Les Iraniens d’origine africaine, une communauté méconnue

Mehdiballe

Bladinaute averti
Le fait est souvent ignoré : on trouve une importante communauté d'origine africaine dans le sud de l'Iran. Le photographe irano-allemand Mahdi Ehsaei, qui a écrit un livre sur cette thématique (Afro-Iran, The Unknown Minority, Afro-Iran, la communauté inconnue), raconte qu’il a commencé à s'y intéresser après avoir assisté à… un match de football avec une équipe venue du Hormozgan, l’une des trente provinces iraniennes, située face au sultanat d’Oman. Il a raconté au site Quartz avoir été frappé par le fait que celui qui dirigeait les supporters de l'équipe était lui-même noir. La chanson qu’il faisait chanter était "plus africaine qu'iranienne".

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« Certaines sources font remonter ces origines à des commerçants portugais qui auraient amené, il y a 500 ans, des milliers d'Africains dans le sud de l'Iran. Entre le XVIIIe et le XXe siècle, "les négociants arabes du Golfe – sous la houlette du sultanat d’Oman, qui contrôlait de vastes régions bordant l’océan Indien – amenaient des esclaves en Iran depuis le nord et le nord-est du continent africain, notamment la Tanzanie (Zanzibar), le Kenya, l'Ethiopie et la Somalie", observe de son côté middleeasteye.net. Aujourd'hui, nombre de leurs descendants s'appellent al-Habasha, terme signifiant "Ethiopie" en arabe.«
 
Les portugais auraient fait le tour de l'Afrique pour éventuellement trouver des esclaves sur la côte est puis de trouver d'éventuels acheteurs en Iran ?
La traite atlantique était plus rentable et moins risquée.
Si des africains ont été vendus en Iran, ce ne peut être que le fait de négociants arabes.
 
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