Les frontières resteront fermées, selon Belkhadem

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Les frontières resteront fermées, selon Belkhadem
Le secrétaire général de l’instance exécutive du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, a affirmé samedi à Alger que les frontières avec le Maroc "demeureront fermées" jusqu’à ce que l’Algérie et le Maroc parviennent à un accord sur certains points.


M. Belkhadem qui s’exprimait au forum de la Télévision a précisé qu’il s’agissait des points concernant notamment la coopération en matière de sécurité et de lutte contre la drogue et l’émigration clandestine soulignant qu’il ne fallait pas reprocher à l’Algérie de fermer les frontières sans citer les motifs ayant entrainé une telle décision. Les frontières "seront toutefois ouvertes chaque fois que nécessaire", a-t-il dit citant par exemple le passage de caravanes d’aide à destination de Ghaza et, auparavant, en direction d’Irak. Il a tenu à rappeler que les relations algéro-marocaines "demeurent des relations d’amitié et de fraternité".



Par El Watan avec APS
 
Dommage.

Afrik : Existe-t-il des estimations des pertes engendrées par la fermeture des frontières et les mauvaises relations diplomatiques algéro-marocaines ?

Belkacem Boutayeb :
Il est difficile de répondre de manière scientifique et rationnelle... Néanmoins, il est établi, à partir d’études et d’analyses sérieuses de l’Organisation mondiale du commerce et de la Banque Mondiale, que le coût du non-maghreb est catastrophique à plusieurs titres : aggravation de la pauvreté et déficit de croissance de 2 à 3 % du PIB, manque à gagner de 4,5 milliards US $, par les investissements directs étrangers et la croissance des exportations, potentialités d’exportations hors hydrocarbures de 800 millions $/an, absence d’harmonisation des politiques économiques, absence d’harmonisation des systèmes éducatifs et culturels, absence de climat de confiance, déficit de l’implication financière et humaine de la diaspora...​
 
Ce qui est étrange c'est que les généraux algériens se rendent souvent au Maroc pour soit se reposer soit voir l'état de leurs investissements... la fermeture des frontière n'est qu'une stratégie.
 
Quand on parle de la frontière, on parle aussi des marchandises, non?
Mais l'Algérie fait partie ou va faire partie de la zone arabe de libre-échange, le problème ne resterait "que" pour les personnes.
Peut-être que je me trompe.

Sinon les dirigeants marocains y verraient un moyen d'assouplir la position algérienne sur le Sahara et certains capitalistes marocains y verraient une opportunité.

Dommage si ce n'est "qu'un" problème de sécurité, drogue ou immigration. Ça peut se régler normalement.
 
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