«70% de léconomie de la région du Maroc oriental dépendent de la contrebande et nous estimons le chiffre daffaires moyen de cette activité à 6 milliards de dirhams par an. Le secteur informel emploie plus de 10*000 personnes et couvre lessentiel des besoins de consommation», indique, dans un récent rapport sur le commerce illicite, la Chambre de commerce, dindustrie et de services de Oujda.******
Oujda (Maroc) *
De notre envoyé spécial
Commerce illicite veut dire «produits algériens écoulés dans cette région est du royaume». Et pour obtenir un indice sur lampleur de «limportation» par les chemins détournés de la marchandise «made in Algeria», un tour au «souk el fellah» du boulevard Allal El Fassi, à Oujda, simpose. Sur les lieux, tout respire algérien, à commencer par la musique raï stridente qui vous accueille. Demblée, on est effarés par la présence du lait de vache et de la galette de Maghnia, des limonades lExquise et Hamoud Boualem, des yaourt et fromages portant toujours le prix en dinars, de leau minérale Mansourah * «Le souk porte bien son nom, nest-ce pas ?» lance notre ami Abderrahmane, sarcastique.
La semoule, la farine (taxées à 90% au Maroc contre seulement 5% en Algérie) lhuile de table, les ufs, les ustensiles, lélectroménager et lélectronique provenant dAlgérie des produits pour la plupart subventionnés par lEtat algérien sont fortement prisés, essentiellement pour leur prix. «Normal, la ménagère opte pour le moins cher», explique notre interlocuteur, nullement impressionné par notre air médusé. «Vous savez, il y a une sorte de Bourse entre les différents partenaires des deux côtés de la barrière.
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http://www.elwatan.com/actualite/le...les-marches-a-oujda-22-02-2012-160018_109.php
Oujda (Maroc) *
De notre envoyé spécial
Commerce illicite veut dire «produits algériens écoulés dans cette région est du royaume». Et pour obtenir un indice sur lampleur de «limportation» par les chemins détournés de la marchandise «made in Algeria», un tour au «souk el fellah» du boulevard Allal El Fassi, à Oujda, simpose. Sur les lieux, tout respire algérien, à commencer par la musique raï stridente qui vous accueille. Demblée, on est effarés par la présence du lait de vache et de la galette de Maghnia, des limonades lExquise et Hamoud Boualem, des yaourt et fromages portant toujours le prix en dinars, de leau minérale Mansourah * «Le souk porte bien son nom, nest-ce pas ?» lance notre ami Abderrahmane, sarcastique.
La semoule, la farine (taxées à 90% au Maroc contre seulement 5% en Algérie) lhuile de table, les ufs, les ustensiles, lélectroménager et lélectronique provenant dAlgérie des produits pour la plupart subventionnés par lEtat algérien sont fortement prisés, essentiellement pour leur prix. «Normal, la ménagère opte pour le moins cher», explique notre interlocuteur, nullement impressionné par notre air médusé. «Vous savez, il y a une sorte de Bourse entre les différents partenaires des deux côtés de la barrière.
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