. D’où l’idée de «legal clinic» intégrée dans le programme de cours de la Faculté de Droit de l’ULB.
«Son objectif est de poursuivre les activités de la “legal team” mais en apportant un soutien scientifique et académique structurel», développe Serge Bodart, maître de conférences à la Faculté de Droit. «Concrètement, une dizaine d’étudiants de masters ayant déjà une certaine pratique de la matière seront encadrés par des enseignants et assisteront des avocats dans des dossiers de demande d’asile multiple». Les étudiants peuvent désormais choisir: soit cours théorique, soit participation à la «clinique» sur le terrain. Une dizaine de dossiers de demandeurs d’asile seront sélectionnés et traités par les étudiants, qui prépareront le job des avocats.
Pratiquement, la «legal clinic» en droit des étrangers se déroulera durant le second quadrimestre. Elle sera accompagnée par un comité de pilotage constitué d’académiques de l’ULB, de représentants du Barreau et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170...rain-une-legal-clinic-pour-aider-les-refugies