Obama : les jeunes Noirs ne doivent pas rêver "seulement de basketteurs ou de rappeurs"
Il nous faut un nouvel état d'esprit, de nouvelles dispositions, parce que la façon dont nous avons intériorisé le sens des limites est l'un des héritages les plus durables et les plus dommageables de la discrimination." Le premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama, s'est adressé à la communauté afro-américaine, jeudi 16 juillet, pour l'inviter à stimuler l'ambition de ses enfants
."Comment autant de gens au sein de notre communauté peuvent-ils attendre si peu d'eux-mêmes", s'est-il interrogé dans un discours prononcé à New York à l'occasion du centenaire de la NAACP (Association nationale pour l'avancement des gens de couleur). "Nous avons besoin du même engagement, du même sens de l'urgence, du même sens du sacrifice pour surmonter les obstacles d'aujourd'hui", a poursuivi le président, évoquant les militants de la doyenne des organisations de défense des droits civiques qui se sont attaqués il y a cinquante ans à la ségrégation.
"JE VEUX QU'ILS AIENT ENVIE DE SIÉGER À LA COUR SUPRÊME"
"L'éducation est la clé d'un avenir meilleur", a assuré Barack Obama, selon qui les parents se doivent de forcer leurs enfants à renoncer à leurs consoles de jeux, à se coucher à des heures raisonnables et à rêver d'autre chose que des stars du basket et du rap. "Nos enfants ne peuvent pas tous vouloir devenir le prochain LeBron (James) ou Lil Wayne. Je veux qu'ils aient envie de devenir scientifiques ou ingénieurs, médecins ou enseignants, pas seulement basketteurs ou rappeurs. Je veux qu'ils aient envie de siéger à la Cour suprême. Je veux qu'ils aient envie de devenir président des Etats-Unis."
Sa propre vie, a-t-il expliqué, aurait pu prendre une tout autre tournure si sa mère ne l'avait pas stimulé. "Cette mère m'a donné l'amour. Elle m'a poussé et a pris mon éducation à cur. Elle m'a appris à distinguer le bien du mal. Grâce à elle, j'ai pu tirer le meilleur de mes capacités. J'ai pu profiter de mes opportunités. J'ai pu profiter au mieux de la vie."
http://www.lemonde.fr/ameriques/art...-des-jeunes-afro-americains_1219789_3222.html
Il nous faut un nouvel état d'esprit, de nouvelles dispositions, parce que la façon dont nous avons intériorisé le sens des limites est l'un des héritages les plus durables et les plus dommageables de la discrimination." Le premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama, s'est adressé à la communauté afro-américaine, jeudi 16 juillet, pour l'inviter à stimuler l'ambition de ses enfants
."Comment autant de gens au sein de notre communauté peuvent-ils attendre si peu d'eux-mêmes", s'est-il interrogé dans un discours prononcé à New York à l'occasion du centenaire de la NAACP (Association nationale pour l'avancement des gens de couleur). "Nous avons besoin du même engagement, du même sens de l'urgence, du même sens du sacrifice pour surmonter les obstacles d'aujourd'hui", a poursuivi le président, évoquant les militants de la doyenne des organisations de défense des droits civiques qui se sont attaqués il y a cinquante ans à la ségrégation.
"JE VEUX QU'ILS AIENT ENVIE DE SIÉGER À LA COUR SUPRÊME"
"L'éducation est la clé d'un avenir meilleur", a assuré Barack Obama, selon qui les parents se doivent de forcer leurs enfants à renoncer à leurs consoles de jeux, à se coucher à des heures raisonnables et à rêver d'autre chose que des stars du basket et du rap. "Nos enfants ne peuvent pas tous vouloir devenir le prochain LeBron (James) ou Lil Wayne. Je veux qu'ils aient envie de devenir scientifiques ou ingénieurs, médecins ou enseignants, pas seulement basketteurs ou rappeurs. Je veux qu'ils aient envie de siéger à la Cour suprême. Je veux qu'ils aient envie de devenir président des Etats-Unis."
Sa propre vie, a-t-il expliqué, aurait pu prendre une tout autre tournure si sa mère ne l'avait pas stimulé. "Cette mère m'a donné l'amour. Elle m'a poussé et a pris mon éducation à cur. Elle m'a appris à distinguer le bien du mal. Grâce à elle, j'ai pu tirer le meilleur de mes capacités. J'ai pu profiter de mes opportunités. J'ai pu profiter au mieux de la vie."
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