Les islamistes boycottent le congrès de l’AMLAC : Le débat sur l’avortement...

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Les islamistes boycottent le congrès de l’AMLAC : Le débat sur l’avortement clandestin se fait avec le soutien du ministre de la Santé et sans Bassima Haqqaoui

«L’avortement est un problème de santé publique et de société». «La philosophie pénale marocaine doit mettre fin à l’incrimination de l’avortement». «Il faut faire du débat sur l’avortement une priorité au Parlement».

«Les grossesses non désirées sont l’affaire des femmes et des hommes». Ce mardi 12 juin, derrière les murs de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, à l’occasion de l’ouverture des travaux du 2ème congrès de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) que préside Pr Chafiq Chraïbi, les déclarations et petites phrases ont donné le ton. Le débat sur la lutte contre l’avortement clandestin et la légalisation de l’interruption de grossesse commence à peine au Maroc mais pour certains décideurs institutionnels et politiques «il n’est plus question de faire la politique de l’autruche et s’abonner à l’hypocrisie sociale ambiante».

Pourtant ce mardi matin, les absents ont fait le choix de l’hypocrisie sociale. La ministre islamiste de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, Bassima Haqqaoui –dont on connaît la farouche opposition à l’avortement qu’elle voudrait soumettre à référendum- n’a répondu à aucune des nombreuses sollicitations de l’association qui l’a pourtant invitée à la séance d’ouverture de son congrès.

Et si la plupart des partis ont délégué un représentant pour assister au panel consacré aux points de vue des formations politiques sur la question de l’avortement, le PJD n’avait pas, à l’heure où nous mettions sous presse, confirmé sa présence. Etrange position d’un parti politique qui, il y a deux ans et alors qu’il était sur les bancs de l’opposition, avait organisé, sous la Coupole, un débat sur l’avortement clandestin en invitant Chafiq Chraïbi et son association sur la lutte contre l’avortement clandestin !

http://www.libe.ma/Les-islamistes-b...-fait-avec-le-soutien-du-ministre_a28112.html
 
et que font les islamistes à part boycotter?
Quand on demande de faire des compagnes de sensibilisation surtout au lycée et collège(éducation sexuelle ,contraception, preservatif ........)
ils nous accuse d'inciter les jeunes à la débauche
et qu'en est_il des filles violées?les victimes d'incestes?
continuez votre politique d'autruche
 
et que font les islamistes à part boycotter?
Quand on demande de faire des compagnes de sensibilisation surtout au lycée et collège(éducation sexuelle ,contraception, preservatif ........)
ils nous accuse d'inciter les jeunes à la débauche
et qu'en est_il des filles violées?les victimes d'incestes?
continuez votre politique d'autruche


Ils étaient déjà plus ou moins contre le fait de supprimer/changer la loi qui obligeait la fille violée à se marier avec son violeur....

Que veux-tu attendre d'ordures de cet acabit ?
 
salam

Des partis politiques ouvrent le débat sur l’avortement et appellent à l’adoption d’une loi-cadre : Paroles de femmes députées

L’avortement est-il une affaire politique ? C’est toute la question qui a plané mardi 12 juin lors d’un débat organisé à Rabat par l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin qui réunissait son 2ème congrès.

L’avortement clandestin est en tout cas une question qui embarrasse quelques-uns de ces partis qui ont préféré se faire porter pâles au débat de l’AMLAC. Les islamistes du PJD, leurs proches alliés de l’Istiqlal, le Mouvement populaire mais aussi le Rassemblement national des indépendants ont laissé ce 12 juin leurs chaises désespérément vides.

«L’avortement clandestin n’est ni une question politique ni une affaire religieuse. C’est un drame social qui affecte des milliers de jeunes filles, de mineures, de femmes qui n’ont d’autres choix que d’y avoir recours en prenant le risque d’y laisser leur vie. C’est cela un avortement effectué hors du système de santé !», s’indigne une participante au congrès de l’AMLAC.

Des partis politiques ont fort heureusement accepté l’invitation de l’Association de lutte contre l’avortement clandestin. Des députées représentant l’Union socialiste des forces populaires, le PPS, le PAM ou encore l’Union constitutionnelle sont venues dire la position de leurs familles politiques respectives sur la question.

Elles se sont aussi et surtout engagées à réfléchir et à s’impliquer dans l’élaboration d’une proposition de loi visant à réglementer l’interruption médicale de grossesse et ont appelé à l’adoption d’une loi cadre.

Une loi existe, elle est particulièrement permissive et porte atteinte à la dignité de la Marocaine en plus de priver de liberté les professionnels de santé. Au Maroc, des médecins continuent d’être emprisonnés pour avoir procédé à un avortement. Des femmes en situation de grossesse non désirée meurent parce que victimes d’un avortement effectué dans des conditions sanitaires déplorables.

http://www.libe.ma/Des-partis-polit...d-une-loi-cadre-Paroles-de-femmes_a28144.html
 
Ils étaient déjà plus ou moins contre le fait de supprimer/changer la loi qui obligeait la fille violée à se marier avec son violeur....

Que veux-tu attendre d'ordures de cet acabit ?

Quelle malhonnêteté intellectuelle....
C'est bien évidemment faux, Khalfi s'était exprimé sur la question.

Je regrette que le PJD n'ait pas été présent, il avait pourtant été là au dernier congrès, c'est un grave sujet de société dont il faut parler.

Je constate néanmoins comme toujours qu'on insulte le PJD alors qu'il est bien précisé que d'autres partis n'étaient pas non plus présent.
 
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