La légende du l'an amazigh (Yeanner).
Autrefois, durant le mois de Yennayer, il y avait des orages, de la neige et du froid. La chèvre d'une vieille avait du rester enfermée tout le mois (janvier). Celui-ci achevé, le soleil se mit à luire et un peu de verdure poussa sur le sol. Alors la chèvre sortit aux champs. Elle se délectait. La vieille sadressant à Yennayer, elle lui dit : "Yennayer mon ami, tu nous as quitté sans faire aucun mal".
Entendant ces paroles, Yennayer sentit son coeur bondir de colère. Sadressant à son compère Fourar (fevrier), il lui dit :
Je ten prie, Fourar mon ami, abandonne-moi lun de tes jours, que je châtie la chèvre impudente et lui mette la tête dans le feu.
Alors, Fourar lui prêta une journée. Aussitôt le ciel se couvrit de nuages, tonnerre et éclairs éclatèrent, puis la grêle et la neige se mirent à tomber. Le vent de son côté brisait tous les arbres, la chèvre qui était restée dehors, fut transie de froid et mourut.
Cest à la suite de cela que le dernier jour de Yennayer est dit "lemprunté". Le mois de Fourar a un jour de moins que les autres mois.