Le taux de chômage des immigrés, qui sont principalement ouvriers ou employés, est deux fois plus élevé que celui des non-immigrés, avec des différences selon les qualifications, le sexe et l'origine, souligne une étude de l'Insee réalisée en 2007 et publiée vendredi.
En 2007, 361.000 immigrés de 15 ans ou plus étaient au chômage, d'après l'enquête Emploi de l'Institut national de la statistique.
Les immigrés (nés étrangers à l'étranger mais qui ont pu devenir Français) représentent ainsi 16% des chômeurs, alors qu'ils ne constituent que 9% de la population active (2,4 millions d'immigrés sur 27,8 millions d'actifs). Le taux de chômage parmi les immigrés (15,2%) est deux fois plus élevé que parmi les non-immigrés (7,3%).
Cet écart est en partie dû aux différences de qualifications. "Les immigrés sont plus nombreux à occuper des emplois peu ou non qualifiés et sont donc davantage exposés au chômage", explique l'Insee. Parmi les 30-64 ans, les immigrés actifs sont trois fois plus nombreux que les non-immigrés à ne posséder aucun diplôme (37% contre 12%).
Mais, à diplôme égal, les immigrés actifs, dont un quart sont diplômés de l'enseignement supérieur, demeurent plus souvent au chômage que les autres.
Ainsi, le taux de chômage de ces immigrés diplômés est près du triple de celui des autres actifs de niveau équivalent. "Les formations qu'ils ont pu suivre à l'étranger ne sont pas forcément reconnues en France", souligne Pascale Breuil (Insee) qui se dit "prudente sur la question des discriminations".
Les femmes immigrées sont également plus touchées par le chômage que les hommes immigrés (17,3% contre 13,5%) et elles travaillent plus fréquemment à temps partiel que les autres actives (34% contre 28%). Même constat chez les jeunes immigrés : 28% des 15-24 ans sont au chômage, contre 13% des 50 ans et plus.
L'Insee note également que les immigrés actifs nés dans l'Union européenne sont beaucoup moins exposés au chômage que les autres.
"Les immigrés qui viennent d'Espagne, d'Italie ou du Portugal, qui sont présents depuis plus longtemps en France", ont même un "taux de chômage inférieur" d'un point à celui des actifs non immigrés, précise Mme Breuil. À l'inverse, les natifs d'Algérie ou de Turquie ont un risque de chômage triple de celui des non-immigrés.
Globalement, 62% des immigrés occupent des emplois d'ouvriers ou d'employés, contre 51% des autres actifs ayant un emploi.
Les immigrés venus des pays d'Europe, autres que l'Espagne, l'Italie et le Portugal, sont davantages cadres ou professions intermédiaires.
Quant aux femmes immigrées, un tiers d'entre elles occupent des postes d'employées non qualifiées, contre une sur cinq pour les non immigrées.
Comme le reste de la population en emploi, les immigrés travaillent majoritairement dans le tertiaire (73%). Et dans des secteurs comme le nettoyage, les services domestiques et les entreprises de sécurité, plus de 20% de la main d'oeuvre est constituée d'immigrés.
L'Insee précise qu'en Ile-de-France, 69% des salariés des entreprises de nettoyage sont des immigrés.
source : yahoo.fr
En 2007, 361.000 immigrés de 15 ans ou plus étaient au chômage, d'après l'enquête Emploi de l'Institut national de la statistique.
Les immigrés (nés étrangers à l'étranger mais qui ont pu devenir Français) représentent ainsi 16% des chômeurs, alors qu'ils ne constituent que 9% de la population active (2,4 millions d'immigrés sur 27,8 millions d'actifs). Le taux de chômage parmi les immigrés (15,2%) est deux fois plus élevé que parmi les non-immigrés (7,3%).
Cet écart est en partie dû aux différences de qualifications. "Les immigrés sont plus nombreux à occuper des emplois peu ou non qualifiés et sont donc davantage exposés au chômage", explique l'Insee. Parmi les 30-64 ans, les immigrés actifs sont trois fois plus nombreux que les non-immigrés à ne posséder aucun diplôme (37% contre 12%).
Mais, à diplôme égal, les immigrés actifs, dont un quart sont diplômés de l'enseignement supérieur, demeurent plus souvent au chômage que les autres.
Ainsi, le taux de chômage de ces immigrés diplômés est près du triple de celui des autres actifs de niveau équivalent. "Les formations qu'ils ont pu suivre à l'étranger ne sont pas forcément reconnues en France", souligne Pascale Breuil (Insee) qui se dit "prudente sur la question des discriminations".
Les femmes immigrées sont également plus touchées par le chômage que les hommes immigrés (17,3% contre 13,5%) et elles travaillent plus fréquemment à temps partiel que les autres actives (34% contre 28%). Même constat chez les jeunes immigrés : 28% des 15-24 ans sont au chômage, contre 13% des 50 ans et plus.
L'Insee note également que les immigrés actifs nés dans l'Union européenne sont beaucoup moins exposés au chômage que les autres.
"Les immigrés qui viennent d'Espagne, d'Italie ou du Portugal, qui sont présents depuis plus longtemps en France", ont même un "taux de chômage inférieur" d'un point à celui des actifs non immigrés, précise Mme Breuil. À l'inverse, les natifs d'Algérie ou de Turquie ont un risque de chômage triple de celui des non-immigrés.
Globalement, 62% des immigrés occupent des emplois d'ouvriers ou d'employés, contre 51% des autres actifs ayant un emploi.
Les immigrés venus des pays d'Europe, autres que l'Espagne, l'Italie et le Portugal, sont davantages cadres ou professions intermédiaires.
Quant aux femmes immigrées, un tiers d'entre elles occupent des postes d'employées non qualifiées, contre une sur cinq pour les non immigrées.
Comme le reste de la population en emploi, les immigrés travaillent majoritairement dans le tertiaire (73%). Et dans des secteurs comme le nettoyage, les services domestiques et les entreprises de sécurité, plus de 20% de la main d'oeuvre est constituée d'immigrés.
L'Insee précise qu'en Ile-de-France, 69% des salariés des entreprises de nettoyage sont des immigrés.
source : yahoo.fr