Les médias occidentaux auront des comptes à rendre sur leur complicité dans le génocide de Gaza

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Par Craig Mokhiber

Les entreprises de médias occidentales font partie du mécanisme de génocide en Palestine, et il existe des précédents historiques qui pourraient permettre de les obliger à répondre de leurs actes.

Le caractère impitoyable de la machine génocidaire israélienne en Palestine et la complicité directe des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres gouvernements occidentaux sont deux piliers essentiels des horreurs perpétrées contre le peuple palestinien (et des attaques contre les défenseurs des droits de l’homme dans le monde entier).

Mais il existe un troisième pilier essentiel : la complicité des médias occidentaux qui répandent sciemment la désinformation et la propagande israéliennes, justifient les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, déshumanisent les Palestiniens et occultent les informations sur le génocide en Occident.

Du point de vue du droit humain international, de telles actions pourraient et devraient faire l’objet de sanctions. Et il y a des précédents historiques.

Il y a soixante-seize ans, lorsque les délégués se sont réunis aux Nations unies nouvellement créées pour rédiger la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), la nécessité de protéger la liberté d’expression faisait partie des priorités.

Ils ont affirmé que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Mais après un demi-siècle d’atrocités, dues en grande partie à la déshumanisation de millions de personnes sur la base de leur race, de leur appartenance ethnique, de leur religion ou de n’importe quelle autre différence, ils n’étaient que trop conscients que la parole pouvait aussi constituer une arme puissante pour détruire les droits d’autrui, y compris le droit à la vie lui-même.

Ainsi, dans le même document, les Nations unies précisent que la liberté d’expression n’accorde pas aux entreprises de médias ou à quiconque le droit « de se livrer à une activité ou à des actions visant à la destruction d’un des autres droits et libertés »........

 
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