Les Irakiens, débarrassés il y a huit ans de Saddam Hussein avec l'invasion américaine, ont observé avec satisfaction la chute de Mouammar Kadhafi, mais mettent en garde les Libyens contre les risques de violences et la duplicité supposée de leurs alliés occidentaux.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a été le premier jeudi à saluer publiquement l'annonce de la mort du colonel libyen et à faire le rapprochement avec les événements qui ont secoué l'Irak en 2003 et conduit à la fuite, l'arrestation et finalement à l'exécution par pendaison de Saddam Hussein.
"Nous saluons nos frères libyens et le Conseil (national) de transition à l'occasion de l'éviction du tyran Kadhafi, qui a dirigé la Libye pendant quatre décennies remplies d'oppression", a-t-il dit jeudi.
"La similitude du destin des tyrans d'Irak et de Libye est d'ailleurs la preuve de la capacité du peuple à vaincre les dictateurs, quelque longtemps qu'ils aient été au pouvoir", a-t-il souligné.
Nombre d'Irakiens de la rue lui donnent raison sur ce point: "Que cette image (de Kadhafi mourant, ndlr) soit une leçon pour les autres leaders et un message disant que rien ne peut barrer la route à la volonté du peuple", s'enflamme Abdelghafour Mohammed, un ancien officier de l'armée âgé de 60 ans de Mossoul (nord).
Salmane Dawoud, homme d'affaires bagdadi de 45 ans, juge également que "les présidents arabes devraient comprendre (...) que la présidence n'est pas pour la vie." Ceux qui "s'accrochent à leur siège et à leur autorité devraient passer par des élections. Sinon, leur avenir sera le même que celui de Kadhafi, Moubarak et Saddam".
Ahmed Jassim, un chef tribal de la province de Salaheddine (nord), estime également que "le meurtre de Mouammar Kadhafi est un grand événement qui secoue tout le monde arabe et est un point d'interrogation pour les leaders en crise avec leurs peuples comme cela se passe en Syrie et au Yémen".
"Cet évènement annonce une catastrophe dans le monde arabe, comme ce qui s'est produit en Irak et a continué depuis la chute de l'ancien régime en 2003", ajoute-t-il.
Echourouk
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a été le premier jeudi à saluer publiquement l'annonce de la mort du colonel libyen et à faire le rapprochement avec les événements qui ont secoué l'Irak en 2003 et conduit à la fuite, l'arrestation et finalement à l'exécution par pendaison de Saddam Hussein.
"Nous saluons nos frères libyens et le Conseil (national) de transition à l'occasion de l'éviction du tyran Kadhafi, qui a dirigé la Libye pendant quatre décennies remplies d'oppression", a-t-il dit jeudi.
"La similitude du destin des tyrans d'Irak et de Libye est d'ailleurs la preuve de la capacité du peuple à vaincre les dictateurs, quelque longtemps qu'ils aient été au pouvoir", a-t-il souligné.
Nombre d'Irakiens de la rue lui donnent raison sur ce point: "Que cette image (de Kadhafi mourant, ndlr) soit une leçon pour les autres leaders et un message disant que rien ne peut barrer la route à la volonté du peuple", s'enflamme Abdelghafour Mohammed, un ancien officier de l'armée âgé de 60 ans de Mossoul (nord).
Salmane Dawoud, homme d'affaires bagdadi de 45 ans, juge également que "les présidents arabes devraient comprendre (...) que la présidence n'est pas pour la vie." Ceux qui "s'accrochent à leur siège et à leur autorité devraient passer par des élections. Sinon, leur avenir sera le même que celui de Kadhafi, Moubarak et Saddam".
Ahmed Jassim, un chef tribal de la province de Salaheddine (nord), estime également que "le meurtre de Mouammar Kadhafi est un grand événement qui secoue tout le monde arabe et est un point d'interrogation pour les leaders en crise avec leurs peuples comme cela se passe en Syrie et au Yémen".
"Cet évènement annonce une catastrophe dans le monde arabe, comme ce qui s'est produit en Irak et a continué depuis la chute de l'ancien régime en 2003", ajoute-t-il.
Echourouk