La directrice du Centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM), Mme Rachida Soulaymani Bencheikh, a indiqué, jeudi, que les médicaments présentent le troisième facteur d'empoisonnement au Maroc, derrière la nourriture et les piqures de scorpions.
L'intoxication médicamenteuse concerne 20 à 30% des cas d'empoisonnements, hormis les piqures de scorpions, et la majorité des cas enregistrés concerne des enfants âgés de 1 à 5 ans et des jeunes femmes.
Rachida Soulaymani, directrice du Centre anti poison et de pharmacovigilance
Lors d'une journée d'étude organisée à Rabat, elle a précisé que le CAPM a fait état de 20.796 cas d'intoxication médicamenteuse grave entre 1980 et 2009, ajoutant que 1592 cas ont été enregistrés en 2009, dont 92% en milieu urbain et 8% en milieu rural.
La plupart des intoxications se produisent dans les ménages et résultent de l'usage du paracétamol pour les enfants, a souligné Mme Soulaymani.
Mme Soulaymani s'est aussi attardée sur le suicide des jeunes par l'usage arbitraire des médicaments, ainsi que sur l'intoxication due aux erreurs médicales ou à l'illisibilité de certaines ordonnances médicales pouvant induire le pharmacien en erreur.
Elle a rappelé que le CAPM organise périodiquement des conférences animées par des médecins, pharmaciens et représentants de sociétés de médicaments pour enrichir la discussion et aboutir à des solutions pouvant contribuer à la lutte contre la hausse du nombre des empoisonnements.
aufait/MAP
L'intoxication médicamenteuse concerne 20 à 30% des cas d'empoisonnements, hormis les piqures de scorpions, et la majorité des cas enregistrés concerne des enfants âgés de 1 à 5 ans et des jeunes femmes.
Rachida Soulaymani, directrice du Centre anti poison et de pharmacovigilance
Lors d'une journée d'étude organisée à Rabat, elle a précisé que le CAPM a fait état de 20.796 cas d'intoxication médicamenteuse grave entre 1980 et 2009, ajoutant que 1592 cas ont été enregistrés en 2009, dont 92% en milieu urbain et 8% en milieu rural.
La plupart des intoxications se produisent dans les ménages et résultent de l'usage du paracétamol pour les enfants, a souligné Mme Soulaymani.
Mme Soulaymani s'est aussi attardée sur le suicide des jeunes par l'usage arbitraire des médicaments, ainsi que sur l'intoxication due aux erreurs médicales ou à l'illisibilité de certaines ordonnances médicales pouvant induire le pharmacien en erreur.
Elle a rappelé que le CAPM organise périodiquement des conférences animées par des médecins, pharmaciens et représentants de sociétés de médicaments pour enrichir la discussion et aboutir à des solutions pouvant contribuer à la lutte contre la hausse du nombre des empoisonnements.
aufait/MAP