Aznavour, Mitchell, Hallyday : les “jeunes créateurs”
les plus aidés en 2015
Les albums de Chimène Badi, Charles Aznavour, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday ont été parmi les plus aidés par la SCPP, société de producteurs de musique, en 2015, grâce à un fonds d’aide que l’ancienne ministre de la Culture Catherine Tasca définissait comme destiné à “aider les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus”.
Après Johnny Hallyday en 2014, Chimène Badi en 2015. L’album de la chanteuse Au-delà des maux est celui qui a reçu l’aide la plus importante de la part de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), avec 184 912 euros. Une jolie enveloppe, fruit d’une aide à la création artistique fortement dévoyée par la société.
Tiré d’une partie des revenus censés revenir aux producteurs, ce fonds d’aide prévu par la loi a pour but de répondre à une logique autre que le seul principe de rentabilité. Seulement, la SCPP, par un mécanisme appelé “droit de tirage”, réserve la majorité de ces aides aux artistes confirmés.
Universal, le producteur de Chimène Badi, est la société la mieux dotée, avec plus de 3 millions d’euros d’aide. Devant Sony (1,5 million) et Warner (1,4 million), les autres majors. Trois sociétés qui siègent également au conseil d’administration de la SCPP et qui ont participé à la mise en place d’un système dont elles profitent largement.
Les majors se partagent les deux tiers du gâteau. Ainsi, en 2015, hormis l’album des Enfoirés, historiquement bien aidé, les aides les plus importantes étaient toutes destinées à des albums produits par les majors
:
http://www.lelanceur.fr/aznavour-mitchell-hallyday-les-jeunes-createurs-les-plus-aides-en-2015/
Les albums de Chimène Badi, Charles Aznavour, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday ont été parmi les plus aidés par la SCPP, société de producteurs de musique, en 2015, grâce à un fonds d’aide que l’ancienne ministre de la Culture Catherine Tasca définissait comme destiné à “aider les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus”.
Après Johnny Hallyday en 2014, Chimène Badi en 2015. L’album de la chanteuse Au-delà des maux est celui qui a reçu l’aide la plus importante de la part de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), avec 184 912 euros. Une jolie enveloppe, fruit d’une aide à la création artistique fortement dévoyée par la société.
Tiré d’une partie des revenus censés revenir aux producteurs, ce fonds d’aide prévu par la loi a pour but de répondre à une logique autre que le seul principe de rentabilité. Seulement, la SCPP, par un mécanisme appelé “droit de tirage”, réserve la majorité de ces aides aux artistes confirmés.
Universal, le producteur de Chimène Badi, est la société la mieux dotée, avec plus de 3 millions d’euros d’aide. Devant Sony (1,5 million) et Warner (1,4 million), les autres majors. Trois sociétés qui siègent également au conseil d’administration de la SCPP et qui ont participé à la mise en place d’un système dont elles profitent largement.
Les majors se partagent les deux tiers du gâteau. Ainsi, en 2015, hormis l’album des Enfoirés, historiquement bien aidé, les aides les plus importantes étaient toutes destinées à des albums produits par les majors
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