Les importations algériennes continuent daugmenter. Durant les huit premiers mois de lannée 2011, elles se sont établies à 31,17 milliards de dollars, en hausse de 18,34 %, a indiqué, dimanche 25 septembre, le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes cité par lagence APS. A ce rythme, les importations devraient atteindre 47 milliards à la fin de lannée, un record absolu pour léconomie nationale.
Sur la même période, les exportations ont également bondi de 18,26 % à 47,14 milliards de dollars, tirées notamment par la hausse des prix du pétrole, qui a représenté 97,09 % des ventes de lAlgérie à létranger. Dans ce contexte, l'excédent de la balance commerciale est passé à 15,97 mds de dollars durant les huit premiers mois de 2011 contre 13,52 mds de dollars, en hausse de 18 % (2,4 mds de dollars), selon la même source.
Pour leur part, les exportations hors hydrocarbures, avec 1,37 md de dollars ou 3,91 % des exportations globales, enregistrent une forte hausse de 30,26 %. Cette évolution a été tirée principalement par les exportations des « produits bruts » avec 100 millions de dollars (+47,50 %), des « demi‑produits », avec 989 millions de dollars (+31,19 %), de l'« alimentation », avec 252 millions de dollars (+29,15 %) et des biens d'équipements industriels, de 32 millions de dollars (10 %), précise le Cnis.
La hausse des importations intervient alors que le gouvernement a pris depuis la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 une série de mesures destinées à réduire les achats à létranger. Il a introduit le crédit documentaire, supprimé le crédit à la consommation et dévalué discrètement le dinar afin de réduire le pouvoir dachat des ménages. Mais cette stratégie sest montrée inefficace. LAlgérie ne produit presque rien. Elle dépend de létranger pour se nourrir et séquiper. En labsence dune politique efficace de relance de la production interne, lAlgérie devrait continuer à dépendre des importations pendant encore plusieurs années.
Sur la même période, les exportations ont également bondi de 18,26 % à 47,14 milliards de dollars, tirées notamment par la hausse des prix du pétrole, qui a représenté 97,09 % des ventes de lAlgérie à létranger. Dans ce contexte, l'excédent de la balance commerciale est passé à 15,97 mds de dollars durant les huit premiers mois de 2011 contre 13,52 mds de dollars, en hausse de 18 % (2,4 mds de dollars), selon la même source.
Pour leur part, les exportations hors hydrocarbures, avec 1,37 md de dollars ou 3,91 % des exportations globales, enregistrent une forte hausse de 30,26 %. Cette évolution a été tirée principalement par les exportations des « produits bruts » avec 100 millions de dollars (+47,50 %), des « demi‑produits », avec 989 millions de dollars (+31,19 %), de l'« alimentation », avec 252 millions de dollars (+29,15 %) et des biens d'équipements industriels, de 32 millions de dollars (10 %), précise le Cnis.
La hausse des importations intervient alors que le gouvernement a pris depuis la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 une série de mesures destinées à réduire les achats à létranger. Il a introduit le crédit documentaire, supprimé le crédit à la consommation et dévalué discrètement le dinar afin de réduire le pouvoir dachat des ménages. Mais cette stratégie sest montrée inefficace. LAlgérie ne produit presque rien. Elle dépend de létranger pour se nourrir et séquiper. En labsence dune politique efficace de relance de la production interne, lAlgérie devrait continuer à dépendre des importations pendant encore plusieurs années.