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Les manchots à jugulaire se font de plus en plus rares sur les îles Shetland du Sud, en Antarctique. Une équipe de chercheurs du Musée dhistoire naturelle de Madrid a ainsi entrepris diverses expéditions sur larchipel au cours des deux dernières décennies.
Loccasion idéale pour mettre en exergue sur ce laps de temps lévolution de la population de ces volatiles. Létude a consisté à marquer, compter et prélever des échantillons dADN de manchots durant les saisons de nidification. Grâce à ce protocole et en comptant le nombre de poussin les années suivantes, les scientifiques ont pu également évaluer le succès de reproduction des oiseaux.
Les résultats, parus dans la revue Polar Biology, montrent une baisse inquiétante du nombre de manchots sur larchipel de plus dun tiers au cours des 20 dernières années. Selon les chercheurs, ce déclin est en grande partie lié à la disparition du krill de lAntarctique, base alimentaire des oiseaux. Cette petite crevette denviron 6 centimètres de long est considérée comme lune des espèces la plus abondante de la planète.
Toutefois, le réchauffement des eaux et la disparition progressive de la banquise, amènent davantage de baleines et de phoques à consommer le Krill dans les eaux polaires rivalisant avec les populations endémiques.
Privés dune partie de leurs ressources alimentaires, les manchots à jugulaire ont de grandes difficultés à affronter la rude période hivernale.
Les jeunes, se développent difficilement et se retrouvent impuissants lors de la saison de reproduction. Malgré ce tableau alarmant, les chercheurs se montrent assez confiants quant au futur des oiseaux si des mesures sont adoptées pour mieux les protéger. Ils préconisent ainsi notamment la constitution dun périmètre au-delà duquel les touristes ne peuvent plus accéder.
Les îles Shetland du Sud, archipel le plus visité dAntarctique, amènent chaque année un grand nombre de visiteurs susceptibles de déranger les oiseaux ou de leur transmettre des maladies. En surveillant de près la population, les scientifiques savèrent capables de conseiller les autorités gouvernementales sur les initiatives de protections locales à entreprendre.
source:Libération
Les manchots à jugulaire se font de plus en plus rares sur les îles Shetland du Sud, en Antarctique. Une équipe de chercheurs du Musée dhistoire naturelle de Madrid a ainsi entrepris diverses expéditions sur larchipel au cours des deux dernières décennies.
Loccasion idéale pour mettre en exergue sur ce laps de temps lévolution de la population de ces volatiles. Létude a consisté à marquer, compter et prélever des échantillons dADN de manchots durant les saisons de nidification. Grâce à ce protocole et en comptant le nombre de poussin les années suivantes, les scientifiques ont pu également évaluer le succès de reproduction des oiseaux.
Les résultats, parus dans la revue Polar Biology, montrent une baisse inquiétante du nombre de manchots sur larchipel de plus dun tiers au cours des 20 dernières années. Selon les chercheurs, ce déclin est en grande partie lié à la disparition du krill de lAntarctique, base alimentaire des oiseaux. Cette petite crevette denviron 6 centimètres de long est considérée comme lune des espèces la plus abondante de la planète.
Toutefois, le réchauffement des eaux et la disparition progressive de la banquise, amènent davantage de baleines et de phoques à consommer le Krill dans les eaux polaires rivalisant avec les populations endémiques.
Privés dune partie de leurs ressources alimentaires, les manchots à jugulaire ont de grandes difficultés à affronter la rude période hivernale.
Les jeunes, se développent difficilement et se retrouvent impuissants lors de la saison de reproduction. Malgré ce tableau alarmant, les chercheurs se montrent assez confiants quant au futur des oiseaux si des mesures sont adoptées pour mieux les protéger. Ils préconisent ainsi notamment la constitution dun périmètre au-delà duquel les touristes ne peuvent plus accéder.
Les îles Shetland du Sud, archipel le plus visité dAntarctique, amènent chaque année un grand nombre de visiteurs susceptibles de déranger les oiseaux ou de leur transmettre des maladies. En surveillant de près la population, les scientifiques savèrent capables de conseiller les autorités gouvernementales sur les initiatives de protections locales à entreprendre.
source:Libération