Les locaux du site d'information Rue89 cambriolés

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Les nouveaux locaux parisiens du site d'informations Rue89.com, dans le XXe arrondissement, ont été cambriolés dans la nuit de samedi à dimanche pour la deuxième fois, a indiqué à l'AFP Blandine Grosjean, rédactrice en chef adjointe.

Une vingtaine d'ordinateurs ont été volés, notamment celui du cofondateur du site et directeur Pierre Haski et celui d'un enquêteur du site d'infos, François Krug.

La police s'est rendue sur place pour les premières constatations. "La 2eme DPJ (Division de Police judiciaire) est actuellement sur place", a précisé la rédaction sur son site.

"Le ou les cambrioleurs ont défoncé la porte en bois de la rédaction, situé au premier étage d'un immeuble de bureaux en principe sécurisé, géré par la ville de Paris. On ignore encore comment les voleurs ont pu pénétrer dans l'immeuble, qui abrite surtout des start-up technologiques", indique Rue89.

Selon Blandine Grosjean, qui assurait la permanence ce week-end et a découvert le cambriolage dimanche matin, les portes ont été fracturées à l'aide d'un extincteur.

"Même s'il intervient dans un contexte politique lourd, avec le vol de plusieurs ordinateurs de journalistes enquêtant sur l'affaire Bettencourt, et les polémiques sur la surveillance des journalistes, il n'est pas possible, à ce stade, de dire s'il s'agit d'un simple cambriolage crapuleux, d'une tentative de mettre la main sur des données ou simplement de nous intimider", tient à préciser Rue89.

Il y a dix jours, les locaux, qui n'ont pas de plaque les identifiant, avaient déjà fait fait l'objet d'une tentative de vol, a précisé Blandine Grosjean.

Ce n'est pas la première fois que Rue89 est cambriolée depuis son lancement en mai 2007. "A deux reprises, en août 2007 et en mars 2010, nos locaux (à leur précédente adresse) ont été +visités+", relève Rue89.

Le site Rue89 a été lancé en 2007 par quatre anciens de Libération (Pierre Haski, Pascal Riché, Laurent Mauriac et Arnaud Aubron).

AFP
 

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Cambriolage des locaux de Rue89: deux personnes interpellées

Deux personnes ont été interpellées, soupçonnées d'avoir cambriolé le 21 novembre des locaux parisiens du site d'informations Rue89 où plus d'une vingtaine d'ordinateurs et du matériel avaient été volés, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.

Les deux hommes, âgés de 18 et 20 ans, ont été arrêtés lundi après-midi dans le XXe arrondissement de Paris. Ils étaient mardi en garde à vue dans le Xe arrondissement, a-t-on précisé de même source.

L'affaire avait été confiée au 2e district de police judiciaire. Les deux hommes, connus des services de police, ont été identifiés par les policiers du XXe arrondissement, "qui ont reconnu les deux cambrioleurs grâce aux photos tirées de la vidéosurveillance", a indiqué la même source.

Les nouveaux locaux parisiens de Rue89.com avaient été cambriolés dans la nuit du 20 et 21 novembre dans le XXe arrondissement. Près de vingt ordinateurs avaient été volés, notamment ceux du cofondateur et directeur de ce média, Pierre Haski.

Plusieurs rédactions ou organes de presse ont été la cible de vols d'ordinateurs depuis octobre, notamment ceux de journalistes travaillant sur l'affaire Bettencourt.

La police judiciaire parisienne a été chargée des trois enquêtes concernant les cambriolages et les vols d'ordinateurs aux rédactions du magazine Le Point, du site d'informations Mediapart et du journaliste du Monde Gérard Davet.

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) avait expliqué le 27 octobre ne pas croire à un "simple hasard" face à cette série de vols.

Le site Rue89 avait été prudent après ce cambriolage en expliquant que malgré le contexte, il n'était "pas possible de dire s'il s'agissait d'un cambriolage crapuleux ou d'une tentative de mettre la main sur des données ou simplement de nous intimider".

"Certains ont voulu clairement suggérer un complot politique et s'étaient laissé aller à espérer un nouveau Watergate. L'histoire est évidemment moins romanesque", a réagi mardi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux lors d'un point presse.

"En réalité, il ne s'agissait que d'un vol crapuleux, opéré par des délinquants de quartiers", a-t-il assuré. "C'est donc une bonne nouvelle", a ajouté Brice Hortefeux.

AFP
 
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