Les médecins lancent l'alerte sur leurs conditions de travail

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Soyez bon envers chacun ~
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La profession organisait mardi un "jour noir", pour interpeller le grand public sur le surmenage dont sont victimes certains médecins. Témoignages.

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Des médecins ont organisé, mardi 18 février, un happening devant le ministère de la Santé pour sensibiliser le grand public aux risques élevés de burn-out et de suicides chez les médecins. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Par Tatiana Lissitzky
Mis à jour le 18/02/2014 | 19:51 , publié le 18/02/2014 | 18:31

Surcharge de travail, relations tendues avec les patients, contraintes administratives, vie privée sacrifiée, stress permanent... Les médecins sont touchés de plein fouet par le syndrome d'épuisement professionnel, mais le burn-out et le suicide restent tabous chez ceux qui passent leur journée à soigner les autres.

L'Union française pour une médecine libre (UFML) a appelé mardi 18 février, les médecins à placer un voile noir sur leur plaque professionnelle pour alerter sur leurs conditions de travail. Selon l'organisation, un praticien sur deux est concerné et le taux de suicide chez les médecins est trois fois plus élevé que dans les autres professions. Francetv info a recueilli le témoignage des premiers concernés.

Les internes sont confrontés en première ligne aux difficultés de la profession. "On a parfois l'impression d'effectuer un travail à la chaîne, de ne pas avoir le temps de se former. On se retrouve à appliquer des consignes sans les comprendre. On est obligé de bâcler en sachant que c'est dangereux et c'est ça qui est fatiguant", poursuit Antoine

Paul*, 31 ans, interne en médecine générale à Paris, a fait un burn-out en juin dernier. Pour lui, l'internat s'est transformé en calvaire : huit jours de vacances en six mois, une garde tous les deux jours, des semaines de plus de soixante heures... Il a dû s'arrêter un mois. C'est son chef de service qui l'a forcé à se mettre en arrêt-maladie "J'essayais de tenir à tout prix, je ne pouvais pas m'arrêter et donner à mes confrères une surcharge de travail."
Des médecins en sous-effectif

Le fond du problème est connu : la population augmente alors que le nombre de médecins diminue. "Le nombre de médecins qui partent à la retraite est plus important que le nombre de médecins qui arrivent sur le marché" explique Isabelle*, 46 ans, médecin généraliste dans les Yvellines. "Dans les prochaines années la France va perdre 20% de médecins. L'année dernière, un seul généraliste s'est installé à Paris ! On nous embête avec les déserts médicaux dans la Creuse, mais Paris est aussi un désert médical. Il est temps que les autorités se saisissent du problème."

Dans la promotion de Paul, certains ont pensé tout abandonner. Et s'installer comme généraliste ne fait plus réver. Le jeune interne en médecine générale a, lui, fait un trait sur son rêve d'ouvrir un cabinet à la fin de ses études. "Seuls 9% des étudiants en médecine générale s'installent désormais en cabinet. Il y a trop de frais de fonctionnement. Pour que le cabinet soit rentable, il faut enchaîner les patients toutes les 15 minutes. Je ne veux pas de ça, je veux instaurer une relation avec eux."
"Du harcèlement administratif"

Contrairement aux idées reçues, la pression que subissent les médecins ne vient pas forcément de leurs responsabilités mais aussi de la charge administrative croissante à laquelle ils sont confrontés. Antoine s'insurge : "On savait qu'il y aurait du stress, on l'a choisi mais on ne nous donne pas les moyens de nos responsabilités. Un chirurgien m'a confié qu'il était bien moins stressé au bloc qu'avec l'administratif. La moindre décision nécessite 50 couches administratives, on n'a pas besoin de ce stress en plus."

"J'ai deux consoeurs qui se sont données la mort dans les Yvelines", raconte Isabelle. Pour elle, si les médecins sont à bout c'est aussi à cause "du harcèlement administratif". "A coté de mes vingts patients par jour, je fais gracieusement une heure de paperasserie pour l'administratif", et notamment les déclarations auprès des différents organismes de santé.

Rodolphe Scavernec, 43 ans, rhumatologue, est lui aussi venu soutenir l'initiative et "défendre les praticiens dans toutes leurs contraintes". "J'ai un confrère dans le 11ème arrondissement de Paris qui a mis fin à ses jours en se jetant du toit du dispensaire où il travaillait." Le médecin libéral dénonce les pressions constantes dont les médecins sont les cibles, liés notamment aux "temps de non-soin et les injonctions administratives, qui s'ajoutent au surmenage".

* Les prénoms ont été changés.
 
La profession organisait mardi un "jour noir", pour interpeller le grand public sur le surmenage dont sont victimes certains médecins. Témoignages.

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Des médecins ont organisé, mardi 18 février, un happening devant le ministère de la Santé pour sensibiliser le grand public aux risques élevés de burn-out et de suicides chez les médecins. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Par Tatiana Lissitzky
Mis à jour le 18/02/2014 | 19:51 , publié le 18/02/2014 | 18:31

Surcharge de travail, relations tendues avec les patients, contraintes administratives, vie privée sacrifiée, stress permanent... Les médecins sont touchés de plein fouet par le syndrome d'épuisement professionnel, mais le burn-out et le suicide restent tabous chez ceux qui passent leur journée à soigner les autres.

L'Union française pour une médecine libre (UFML) a appelé mardi 18 février, les médecins à placer un voile noir sur leur plaque professionnelle pour alerter sur leurs conditions de travail. Selon l'organisation, un praticien sur deux est concerné et le taux de suicide chez les médecins est trois fois plus élevé que dans les autres professions. Francetv info a recueilli le témoignage des premiers concernés.

Les internes sont confrontés en première ligne aux difficultés de la profession. "On a parfois l'impression d'effectuer un travail à la chaîne, de ne pas avoir le temps de se former. On se retrouve à appliquer des consignes sans les comprendre. On est obligé de bâcler en sachant que c'est dangereux et c'est ça qui est fatiguant", poursuit Antoine

Paul*, 31 ans, interne en médecine générale à Paris, a fait un burn-out en juin dernier. Pour lui, l'internat s'est transformé en calvaire : huit jours de vacances en six mois, une garde tous les deux jours, des semaines de plus de soixante heures... Il a dû s'arrêter un mois. C'est son chef de service qui l'a forcé à se mettre en arrêt-maladie "J'essayais de tenir à tout prix, je ne pouvais pas m'arrêter et donner à mes confrères une surcharge de travail."
Des médecins en sous-effectif

Le fond du problème est connu : la population augmente alors que le nombre de médecins diminue. "Le nombre de médecins qui partent à la retraite est plus important que le nombre de médecins qui arrivent sur le marché" explique Isabelle*, 46 ans, médecin généraliste dans les Yvellines. "Dans les prochaines années la France va perdre 20% de médecins. L'année dernière, un seul généraliste s'est installé à Paris ! On nous embête avec les déserts médicaux dans la Creuse, mais Paris est aussi un désert médical. Il est temps que les autorités se saisissent du problème."

Dans la promotion de Paul, certains ont pensé tout abandonner. Et s'installer comme généraliste ne fait plus réver. Le jeune interne en médecine générale a, lui, fait un trait sur son rêve d'ouvrir un cabinet à la fin de ses études. "Seuls 9% des étudiants en médecine générale s'installent désormais en cabinet. Il y a trop de frais de fonctionnement. Pour que le cabinet soit rentable, il faut enchaîner les patients toutes les 15 minutes. Je ne veux pas de ça, je veux instaurer une relation avec eux."
"Du harcèlement administratif"

Contrairement aux idées reçues, la pression que subissent les médecins ne vient pas forcément de leurs responsabilités mais aussi de la charge administrative croissante à laquelle ils sont confrontés. Antoine s'insurge : "On savait qu'il y aurait du stress, on l'a choisi mais on ne nous donne pas les moyens de nos responsabilités. Un chirurgien m'a confié qu'il était bien moins stressé au bloc qu'avec l'administratif. La moindre décision nécessite 50 couches administratives, on n'a pas besoin de ce stress en plus."

"J'ai deux consoeurs qui se sont données la mort dans les Yvelines", raconte Isabelle. Pour elle, si les médecins sont à bout c'est aussi à cause "du harcèlement administratif". "A coté de mes vingts patients par jour, je fais gracieusement une heure de paperasserie pour l'administratif", et notamment les déclarations auprès des différents organismes de santé.

Rodolphe Scavernec, 43 ans, rhumatologue, est lui aussi venu soutenir l'initiative et "défendre les praticiens dans toutes leurs contraintes". "J'ai un confrère dans le 11ème arrondissement de Paris qui a mis fin à ses jours en se jetant du toit du dispensaire où il travaillait." Le médecin libéral dénonce les pressions constantes dont les médecins sont les cibles, liés notamment aux "temps de non-soin et les injonctions administratives, qui s'ajoutent au surmenage".

* Les prénoms ont été changés.

Ils ont tous mon soutient, médecin n'est pas un métier mais un mode de vie j'imagines.
 
Alors que des milliers de chômeurs –dont des « docteurs dans différentes autres disciplines » les médecins se plaignent d’une surcharge de travail !

Il est vrai que certains croulent sous la paperasserie, subissent des agressions et n’ont plus de vie de famille. Ils sont les premiers responsables de leur état et leur manifestation n’est que ridicule. La majorité d’entre eux qui accepterait de quitter leur douillet nid parisien et de travailler dans la France profonde s’y verraient accorder des avantages appréciables. Cabinet, logement, prime d’installation et imposition souple durant leurs premières années. Profession libérale, ceux qui veulent s’occuper de leurs enfants , peuvent tranquillement confier leurs patients à des remplaçants ou à leurs collègues installés dans la région, et profiter de toutes les périodes de vacances scolaires pour aller en sports d’hiver et voyager à travers le monde.

Notons que notre manifestation regroupe des internes , qui ont encore un statut d’étudiant et qui en apprenti travaillent sous la responsabilité de leurs aînés et quelques autres burn outés qui oubliant la dignité qui caractérise leur profession et violant les règles de leur Code de Déontologie , tels des ouvriers – avec l’estime sue nous leur devons – descendent dans la rue pour interpréter un grossière comédie inspirée par des problèmes professionnels qu’un groupe d’individus tombé par accident dans un métier auquel il ne s’est pas adaptés et qu’il est incapables d’améliorer en activant au sein des institutions prévues par la loi. Syndicats, Ordre et nombreux élus parlementaires, médecins d’origine.

La médecine dans son ensemble souffre non d’une volonté politique ou d’une quelconque idéologie , mais d’une situation qui au fil des années s’est instaurée au gré d’une formation non contrôlée , de l’intrusion de la puissante industrie pharmaceutique avec apparition d’une mafia médico- industrielle , de la course aux actes et leur redondance ,de l’appétit de plus en plus vorace des uns et des autres situés en haut de l’échelle, d’un solidarité nationale devenue complice par sa bienveillance non contrôlé et d’une société conditionnée par la publicité et poussé au consumérisme .
 
La profession organisait mardi un "jour noir", pour interpeller le grand public sur le surmenage dont sont victimes certains médecins. Témoignages.

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Des médecins ont organisé, mardi 18 février, un happening devant le ministère de la Santé pour sensibiliser le grand public aux risques élevés de burn-out et de suicides chez les médecins. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Par Tatiana Lissitzky
Mis à jour le 18/02/2014 | 19:51 , publié le 18/02/2014 | 18:31

Surcharge de travail, relations tendues avec les patients, contraintes administratives, vie privée sacrifiée, stress permanent... Les médecins sont touchés de plein fouet par le syndrome d'épuisement professionnel, mais le burn-out et le suicide restent tabous chez ceux qui passent leur journée à soigner les autres.

L'Union française pour une médecine libre (UFML) a appelé mardi 18 février, les médecins à placer un voile noir sur leur plaque professionnelle pour alerter sur leurs conditions de travail. Selon l'organisation, un praticien sur deux est concerné et le taux de suicide chez les médecins est trois fois plus élevé que dans les autres professions. Francetv info a recueilli le témoignage des premiers concernés.
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Ils ont tous mon soutient, médecin n'est pas un métier mais un mode de vie j'imagines.
On aimerait connaître la grille des salaires aussi et le nombre réel de décès .
 
Partout c'est comme ça, le menuisier travaille sur du bois, le forgeron sur du fer et le medecin sur le corps humain
Et les religieux (les vrais) sont medecins des ames, comme Rassoul Allah psl tabib qalbi, maqsoudi wa boughyati :mignon:
 
J'espère que le mien n'a pas osé manifester.

Oui j'ai une dent contre lui
Un jour ma fille est malade, une bronchite
Je lui demande de me faire un certificat pour mon employeur, j'ai le droit à des jours "enfants malade"
Et là ce hmar
Il me fait le certificat et que ne vois-je pas en bas du document, certificat remis ou je ne sais plus quelle formule mais c'est la suite qui nous intéresse --> à la demande de l’intéressée.
J'étais verte.
Je lui ai dit. Euh, excusez-moi, j'ai demandé à ce que ma fille tombe malade ?? Veuillez je vous prie enlever cette phrase.
Il me répond je peux pas, c'est obligé. Excusez-moi mais c'est un word votre doc alors tu vas l'enlever (oupss) vous pouvez donc l'enlever -par ailleurs, c'est la 1ère fois que vous qualifiez le certificat de la sorte, c'est curieux-
Lui -C'est la loi ! Moi - Ah bon, laquelle ?? silence radio
Je sais, j'ai fait ma chieuse - Mais déjà que je bosse même pendant ces journées enfants malades alors que d'autres ne le font pas - J'ai trouvé gonflé qui l'ajoute alors qu'il l'a mise sous anti-bio, mon employeur s'en balance c'est moi qui voulait être réglo au cas-où y a pas de confiance- (chieuse et psychopathe- je sais aussi- donc chieuse, psyhchopathe et lucide)
Bref, j'espère qu'il a pas manifesté :::d
 
On aimerait connaître la grille des salaires aussi et le nombre réel de décès .

Va falloir un jour que vous comprenez que l'argent n'achète pas tous, tu peux avoir un très bon salaire par mois mais si tu passes plus de temps dans ta vie à travailler que à vivre pour toi, à quoi peut te servir autant d'argent ? vue que tu passe plus de temps au taf qu'à en profiter ?
 
et que ne vois-je pas en bas du document, certificat remis ou je ne sais plus quelle formule mais c'est la suite qui nous intéresse --> à la demande de l’intéressée.
J'étais verte.


vous avez pris des couleurs , inutilement

la loi exige que le médecin en délivrant un certificat médical à son patient, lui explique les avantages et les inconvénients de celui-ci - certains peuvent se retourner contre leur titulaire - ce qui n'est pas toujours le cas , par manque de temps ou souvent parce que les certificats ne comportent pas d'effets secondaires , et pour revenir dans notre cas à préciser le pourquoi de ce certificat et à qui il a été remis. Par exemple "certificat demandé par l'assureur et remis en main propre à Monsieur x" Le médecin explique qu'il a rompu le secret médical à la demande de son patient et qu'il lui a remis à lui même un état détaillé de son état , quitte à lui de faire l'usage qu'il en veut.

Pour le cas des parents qui veulent prendre des congés pour enfant malade c'est pareil , sachant que seul les parents sont comptables du nombre légal de jours dont ils peuvent user au cours de l'année ; Ces jours sont toujours pris ...à leur demande . Les médecins ne le signalent pas toujours . Peut-être par clientélisme , pour laisser croire à leur client qu'ils lui rendent service..
 
Dernière édition:
Va falloir un jour que vous comprenez que l'argent n'achète pas tous, tu peux avoir un très bon salaire par mois mais si tu passes plus de temps dans ta vie à travailler que à vivre pour toi, à quoi peut te servir autant d'argent ? vue que tu passe plus de temps au taf qu'à en profiter ?
J'ai pas dit le contraire mais combien de manifestants ? qui sont ils ? rappelle moi de combien est le déficit de la sécu ces dernières années ?
On peut déménager aussi . A quand remonte leur dernière manif ? 3 décès pour 10000 personnes tu trouves
que c'est beaucoup ? combien chez les ouvriers les employés les chômeurs ?
N'oublie pas que c'est une profession libérale ils choisissent le temps et je ne vais pas les plaindre .
C'est combien le chiffre d'affaire dans les pharmacies dans l'industrie ? Sont ils guéris ?
 
J'ai pas dit le contraire mais combien de manifestants ? qui sont ils ? rappelle moi de combien est le déficit de la sécu ces dernières années ?
On peut déménager aussi . A quand remonte leur dernière manif ? 3 décès pour 10000 personnes tu trouves
que c'est beaucoup ? combien chez les ouvriers les employés les chômeurs ?
N'oublie pas que c'est une profession libérale ils choisissent le temps et je ne vais pas les plaindre .
C'est combien le chiffre d'affaire dans les pharmacies dans l'industrie ? Sont ils guéris ?

Mais à quoi servent toute tes question si ce n'est demandé des trucs impossible à savoir si on est pas Doc ? on vie dans un monde qui dit "le temps c'est de l'argent" avec des politicards qui nous exhorte souvent à serrer la ceinture, libéral ou pas, le monde est ainsi fait et les médecins n'échappe pas à cette logique.

Quand j'apprends que mon médecin à du intervenir en pleine nuit avec les pompiers pour un accident grave, que l'on vient pas me dire qu'être docteur c'est le village vacances !
 
Quand j'apprends que mon médecin à du intervenir en pleine nuit avec les pompiers pour un accident grave, que l'on vient pas me dire qu'être docteur c'est le village vacances !


par sympathie pour ton toubib, ne nous ballades tu pas en ambulance , où en tu encore à un cas vécu il y a 10 ans, où les généralistes étaient encore de garde et se déplaçaient en premier pour juger les cas et trier en fonction de la gravité . Ce qui relevait de leurs compétences ils le traitaient pour les cas graves c'est eux qui décidaient du transfert soit par camion de pompier soit par ambulance médicalisée au besoin

depuis la garde a changé et tous les appels d'urgence passent par un centre de régulation.
le médecin de garde reste dans son cabinet à la disposition de celui-ci ou un centre ou un médecin nom reçoit les appels des malades en demande d'aide. Ceux qui ne sont qu'angoissés sont rassurés . Les petits bobos reçoivent les coordonnées du médecin traitant qui le temps qu'ils arrivent chez lui et prévenu par téléphone du cas qui lui est adressé , les cas graves sont dirigé par ambulance vers le service d'urgence.

le seul cas de figure qui peut se réaliser dans ce que tu cites et celui que peuvent provoquer certains CMU. Ils peuvent appeler le 15 qui leur promet une ambulance . Pour peu qu'elle tarde , le CMU qui ne paie rien de sa poche appelle son médecin qui a l'habitude de se déplacer pour lui , clientélisme ou peur d'être accusé de non assistance à personne en danger et se déplace sachant que n'étant pas de garde il est perdant au point de vue finances et de son sommeil . N'étant pas garde il ne peut prétendre au tarif afférent et s'il a dix kilomètres à rouler avant de joindre le malade , il est moins honoré qu'un un taxieur. Arrivé en même temps que les pompiers il devient inutile, les pompiers sont devenus d'une prétention désarmante. Chargé de garde officiellement et rompus aux urgences ces derniers s'ils arrivent en premier peuvent complètement ignorer l'arrivée du médecin de famille , genre tire toi nous sommes là.
En contact avec le médecin régulateur par téléphone , ils examinent l'appelant à qui ils rendent et si le malade nécessite des soins le transportent à l'hôpital. Arrivé après le médecin de famille ils peuvent s'ils le veulent lui demander quelle est la tension et le pouls du malade , pour les recontrôler devant lui et téléphoner ensuite au médecin régulateur et revenir à la première occurrence.
 
Dernière édition:
par sympathie pour ton toubib, ne nous ballades tu pas en ambulance , où en tu encore à un cas vécu il y a 10 ans, où les généralistes étaient encore de garde et se déplaçaient en premier pour juger les cas et trier en fonction de la gravité . Ce qui relevait de leurs compétences ils le traitaient pour les cas graves c'est eux qui décidaient du transfert soit par camion de pompier soit par ambulance médicaliée au besoin

depuis la garde a changé et tous les appels d'urgence passent par un centre de régulation.
le médecin de garde reste dans son cabinet à la disposition du centre de régulation ou un médecin reçoit les appels des malades en demande d'aide. Ceux qui ne sony=t

Ha, donc la régulation des appels par des centres solutionne tous les problèmes, administratif, des conditions de travail et d'horaires qui pousse les médecins aux suicides ?
 
Dernière édition:
La profession organisait mardi un "jour noir", pour interpeller le grand public sur le surmenage dont sont victimes certains médecins. Témoignages.

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Des médecins ont organisé, mardi 18 février, un happening devant le ministère de la Santé pour sensibiliser le grand public aux risques élevés de burn-out et de suicides chez les médecins. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Par Tatiana Lissitzky
Mis à jour le 18/02/2014 | 19:51 , publié le 18/02/2014 | 18:31

Surcharge de travail, relations tendues avec les patients, contraintes administratives, vie privée sacrifiée, stress permanent... Les médecins sont touchés de plein fouet par le syndrome d'épuisement professionnel, mais le burn-out et le suicide restent tabous chez ceux qui passent leur journée à soigner les autres.

L'Union française pour une médecine libre (UFML) a appelé mardi 18 février, les médecins à placer un voile noir sur leur plaque professionnelle pour alerter sur leurs conditions de travail. Selon l'organisation, un praticien sur deux est concerné et le taux de suicide chez les médecins est trois fois plus élevé que dans les autres professions. Francetv info a recueilli le témoignage des premiers concernés.

Les internes sont confrontés en première ligne aux difficultés de la profession. "On a parfois l'impression d'effectuer un travail à la chaîne, de ne pas avoir le temps de se former. On se retrouve à appliquer des consignes sans les comprendre. On est obligé de bâcler en sachant que c'est dangereux et c'est ça qui est fatiguant", poursuit Antoine

Paul*, 31 ans, interne en médecine générale à Paris, a fait un burn-out en juin dernier. Pour lui, l'internat s'est transformé en calvaire : huit jours de vacances en six mois, une garde tous les deux jours, des semaines de plus de soixante heures... Il a dû s'arrêter un mois. C'est son chef de service qui l'a forcé à se mettre en arrêt-maladie "J'essayais de tenir à tout prix, je ne pouvais pas m'arrêter et donner à mes confrères une surcharge de travail."
Des médecins en sous-effectif

Le fond du problème est connu : la population augmente alors que le nombre de médecins diminue. "Le nombre de médecins qui partent à la retraite est plus important que le nombre de médecins qui arrivent sur le marché" explique Isabelle*, 46 ans, médecin généraliste dans les Yvellines. "Dans les prochaines années la France va perdre 20% de médecins. L'année dernière, un seul généraliste s'est installé à Paris ! On nous embête avec les déserts médicaux dans la Creuse, mais Paris est aussi un désert médical. Il est temps que les autorités se saisissent du problème."

Dans la promotion de Paul, certains ont pensé tout abandonner. Et s'installer comme généraliste ne fait plus réver. Le jeune interne en médecine générale a, lui, fait un trait sur son rêve d'ouvrir un cabinet à la fin de ses études. "Seuls 9% des étudiants en médecine générale s'installent désormais en cabinet. Il y a trop de frais de fonctionnement. Pour que le cabinet soit rentable, il faut enchaîner les patients toutes les 15 minutes. Je ne veux pas de ça, je veux instaurer une relation avec eux."
"Du harcèlement administratif"

Contrairement aux idées reçues, la pression que subissent les médecins ne vient pas forcément de leurs responsabilités mais aussi de la charge administrative croissante à laquelle ils sont confrontés. Antoine s'insurge : "On savait qu'il y aurait du stress, on l'a choisi mais on ne nous donne pas les moyens de nos responsabilités. Un chirurgien m'a confié qu'il était bien moins stressé au bloc qu'avec l'administratif. La moindre décision nécessite 50 couches administratives, on n'a pas besoin de ce stress en plus."

"J'ai deux consoeurs qui se sont données la mort dans les Yvelines", raconte Isabelle. Pour elle, si les médecins sont à bout c'est aussi à cause "du harcèlement administratif". "A coté de mes vingts patients par jour, je fais gracieusement une heure de paperasserie pour l'administratif", et notamment les déclarations auprès des différents organismes de santé.

Rodolphe Scavernec, 43 ans, rhumatologue, est lui aussi venu soutenir l'initiative et "défendre les praticiens dans toutes leurs contraintes". "J'ai un confrère dans le 11ème arrondissement de Paris qui a mis fin à ses jours en se jetant du toit du dispensaire où il travaillait." Le médecin libéral dénonce les pressions constantes dont les médecins sont les cibles, liés notamment aux "temps de non-soin et les injonctions administratives, qui s'ajoutent au surmenage".

* Les prénoms ont été changés.

Dans un autre sujet on parlait de métier d'ingénieur mais en réalité il faut se marier avec un médecin, on ne le voit pas du coup moins de prise de tête et en plus suicidaire ah nous le jackpot lol ah mince en cas de suicide il y a plus d'assurance vie. :(

Pour revenir au sujet, certainement la France doit revoir le système éducatif beaucoup d'étudiants sont motivés pour entreprendre ce type d'étude mais sont découragés par la difficulté. Certains immigrent en Belgique ou en Roumanie et je doute qu'en Belgique ce soit de faux médecins.
Si on veut plus d'entrants sur ce marché il faut modifier certaines choses, beaucoup perdent du temps, années perdues tandis que d'autres abandonnent.

Il est vrai que ce n'est pas un métier facile mais pour avoir côtoyé un minimum le milieu hospitalier en France je peux dire que pour trouver un médecin dans le service c'est compliqué il faut venir durant ses horaires de bureau 9j/17h, le professeur c'est encore plus difficile c'est juste une heure le matin avant qu'il donne cours à une fac.
Puis des médecins de garde ce n'est pas que dans un service, le week-end je n'en trouvais pas, en cas d'urgence il n'y avait que des infirmières ou le médecins urgentiste et pour ramener ses fesses à celui là faut faire un scandaaaaaaaale!!!
 
Et oui, le travail, cet la santé...
Quand on vois des entreprises qui embauchent des intérimaires avec des pression sur celui-ci , et si il est pas content , derrière , il y a 100 personnes corvéables à merci qui attendent...
 
Ha, donc la régulation des appels par des centres solutionne tous les problèmes, administratif, des conditions de travail et d'horaires des médecins ?

oui la régulation des appels par les centres de garde a permis de soulager grandement la pratique des médecins généralistes
au détriment des petits cabinets qui arrondissaient leurs fins de mois par les gardes qui étaient particulièrement rentables financièrement
 
oui la régulation des appels par les centres de garde a permis de soulager grandement la pratique des médecins généralistes
au détriment des petits cabinets qui arrondissaient leurs fins de mois par les gardes qui étaient particulièrement rentables financièrement

Certes, mais savoir que des médecins ce suicide à cause de surmenage, je doutes fort que c'est de la comédie.
 
Dans un autre sujet on parlait de métier d'ingénieur mais en réalité il faut se marier avec un médecin, on ne le voit pas du coup moins de prise de tête et en plus suicidaire ah nous le jackpot lol ah mince en cas de suicide il y a plus d'assurance vie. :(

Pour revenir au sujet, certainement la France doit revoir le système éducatif beaucoup d'étudiants sont motivés pour entreprendre ce type d'étude mais sont découragés par la difficulté. Certains immigrent en Belgique ou en Roumanie et je doute qu'en Belgique ce soit de faux médecins.
Si on veut plus d'entrants sur ce marché il faut modifier certaines choses, beaucoup perdent du temps, années perdues tandis que d'autres abandonnent.

Il est vrai que ce n'est pas un métier facile mais pour avoir côtoyé un minimum le milieu hospitalier en France je peux dire que pour trouver un médecin dans le service c'est compliqué il faut venir durant ses horaires de bureau 9j/17h, le professeur c'est encore plus difficile c'est juste une heure le matin avant qu'il donne cours à une fac.
Puis des médecins de garde ce n'est pas que dans un service, le week-end je n'en trouvais pas, en cas d'urgence il n'y avait que des infirmières ou le médecins urgentiste et pour ramener ses fesses à celui là faut faire un scandaaaaaaaale!!!

dans un post plus haut j'ai dénoncé la pratique de certains services publics où les toubibs se comportent en commerçant avec la complicité des secrétaires et où les rendez-vous sont donnés de préférence à ceux qui ont ce qui est désigné comme "bonne mutuelle" celles qui sont payées par les riches où prises en charge en partie par les employeurs , certaines administrations, les banques...la MAIF des pauvres enseignants vient dans le peloton de queue.

la garde dans les hôpitaux publics connait des pointes de consultations qui voient affluer des quidams qui viennent après 2O heures alors que dans la journée ils avaient tout le temps de consulter leur médecin. Ajoutons un personnel en sous nombre dans un quartier à la population "défavorisée" violente dès son arrivée dans une salle d'attenté où chaque présent pense que son cas prime dans l'urgence celui du voisin et nous avons la foire.
remercions ce personnel hospitalier , mal payé, mal traité , insulté et qui s'efforce de sourire et de rassurer.
les jeunes toubibs encore loin des préoccupations matérielles de leurs aînés sont dignes des grands toubibs qui ont marqué l'histoire de la médecine française.
 
Va falloir un jour que vous comprenez que l'argent n'achète pas tous, tu peux avoir un très bon salaire par mois mais si tu passes plus de temps dans ta vie à travailler que à vivre pour toi, à quoi peut te servir autant d'argent ? vue que tu passe plus de temps au taf qu'à en profiter ?

C'est la fonction même de l'argent que de s'imposer comme une valeur en soi. Dans un système capitaliste de production de normes il devient son propre étalon. C'est quelque chose de très palpable dans le discours, lorsque tu entends un homme politique ou un économiste parler de pouvoir d'achat, qu'il soit d'un bord ou d'un autre, c'est du militantisme pour ne pas dire de la force de vente, il ne dit rien de la réalité des rapports de production ni de la division sociale du travail, il prend en amont fait et cause pour un ordre économique et culturel défini. Ce marketing permanent des idées a justement vocation à ne pas mettre en question les équilibres ou plutôt les déséquilibres inhérents au capitalisme et surtout ses sources politico-spirituelles. On est bien loin de la "res publica" et à mille lieux de la cause de la plèbe, autrement dit de l'intérêt ou du bien-être des peuples.

Si bien que la valeur de la monnaie est aujourd'hui tout à la fois l'enjeu philosophique fondamental et l'outil absolu de contrôle. Cela semble une banalité que de le dire, mais c'est cette banalité diffuse qui confère à l'argent son pouvoir sur nos vies. Lorsqu'on y réfléchit bien nos conditions d'existence ont moins à voir avec celles de l'esclave que du soldat.

Le milieu médical et de la santé en général n'est plus sanctuarisé depuis longtemps donc soumis exactement aux mêmes logiques et valeurs. Des hommes seuls, internes ou titulaires, sont prisonniers de leur statut et de leurs responsabilités, comment s'étonner que les expressions collectives de ce malaise se fassent entendre?
 
Certes, mais savoir que des médecins ce suicide à cause de surmenage, je doutes fort que c'est de la comédie.

ceux qui se suicident ? je n'en ai pas beaucoup parlé et les rares cas rapportés en détail par la presse c'est souvent pour des raisons familiales. Le toubib qui absorbé par son travail découvre brusquement un jour que sa femme le trompe , ou qui mal formé à la fac ne sait pas plus comment gérer une clientèle violente qu'il a servi vénalement et qui plus se défaire des plus pénibles. Honteux il ne peut se plaindre à une police qui s'en fiche plutôt , le médecin pour l'argent qu'il semble gagner facilement n'est pas aimé par la majorité de la population y compris par une partie des malades qu'il soigne avec dévouement . Condamné à vivre stressé dans son cabinet il sursautera à la vue des mêmes individus qui viennent réclamer des ordonnances de morphiniques, de médicaments à porter à leur nom pour des parents au pays, ou des certificats de
complaisance -arrêts de travail de plusieurs semaines - comment Docteur que 15 jours pour que je sois obligé de revenir pour les 15 jours que je souhaite alors qu'à ce moment je serai en visite dans ma famille ! - et ces patients qui vous envoient un parent ou un tiers avec leur carte vitale et des listes pré établis de médicaments à reprendre sans en oublier un seul sans omettre de prolonger l'arrêt de travail. Le dit médecin qui par faiblesse cède une ou deux fois voit son nom circuler dans la région et attire tous les drogués, les étrangers en situation difficiles, les gents dit du voyage qui viennent effectivement de loin pour le consulter avec en prime une limitation des tarifs applicables. Quand le médecin se déplace en plus à leur demande toujours injustifiée , la prescription de la pilule ou le renouvellement d'un traitement de substitution, il ne bénéficie pas des indemnités prévues par la loi qui ne s'appliquent que pour les médecins les plus proches du malade.
qu'ils envisagent de se suicider pour cela ? allez donc, stressés mais ils en arrivent à s'adapter en réduisant au minimum le temps de la de consultation et les honoraires confortables qu'ils gagnent . Ceux qui viennent pour des papiers ne sont même plus examinés. Le toubib devient un scribe qui prescrit sous la dictée ou renouvelle l'ordonnance inscrite dans son ordinateur sans poser de questions dans un échange méprisant ou l'on ne sait plus qui méprise plus l'autre. Je viens de parler d'une des raisons , tabou, qui bloquent l'installation des jeunes généralistes qui prennent leurs temps avant de franchir le pas. Ils assurent plusieurs remplacements et une fois fixés accordent leur préférence à un cabinet de groupe qui ne reçoit pas la clientèle difficile - obligation d'un médecin traitant qui avec le temps sélectionne ses malades- et s'y installe en prenant la relève d'un remplacé qui prend sa retraite
 
dans un post plus haut j'ai dénoncé la pratique de certains services publics où les toubibs se comportent en commerçant avec la complicité des secrétaires et où les rendez-vous sont donnés de préférence à ceux qui ont ce qui est désigné comme "bonne mutuelle" celles qui sont payées par les riches où prises en charge en partie par les employeurs , certaines administrations, les banques...la MAIF des pauvres enseignants vient dans le peloton de queue.

la garde dans les hôpitaux publics connait des pointes de consultations qui voient affluer des quidams qui viennent après 2O heures alors que dans la journée ils avaient tout le temps de consulter leur médecin. Ajoutons un personnel en sous nombre dans un quartier à la population "défavorisée" violente dès son arrivée dans une salle d'attenté où chaque présent pense que son cas prime dans l'urgence celui du voisin et nous avons la foire.
remercions ce personnel hospitalier , mal payé, mal traité , insulté et qui s'efforce de sourire et de rassurer.
les jeunes toubibs encore loin des préoccupations matérielles de leurs aînés sont dignes des grands toubibs qui ont marqué l'histoire de la médecine française.

C'est clair aujourd'hui les médecins sont de véritables commerçants, influencé par les labos, des marques pharmaceutiques.

Je dirai que dans le monde hospitalier ce sont souvent les jeunes qui sont plus compréhensibles, plus proche des patients, ont plus de tact...au fil du temps ça se déshumanise au point de même mal parler et rire des patients.
 
Quand j'apprends que mon médecin à du intervenir en pleine nuit avec les pompiers pour un accident grave, que l'on vient pas me dire qu'être docteur c'est le village vacances !
Ils sont payés c'est leur choix . C'est valable pour un fonctionnaire de l'edf qui doit intervenir après des
dégâts par exemple . Maintenant si le boulot n'est pas fait ou mal fait les gens ont le droit de demander
des comptes mais visiblement je ne vois pas beaucoup de plaintes vu les déficits énormes surtout depuis
la mitte errante en 1981 .
 
Ha, donc la régulation des appels par des centres solutionne tous les problèmes, administratif, des conditions de travail et d'horaires qui pousse les médecins aux suicides ?
dans un post plus haut j'ai dénoncé la pratique de certains services publics où les toubibs se comportent en commerçant avec la complicité des secrétaires et où les rendez-vous sont donnés de préférence à ceux qui ont ce qui est désigné comme "bonne mutuelle" celles qui sont payées par les riches où prises en charge en partie par les employeurs , certaines administrations, les banques...la MAIF des pauvres enseignants vient dans le peloton de queue.

la garde dans les hôpitaux publics connait des pointes de consultations qui voient affluer des quidams qui viennent après 2O heures alors que dans la journée ils avaient tout le temps de consulter leur médecin. Ajoutons un personnel en sous nombre dans un quartier à la population "défavorisée" violente dès son arrivée dans une salle d'attenté où chaque présent pense que son cas prime dans l'urgence celui du voisin et nous avons la foire.
remercions ce personnel hospitalier , mal payé, mal traité , insulté et qui s'efforce de sourire et de rassurer.
les jeunes toubibs encore loin des préoccupations matérielles de leurs aînés sont dignes des grands toubibs qui ont marqué l'histoire de la médecine française.
Est ce que cela a changé ?
 
C'est clair aujourd'hui les médecins sont de véritables commerçants, influencé par les labos, des marques pharmaceutiques.
Oui. Les médecins sont tous payés par les labos...
Je ne dit pas que ça n existe pas.
Et prescrivent des médicaments uniquement pour plaire a leurs maitres ...
Il existe une autre réalité.
Il y a surconsommation de médicaments.
Certains malades n ont pas besoin de médicaments, en Europe mais plus particulièrement en France.
La plupart des gens qui vont chez un médecin n en ont pas besoin.
Dans les faits, Mme Martin ne se sens pas bien et va chez le docteur, comme on irai chez le coiffeur.
Son état n a pas besoin de traitement, mais elle a besoin d être rassurée.
Si son médecin ne lui prescris rien, elle en déduit que c est un mauvais médecin.
Économie ? Non ! Elle va en voir un 2 eme, qui lui sera un "bon" médecin parce que elle repartira avec une ordonnance pour la pharmacie.
Résultat : consultation remboursée 2 fois par la Sécu, plus les médicaments eux mêmes.


Je dirai que dans le monde hospitalier ce sont souvent les jeunes qui sont plus compréhensibles, plus proche des patients, ont plus de tact...au fil du temps ça se déshumanise au point de même mal parler et rire des patients.
J ai travaillé en hôpital. Certe pas en tant que médecin, mais a un niveau beaucoup plus modeste.
Au quotidien, de la ***** tu en vois ....
Des enfants victimes d accident, des gens sans antécédents médicaux décrépir et mourir en l espace de 15 jours (sympa quand tu croise sa fille tous les jours avec qui tu était au lycée ! ), des gens qui n ont jamais aucune visite, des vieux qui ont perdu la tete . se chient dessus et repeignent les murs de la chambre avec leur *****, ceux qui ont des infections au point que la chambre sent la charogne , etc ...
Tu a le choix dans ces cas la.
Soit tu fait preuve d empathie et t appitoie sur chacun, et tu deviens fou. C est humainement tres difficile a supporter.
Soit tu te détache, le prends en riant, quite a faire des blagues d humour douteux avec tes collegues.
C est pas une simple théorie, c est du vécu et j admire ceux qui sont capables de travailler dans ce domaine pendant des années, pour ma part je n ai pas été capable.
 
Ils sont payés c'est leur choix . C'est valable pour un fonctionnaire de l'edf qui doit intervenir après des
dégâts par exemple . Maintenant si le boulot n'est pas fait ou mal fait les gens ont le droit de demander
des comptes mais visiblement je ne vois pas beaucoup de plaintes vu les déficits énormes surtout depuis
la mitte errante en 1981 .

Le fait que docteur est un travail qui a certaines contrainte ne doit pas nous pousser à les surmener en les affligeants de contrainte superflus juste pour notre petit confort.

C'est trop facile ça.
 
La j ai pas tout compris Breakbeat :)
Mais lis ce que j ai écrit au dessus :p

Ce que j'essais d'expliquer c'est que on surmène les docteurs et si ils râlent on leur dite que "docteur c'est ça il y a des contraintes ! fallait y réfléchir avant !" sauf qu'il faut dissocier la contrainte liée naturellement à un métier de la contrainte imposé pour nos intérêts personnel.

Les docteurs c'est des docteurs, pas des supermans à 4 bras.
 
Ce que j'essais d'expliquer c'est que on surmène les docteurs et si ils râlent on leur dite que "docteur c'est ça il y a des contraintes ! fallait y réfléchir avant !" sauf qu'il faut dissocier la contrainte liée naturellement à un métier de la contrainte imposé pour nos intérêts personnel.

Les docteurs c'est des docteurs, pas des supermans à 4 bras.
Ok.
On semble d accord la dessus.
 
Dans le coin, il n'y a pas assez de médecins , que ce soit les généralistes ou
les spécialistes, du coup ils sont surmenés et les patients eux doivent attendre
très longtemps pour un RDV ou une hospitalisation ou un examen.

Le pire c'est quand ils y a les touristes, il vaut mieux ne pas être malade,
les touristes viennent faire du " tourisme médical " comme ils viennent
aussi passer leur " permis de conduire " en réservant un an à m'avance.
 
Concrètement, dans les années à venir, ce qui se passera (fin le plus probablement) c'est que :

- Des mesures seront probablement prise pour augmenter le nombre de médecins français (25% des médecins en France sont des médecins issus de l'étranger, et le nombre de médecin diminue pour cause des retraites supérieures à l'entrée) Ca a déjà commencé avec l'apparition de navette dans certaines fac
-Le problème des déserts médicaux va peut être être réglé de la même façon que la répartition des autres domaines en santé (infirmier par ex)
 
C'est caricatural à un point :rolleyes:

pour ce qui nom des médicaments c'est tout a fait la réalité
les labo pour rendre leur nom de marque seuls utilisable donnent à la molécule un nom très compliqué prétendant aider à les situer dans la famille chimique dont sont issus. Depuis la bonne vieille aspirine du Rhône , tous les français savent quand la prendre. Pour désigner la même molécule , nous voyons la difficulté que les médecins ont à annoncer le nom retenu par la Dénomination Classique Internationale imposée par les laboratoires et rendue nécessaire pour la politique du générique voulue par les caisses de la solidarité nationale.
et parmi les tracasseries administratives les toubibs ont eu au départ de grandes difficultés à retenir le changement imposé. Un surplus de travail très pénible pour les plus vieux. Heureusement les nouveaux logiciels de leur gestion de cabinet leur sont venus en aide. Pour vous en rendre compte ? Simple en prenant une ordonnance imprimée avec un nom générique , jouez à celui qui n'arrive pas à lire et demande au toubib de vous épeler le nom sans lui tendre l'ordonnance. C'est quoi Docteur ? acide assez quoi ? C'est assez pathétique !
 
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