salam
Joindre lutile à lagréable
«Cest décidé, cette année pas question de flemmarder deux mois durant, je vais décrocher un job», une façon pour Salah, un adolescent de 16 ans, de franchir un nouveau pas vers lâge adulte. Lannonce a été faite à sa maman qui en a ressenti beaucoup de fierté. «Jusquici, les vacances étaient synonymes de farniente voire doisiveté et quand on ne voyage pas, jai du mal à lintéresser à autre chose quà sa console de jeux.
Cela me ravit de savoir quil se rendra utile». Salah semble fort motivé : «Au moins on ne me demandera pas des comptes quand je financerai moi-même le téléphone portable de mon choix».
Le cas de Salah résume bien les motivations de beaucoup dadolescents qui, las de buter contre le refus de leurs parents, semblent avoir trouvé la parade.
«Ils rechignent tout le temps quand je leur demande plus dargent de poche, maintenant au moins je serai autonome», a déclaré pour sa part Ilham. Et dajouter fièrement : «Moi, je nattends pas les vacances dété pour travailler. Tout au long de lannée entre baby-sitting et cours de soutien scolaire à domicile, je ne chôme jamais».
Quant à Amine, il se rappelle que déjà à lâge de 8-10 ans, ses parents essayaient de le sensibiliser à la valeur de largent quon devrait mériter : «On se bousculait mes frères et moi pour laver la voiture ou passer laspirateur ; des corvées certes, mais qui nous rapportaient nos premiers dirhams».
http://www.libe.ma/Les-jobs-d-ete-pour-mieux-responsabiliser-les-jeunes_a40200.html
Joindre lutile à lagréable
«Cest décidé, cette année pas question de flemmarder deux mois durant, je vais décrocher un job», une façon pour Salah, un adolescent de 16 ans, de franchir un nouveau pas vers lâge adulte. Lannonce a été faite à sa maman qui en a ressenti beaucoup de fierté. «Jusquici, les vacances étaient synonymes de farniente voire doisiveté et quand on ne voyage pas, jai du mal à lintéresser à autre chose quà sa console de jeux.
Cela me ravit de savoir quil se rendra utile». Salah semble fort motivé : «Au moins on ne me demandera pas des comptes quand je financerai moi-même le téléphone portable de mon choix».
Le cas de Salah résume bien les motivations de beaucoup dadolescents qui, las de buter contre le refus de leurs parents, semblent avoir trouvé la parade.
«Ils rechignent tout le temps quand je leur demande plus dargent de poche, maintenant au moins je serai autonome», a déclaré pour sa part Ilham. Et dajouter fièrement : «Moi, je nattends pas les vacances dété pour travailler. Tout au long de lannée entre baby-sitting et cours de soutien scolaire à domicile, je ne chôme jamais».
Quant à Amine, il se rappelle que déjà à lâge de 8-10 ans, ses parents essayaient de le sensibiliser à la valeur de largent quon devrait mériter : «On se bousculait mes frères et moi pour laver la voiture ou passer laspirateur ; des corvées certes, mais qui nous rapportaient nos premiers dirhams».
http://www.libe.ma/Les-jobs-d-ete-pour-mieux-responsabiliser-les-jeunes_a40200.html