Les "médecines" alternatives

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Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da quebrada
VIB
Bonjour :timide:

Les "médecines" alternatives, c'est pour les broken!

Ne tombez pas dans ce piège! :eek:

J'ai envie de citer Freud (il disait parfois des choses justes) : la science n'est pas une illusion. Mais ce serait une illusion de chercher ailleurs ce qu'elle ne peut nous donner.
 
Le gros problème de la médecine alternative, c'est pas tant qu'elle soit alternative, c'est qu'elle n'est pas enseignée. J'ai étudié, pour un topo que je devais faire, la naturopathie...ben ça fiche franchement les jetons, leur programme ; quasiment pas d'anatomie, la physiologie et la physiopathologie on fait l'impasse, l'histologie connait pas, l'anatomie pathologique c'est un gros mot...alors leur diagnostic ils le font comment??
 
Art-thérapie : la créativité au service des élèves perturbés

L'évaluation d'un programme de thérapie par l'art en Angleterre révèle les bienfaits de la création artistique sur les enfants éprouvant des problèmes d'intégration scolaire
L'art-thérapie, ou l'exploitation du potentiel artistique à visée thérapeutique, aiderait les enfants perturbés (troubles de l'apprentissage, de concentration, du comportement, manque de confiance…) à vaincre leurs difficultés, selon une récente étude réalisée par des chercheurs de l'université d'Oxford et publiée en janvier dans le journal The Arts in Psychotherapy.

L'équipe de scientifiques s'est penchée sur le compte-rendu d'un programme-test baptisé «Art Room»: neuf établissements spécialisés dispersés à travers l'Angleterre qui ont accueilli plus de 10 000 enfants depuis leur inauguration en 2002. Destinées aux élèves de 5 à 16 ans identifiés comme «perturbés et nécessitant un support émotionnel et comportemental» par leurs instituteurs, ces structures procurent aux enfants un environnement créatif et positif à travers lequel ils peuvent «apprendre, s'exprimer et réaliser à travers l'art», explique Melissa Cortina, psychologue et consultante à l'«Art Room» d'Oxford, en Angleterre. «Dessin, peinture, danse, théâtre ou encore musique, toutes les formes d'art sont mobilisées au service des enfants», précise-t-elle.

Des questionnaires ont été remis à 169 élèves intégrés au programme et à leurs professeurs, après dix semaines de séances régulières (une à deux fois par semaine). Les enfants ayant pris part à l'expérience d'art-thérapie «ont progressé dans tous les domaines», estiment les enseignants, qui sont 37 % à noter une réduction des difficultés toutes catégories confondues chez leurs élèves. Près de 41 % ont témoigné d'une diminution des problèmes émotionnels, 15 % ont signalé une baisse des problèmes de comportement et 24 % des instituteurs ont constaté une amélioration du comportement des enfants en société.

La confiance, clé de la réussite
Les chercheurs ont également indiqué une baisse remarquable des symptômes de dépression. Au début du programme, 16 élèves (soit 22 % des participants) ont été diagnostiqués comme «dépressifs». Ils n'étaient plus que 4 % au terme de l'expérience.

«Les jeunes avaient aussi nettement plus confiance en eux, assure Melissa Cortina. La clé de la réussite repose sur la démarche créative qui permet aux enfants de retrouver leur assurance. Une fois qu'ils réalisent qu'ils sont capables d'accomplir quelque chose avec succès dans la «Art Room», ils reportent leur nouvelle confiance en eux sur l'école et leur vie quotidienne». Les animateurs des «Art Room» travaillent sur les capacités d'adaptation sociale des enfants aussi bien que sur leur éducation ou leur rapport à l'autorité. «Le but est de les aider à se sentir à l'aise au sein de la classe afin de contribuer à leur réussite scolaire future», souligne la psychologue.

En France, l'art-thérapie est appliquée par un art-thérapeute qualifié et titulaire d'un diplôme reconnu par l'État mais «cette pratique n'a pas encore reçu d'échos très favorables dans notre pays et c'est dommage», estime Jean-Pierre Royol, docteur en psychologie clinique et président de la Ligue Professionnelle d'Art-Thérapie. Les patients profitant de ce type d'exercice dans l'Hexagone sont majoritairement des personnes de plus 60 ans, atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de la maladie de Parkinson. Ils représentent 49 % du public bénéficiaire, contre 29 % pour les moins de 18 ans, d'après les chiffres d'une enquête nationale réalisée par la faculté de médecine de Tours en 2012.

«C'est dommage car dans le domaine de la prévention de la violence, par exemple, l'art-thérapie peut aider le sujet à cesser de prendre pour cible le corps de l'autre ou le sien, en exprimant ses sentiments néfastes par l'intermédiaire du langage artistique», conclut Jean-Pierre Royol. Une bonne raison de faire entrer l'art à l'école?

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/01/22/23288-art-therapie-creativite-service-eleves-perturbes

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mam
 
C'est une vraie plaie , on lit de tout et surtout n'importe quoi.
Et la plupart du temps, absolument aucune étude pour prouver l’efficacité ...
 
Remarque ; en-dehors des médecines dites "traditionnelles"(je pense à l' ayurveda et à la médecine chinoise mais j'imagine qu'il doit en exister d'autres) qui par leur ancienneté ont par la force des choses développé leur propre système de diagnostic, ce ne sont pas des médecines proprement dites, mais des thérapies. C'est pas pareil.
La plupart du temps, ces thérapies complémentaires arrivent sur un diagnostic dûment établi par la médecine "classique", et ne le remettent pas en cause.
Par exemple, les "praticiens" de biologie totale ne remettent jamais en cause un diagnostic posé de cancer, et quand un malade porteur de ce diagnostic vient les voir, et qu'il "guérit", ils en déduisent qu'ils ont été efficaces sur le cancer en question, sans avoir pris la peine au préalable de s'être renseignés sur la façon dont on a diagnostiqué ce prétendu cancer...quand on traite une maladie supposée, l'efficacité du résultat est imaginaire!
Pour ce qui est des études d'efficacité, ça dépend des thérapies ; l'acupuncture et l'homéopathie en ont eu des tas, regarde à Collaboration Cochrane.
http://www.cochrane.org/search/site/acupuncture
Ce site est intéressant parce que la collaboration Cochrane est totalement indépendante, vu son mode de financement elle n'a de comptes à rendre à personne. La revue française Prescrire est aussi dans ce cas, faut bien avouer que c'est pas fréquent et que les conflits d'intérêt ont gangrené la recherche à ce niveau ; je comprends qu'à la longue les patients finissent par avoir des doutes.
 
Le gros problème de la médecine alternative, c'est pas tant qu'elle soit alternative, c'est qu'elle n'est pas enseignée. J'ai étudié, pour un topo que je devais faire, la naturopathie...ben ça fiche franchement les jetons, leur programme ; quasiment pas d'anatomie, la physiologie et la physiopathologie on fait l'impasse, l'histologie connait pas, l'anatomie pathologique c'est un gros mot...alors leur diagnostic ils le font comment??

Oui c'est vrai que c'est douteux.

Mais c'est bien plus "cool" d'apprendre des concepts pseudo-spirituels et pseudo-psychologiques que d'apprendre par cœur des centaines de points d'anatomie et de physiologie. :(
 
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