amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Lareleve.ma
Si la tendance est à la sveltesse, beaucoup de Marocaines continuent de rêver de rondeurs sexy. Elles n'hésitent devant rien pour en avoir, quitte à se bourrer de substances dangereuses.
Nombre de Marocaines sont à la recherche de solutions miracles pour combattre la maigreur ou gagner des rondeurs dont la nature les a privées.
Après les stimulants de l'appétit, elles ont jeté leur dévolu sur "Dardak". C'est d'ailleurs à cette pilule "magique" qui fait gagner plusieurs kilos en quelques jours que le quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki consacre un grand papier dans son édition de ce jeudi 21 août.
Le journal écrit que "Dardak", prononcé "derdeg" par les Marocains, occasionne des maladies graves. Selon une pharmacienne contactée par le journal, ces comprimés contiennent de la dexaméthasone, un corticoïde utilisé comme principe actif dans certains anti-inflammatoires et anti-allergiques. L'utilisation de cette substance sans avis médical entraîne un certain nombre de maladies graves, telles que le diabète, l'hypertension, l'ostéoporose, l'arthrose et l'asthme.
Paroles de consommatrices
Des femmes ayant utilisé "Dardak" sont divisées : il y en a celles qui expriment une totale satisfaction des résultats obtenus après la consommation du produit et celles qui maudissent le jour où elles ont décidé d'en acheter.
L'une de ces dernières affirme qu'elle a pris "Dardak" pour une certaine période, mais quand elle a cessé d'en consommer, elle s'est retrouvée avec une peau flasque et distendue, des amas de graisse disgracieux et une fatigue générale permanente.
Une autre utilisatrice, qui a déclaré avoir eu recours à la pilule magique pour gagner ces formes galbées tant appréciées des hommes, a eu la mauvaise surprise de constater une pilosité excessive sur son visage, un changement du timbre de sa voix devenue plutôt rauque, en plus de vertiges, de palpitations et de l'obésité dont elle souffre à présent.
Une adepte de "Dardak" a révélé une autre forme d'utilisation de cette pilule : elle consomme le produit miracle pilé et administré sous forme de suppositoires pour faire grossir ses fesses. Elle ne peut plus s'en passer, sachant qu'elle ne peut ni dormir normalement, ni marcher de longues distances, en plus du diabète, de l'hypertension et de la gastrite.
Pour ce qui est du prix, on apprend que le produit "d'origine", fabriqué en Espagne, est vendu à 100 DH alors que le produit made in Morocco est à moitié prix.
Alors que les autorités sanitaires de par le monde mettent en garde contre les dangers de l'obésité, certaines femmes marocaines, parfois même des hommes, continuent de faire l'impossible pour combattre la maigreur.
Culturellement convoité, l'embonpoint est recherché au risque de développer les maladies les plus graves. Cela dit, on est en droit de se poser des questions sur la responsabilité des services sanitaires quand on constate qu'un produit aussi dangereux que la dexaméthasone, utilisé pour engraisser les animaux destinés à l'abattage, est en vente libre chez les herboristes et dans les magasins de produits de beauté.
Si la tendance est à la sveltesse, beaucoup de Marocaines continuent de rêver de rondeurs sexy. Elles n'hésitent devant rien pour en avoir, quitte à se bourrer de substances dangereuses.
Nombre de Marocaines sont à la recherche de solutions miracles pour combattre la maigreur ou gagner des rondeurs dont la nature les a privées.
Après les stimulants de l'appétit, elles ont jeté leur dévolu sur "Dardak". C'est d'ailleurs à cette pilule "magique" qui fait gagner plusieurs kilos en quelques jours que le quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki consacre un grand papier dans son édition de ce jeudi 21 août.
Le journal écrit que "Dardak", prononcé "derdeg" par les Marocains, occasionne des maladies graves. Selon une pharmacienne contactée par le journal, ces comprimés contiennent de la dexaméthasone, un corticoïde utilisé comme principe actif dans certains anti-inflammatoires et anti-allergiques. L'utilisation de cette substance sans avis médical entraîne un certain nombre de maladies graves, telles que le diabète, l'hypertension, l'ostéoporose, l'arthrose et l'asthme.
Paroles de consommatrices
Des femmes ayant utilisé "Dardak" sont divisées : il y en a celles qui expriment une totale satisfaction des résultats obtenus après la consommation du produit et celles qui maudissent le jour où elles ont décidé d'en acheter.
L'une de ces dernières affirme qu'elle a pris "Dardak" pour une certaine période, mais quand elle a cessé d'en consommer, elle s'est retrouvée avec une peau flasque et distendue, des amas de graisse disgracieux et une fatigue générale permanente.
Une autre utilisatrice, qui a déclaré avoir eu recours à la pilule magique pour gagner ces formes galbées tant appréciées des hommes, a eu la mauvaise surprise de constater une pilosité excessive sur son visage, un changement du timbre de sa voix devenue plutôt rauque, en plus de vertiges, de palpitations et de l'obésité dont elle souffre à présent.
Une adepte de "Dardak" a révélé une autre forme d'utilisation de cette pilule : elle consomme le produit miracle pilé et administré sous forme de suppositoires pour faire grossir ses fesses. Elle ne peut plus s'en passer, sachant qu'elle ne peut ni dormir normalement, ni marcher de longues distances, en plus du diabète, de l'hypertension et de la gastrite.
Pour ce qui est du prix, on apprend que le produit "d'origine", fabriqué en Espagne, est vendu à 100 DH alors que le produit made in Morocco est à moitié prix.
Alors que les autorités sanitaires de par le monde mettent en garde contre les dangers de l'obésité, certaines femmes marocaines, parfois même des hommes, continuent de faire l'impossible pour combattre la maigreur.
Culturellement convoité, l'embonpoint est recherché au risque de développer les maladies les plus graves. Cela dit, on est en droit de se poser des questions sur la responsabilité des services sanitaires quand on constate qu'un produit aussi dangereux que la dexaméthasone, utilisé pour engraisser les animaux destinés à l'abattage, est en vente libre chez les herboristes et dans les magasins de produits de beauté.