Une enquête de l'Apec montre que 37 % des diplômés 2013 de niveau bac + 5 n'ont toujours pas trouvé d'emploi : presque un record historique.
Les jeunes les plus diplômés peinent, eux aussi, à s'insérer sur le marché du travail : au printemps dernier, un tiers de la promotion 2013 n'avait toujours pas décroché de premier emploi, selon l'enquête annuelle de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Moins d'un an après leur sortie de l'enseignement supérieur, 37 % des diplômés 2013 de niveau bac +5 et plus étaient toujours sans emploi, 29 % n'avaient pas encore signé le moindre contrat. Les 63 % restant étaient en emploi, un niveau stable par rapport aux diplômés 2012.
Ce taux d'emploi, en fort recul par rapport aux promotions 2010 (72 %) et 2011 (70 %), est proche du plus bas niveau (60 %) enregistré au début de la crise par les diplômés 2009. "Ce taux d'emploi n'est pas bon, certes, mais il reste très supérieur à celui des autres jeunes", nuance le directeur général de l'Apec, Jean-Marie Marx, pour qui "le diplôme reste un passeport pour l'emploi". Il attribue ce mauvais résultat à "la situation économique", rappelant que "les jeunes diplômés en 2013 sont arrivés sur le marché du travail fin 2013 et début 2014 dans un contexte de croissance quasi nulle". Cette morosité pourrait perdurer, selon M. Marx : "Il y a fort à parier que la promo 2014 se retrouve dans les mêmes eaux en termes d'insertion."
Les doctorats en détresse
L'étude de l'Apec relève tout de même un motif de satisfaction : parmi les jeunes diplômés en emploi, la part de CDI atteint 59 %, son plus haut niveau depuis 2008. En 2009, cette proportion était descendue à 46 %. Cette tendance est une "conséquence de la baisse des recrutements dans la fonction publique", qui a beaucoup recours aux contrats temporaires, explique l'Apec. La part de jeunes diplômés en (...)
yahoo
Les jeunes les plus diplômés peinent, eux aussi, à s'insérer sur le marché du travail : au printemps dernier, un tiers de la promotion 2013 n'avait toujours pas décroché de premier emploi, selon l'enquête annuelle de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Moins d'un an après leur sortie de l'enseignement supérieur, 37 % des diplômés 2013 de niveau bac +5 et plus étaient toujours sans emploi, 29 % n'avaient pas encore signé le moindre contrat. Les 63 % restant étaient en emploi, un niveau stable par rapport aux diplômés 2012.
Ce taux d'emploi, en fort recul par rapport aux promotions 2010 (72 %) et 2011 (70 %), est proche du plus bas niveau (60 %) enregistré au début de la crise par les diplômés 2009. "Ce taux d'emploi n'est pas bon, certes, mais il reste très supérieur à celui des autres jeunes", nuance le directeur général de l'Apec, Jean-Marie Marx, pour qui "le diplôme reste un passeport pour l'emploi". Il attribue ce mauvais résultat à "la situation économique", rappelant que "les jeunes diplômés en 2013 sont arrivés sur le marché du travail fin 2013 et début 2014 dans un contexte de croissance quasi nulle". Cette morosité pourrait perdurer, selon M. Marx : "Il y a fort à parier que la promo 2014 se retrouve dans les mêmes eaux en termes d'insertion."
Les doctorats en détresse
L'étude de l'Apec relève tout de même un motif de satisfaction : parmi les jeunes diplômés en emploi, la part de CDI atteint 59 %, son plus haut niveau depuis 2008. En 2009, cette proportion était descendue à 46 %. Cette tendance est une "conséquence de la baisse des recrutements dans la fonction publique", qui a beaucoup recours aux contrats temporaires, explique l'Apec. La part de jeunes diplômés en (...)
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