les marocchinates

Les viols commis par les goumiers marocains après la bataille du mont Cassin ont donné naissance au terme « marocchinate » (littéralement « marocanisés », dans le sens de « violé(e)s par des Marocains »[3]). « Marocchinare » (« marocaniser »), a pris la signification de « violer » dans l'expression populaire italienne.

Mais ce phénomène n’est pas né dans cette seule région de l'Italie : la première mention de viols commis par des goumiers date du 11 décembre 1943. Selon l'historien français Jean-Christophe Notin[4], il s'agit des « premiers échos des comportements réels, ou plus souvent imaginaires, dont les Marocains devaient être accusés ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_1944_en_Ciociarie
 
quand on tombe sur ce genre de témoignage on se demande si le mot rancune éxiste dans le dictionnaire italien

Le rapport du capitaine Umberto Pittali daté du 28 mai 1944 archivé par l'Archivio Storico del Ministero degli Affari Esteri (ASMAE - « Archives historiques du Ministère des Affaires extérieures ») décrit dans le détail les atrocités commises :

« Quiconque se trouve sur leur route est attaqué à main armée […]. Ils s’emparent de tout […], et si dans le groupe se trouvent des femmes, elles sont déshabillées avec violence en cas de résistance. Si, par exemple, ils s’engouffrent dans quelques fermes encore habitées, ils s’adonnent à un vrai saccage ; à la suite de quoi, les armes à la main, ils chassent les hommes des maisons et violent les femmes sans aucun respect ni pour les jeunes ni pour les personnes âgées. […] Dans tous les cas, on déplore que les actes de violence charnelle s’accompagnent de coups très violents. Les rapports médicaux mentionnent dans leurs diagnostics des déflorations associées à des lésions multiples, des ecchymoses et autres traumatismes […]. Dans l’ensemble, on peut affirmer, sans risque d’être démenti, que 90 % des personnes qui ont traversé la zone d’opérations des troupes marocaines ont été détroussées de tous leurs biens, qu’un nombre élevé de femmes ont été violentées, et que l’on a compté un nombre important d’hommes auxquels on a fait subir des actes contre nature[8]. »
 
Pseudo message du général Juin[modifier]D'après l'association nationale des victimes civiles de la guerre, le général Juin aurait promis et donné à ses soldats cinquante heures de « liberté » après la bataille. Un document édité en 1965 par l'association italienne, fait état d'une feuille volante en français et en arabe qui aurait circulé parmi les goumiers[14] :

«
Au-delà des monts, au-delà des ennemis que cette nuit vous tuerez, il y a une terre abondante et riche de femmes, de vin, de maisons. Si vous réussissez à passer outre cette ligne sans laisser un seul ennemi vivant, votre général vous le promet, vous le jure, vous le proclame : ces femmes, ces maisons, ce vin, tout ce que vous trouverez sera à vous, à votre bon plaisir et votre volonté. Pour cinquante heures. Et vous pourrez avoir tout, faire tout, prendre tout, tout détruire ou tout emmener, si vous avez vaincu, si vous l’avez mérité. Votre général tiendra sa promesse, si vous obéissez pour la dernière fois jusqu’à la victoire
. »

— Traduction du texte tel que présenté en italien par l'association nationale des victimes civiles de la guerre[8].

Aucun exemplaire de cette « feuille volante » n'a pu être présenté à ce jour et celle-ci n'a probablement jamais existé[8]. Cette accusation n'est soutenue par aucune archive française[2].




ce message avec pleins de promesses ne vous rappelle pas d'autres sectes contemporains?
 
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