Les mères porteuses.

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Parlons ethique..parlons morale.

A votre avis..!

Une mère porteuse..est elle la mère biologique de l'enfant qu'elle porte pour une autre ou n'est elle qu'un "ventre"loué pour la circonstance par une femme ne pouvant enfanter?

Moralement et humainement est ce un acte louable ou est ce une acte reprehensible contraire a la nature ?


Merci de votre contribution.
 
Parlons ethique..parlons morale.

A votre avis..!

Une mère porteuse..est elle la mère biologique de l'enfant qu'elle porte pour une autre ou n'est elle qu'un "ventre"loué pour la circonstance par une femme ne pouvant enfanter?

Moralement et humainement est ce un acte louable ou est ce une acte reprehensible contraire a la nature ?


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Un acte repréhensible....
 
Personnellement je ne peux pas m'avancer et dire que c'est immoral ou pas !!

Tout simplement parce que je ne peux pas me mettre à la place d'une femme qui a été privée d'avoir des enfants "naturellement" pour une raison ou pour une autre et qui "avoir recour" aux femmes porteurses est la seule solution à réaliser son rêve d'être maman et combler son bonheur.

Hier dans un reportage, une femme qui a eu un cancer d'utérus a eu recours à une femme porteuse qui a porté son enfant à elle et son mari avec ses ovaires et le sperme de son mari, donc l'enfant est génétiquement leur fille.

Mais, la question qui se pose, est ce que le ventre d'une femme est fait pour être loué ?? :rolleyes: C'est ça qui me laisse un peu dubitative.
 
Personnellement je ne peux pas m'avancer et dire que c'est immoral ou pas !!

Tout simplement parce que je ne peux pas me mettre à la place d'une femme qui a été privée d'avoir des enfants "naturellement" pour une raison ou pour une autre et qui "avoir recour" aux femmes porteurses est la seule solution à réaliser son rêve d'être maman et combler son bonheur.

Hier dans un reportage, une femme qui a eu un cancer d'utérus a eu recours à une femme porteuse qui a porté son enfant à elle et son mari avec ses ovaires et le sperme de son mari, donc l'enfant est génétiquement leur fille.

Mais, la question qui se pose, est ce que le ventre d'une femme est fait pour être loué ?? :rolleyes: C'est ça qui me laisse un peu dubitative.

J'ai vu ce reportage et bizarrement..cela m'a mis mal a l'aise.
La mère porteuse recoit les ovocytes de la mère naturelle et la gestation se fait dans le ventre de la mère porteuse..
Mon malaise vient du fait que l'evolution de l'enfant se fera grace aux organes de la mère porteuse...il sera une partie d'elle pendant plusieurs mois jusqu'a l'accouchement.
Cela en fait pour moi...la veritable mère de l'enfant....
 
Parlons ethique..parlons morale.

A votre avis..!

Une mère porteuse..est elle la mère biologique de l'enfant qu'elle porte pour une autre ou n'est elle qu'un "ventre"loué pour la circonstance par une femme ne pouvant enfanter?

Moralement et humainement est ce un acte louable ou est ce une acte reprehensible contraire a la nature ?


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C'est complètement contre nature pour moi le recours à une mère porteuse.
En plus une femme qui enfante pourrait ressentir de l'amour pour le ptit bout et finalement vouloir le garder....
ce qui chagrinerait fortement la mère qui devait recevoir l'enfant.

Mais, dans une famille, à l'époque, une femme (qui avait bcp bcp d'enfants) a donné 2 fils à son autre soeur car elle n'arrivait pas à avoir de garçons...et son mari étant mort très tôt elle avait besoin d'"hommes" à la maison pour plus tard...
Là par contre je trouve que c'est un acte respectable, et fait avec amour.
Ça peut paraître bizarre de nos jours, mais moi je trouve pas.
 
Une grossesse et l’accouchement qui s’ensuit ne sont en effet pas des actes anodins. Dans toutes les études sociologiques et anthropologiques, les gestatrices déclarent avoir ressenti de façon très différente la grossesse pour autrui par rapport à leur précédentes grossesses. De fait, on ne peut pas considérer qu’une grossesse pour autrui serait « une grossesse avec une femme en moins », en l’occurrence la gestatrice, qui disparaitrait à la naissance ! L’expérience établit qu’il s’agit au contraire d’une grossesse « avec une femme en plus » : la femme infertile. Cette relation souvent proche entre la gestatrice et la femme infertile est déterminante pour leur épanouissement respectif et celui de l’enfant à naître. Car la femme qui porte ne prend pas seulement soin de son développement, mais fait naître également une mère pour reprendre l’expression (« Birthing a mother » ) de l’anthropologue Elly Teman. Dans cette construction psychique, la gestatrice s’attache à l’enfant, non pas en se projetant comme mère, mais en l’imaginant avec ses parents. L’accouchement est d’ailleurs vécu comme une sorte de passage de témoin : « c’est à toi de t’en occuper maintenant » est une phrase souvent entendue au moment de l’accouchement, comme en témoigne l’anthropologue canadienne Chantal Collard.

Ainsi, dans toutes les études conduites sur le sujet, aucune femme ayant accepté de porter un enfant ne s’est plainte de la période de grossesse (au contraire, elles affirment « adorer être enceintes ») ni de l’accouchement. Elles font au contraire part du sentiment d’accomplissement, leur rôle symbolique de « fée », de « nounou », celle sans qui rien ne serait arrivé, de valorisation d’elle-même, voire de forte gratification que leur procure l’acte de gestation. Ce fait est également corroboré par l’absence de dépression post-partum alors que 10 à 15% des femmes qui accouchent en subissent une d’intensité variable.
C’est pourquoi, il est fondamental que les « parents intentionnels » l’entourent de tous les soins et lui montrent la persistance de l’estime qu’ils ont pour elle. Cela suppose donc le développement d’un lien fort entre la mère intentionnelle et la gestatrice, et cela avant même la gestation. Ce lien exclut donc toutes les pratiques clandestines, anonymes et payantes. En définitive, la crainte des gestatrices ne repose pas sur la « séparation » d’avec l’enfant mais sur la reconnaissance sociale de leur don, la non acceptation sociale dans les pays où cette pratique est stigmatisée. L'expérience démontre que dans 99 % des cas il n'y a aucune ambiguïté dans la rôle que la gestatrice va jouer pendant cette période de gestation d’un fœtus puis d’un bébé, qui n’est pas à elle, mais qu’elle rend au couple qui l’a conçu.
La condition requise pour l’éthique de la matière est d’ailleurs qu’elle soit elle-même mère, que son conjoint et ses enfants soient informés du projet, et qu’elle ait terminé son propre projet parental.

Le fait de légaliser la GPA en France entraînera des conditions qui faciliteront cet attachement, en ayant pour le couple infertile des liens quotidiens et répétés avec la gestatrice (et avec l’enfant qu’elle porte, qui n’est pas le sien).
 
La frontière entre ce qui est éthique ou ne l'est pas est très mince.

Ce fait de "la mère porteuse" c'est quelque part comme reconnaitre l'homoparentalité, l'euthanasie : bousculer difficiolement et nécéssairement aussi l'ordre établi au sein de l'opinion publique ( et politique aussi) pour faire avancer.
 
La frontière entre ce qui est éthique ou ne l'est pas est très mince.

Ce fait de "la mère porteuse" c'est quelque part comme reconnaitre l'homoparentalité, l'euthanasie : bousculer difficiolement et nécéssairement aussi l'ordre établi au sein de l'opinion publique ( et politique aussi) pour faire avancer.

Bonsoir, en éspèrant que tu vas bien....

Je ne conçois pas qu'elle soit aussi mince que tu le laisses paraître....Et je ne sais pas s'il s'agit là d'éthique ou de morale...Peu importe les termes dont on use....

"Bousculer nécessairement," je te cite, qui y a t il de nécessaire par ces temps qu'il ne l'était pas jadis...car il faut avouer, que c'est le dit "progrès" qui permet aujourd'hui cette pratique...En ces temps moderne, les tendances à légitimiser l'immoral vont bon train, sous prétexte de la liberté, l'égalité ou l'opportunité où je ne sais quel autre terme farfelu qui n'a de sens que dans les dictionnaires....

La nature (ou l'ordre établi) ne doit pas être bousculée! Je ne comprends pas que l'on puisse s'indigner des maux de la planète terre qui sont la conséquence directe du fait d'avoir dérangé cet ordre et qu'on cautionne ce chavirement ailleurs....

Quelle nécessité à une mère de "louer" le ventre d'une autre?

Je trouve très drôle, et je suis sarcastique, ceux qui défendent cela en disant "Après tout, c'est la conception à 100% des parents"....Je n'ai aucune culture médicale, mais cette femme fait vivre cet enfant dans ses entrailles grâce à ce cordon par lequel transite absolument tout ce qui est nécessaire à la conception de cet enfant et à son developpement et qui au final accouche et donc donne vie à cet enfant...Et on réduit tout cela à cette appelation déraisonnable de "mère porteuse".

Cela n'a rien de moral....Il ne s'agit même plus d'éthique à ce stade ....
 
Je n'ai pas d'opinion tranchée sur la question, je pense que si cela devait être une pratique légalisée pr des raisons que l'on peut facilement s'imaginer qd on est mère, il faudrait prévoir des gardes fous car rien n'empêcherait ds la banalisation d'un tel recours de voir apparaître un commerce lucratif au profit de personnes complètement dépourvues de tout sens moral (si tant est qu'il y ait une définition universelle de la morale), j'imagine les dérives, des femmes argentées préférant faire porter leur enfant par une mère porteuse pr ne pas abîmer leur silhouette. Concernant le volet psychique, je ferai l'économie de la question tant mes connaissances sont maigres !
 
Dans tous les pays qui ont légalisé et encadré la pratique de la gestation pour autrui, la femme qui accepte de porter un enfant ne reçoit aucune somme d’argent lors de la phase préalable au transfert des embryons, ni après l’accouchement. Elle perçoit en revanche et uniquement pendant la grossesse un défraiement pour compenser les dépense inhérentes à son état, et cela même si la grossesse est interrompue (à la suite d’une fausse couche par exemple) ou se termine par une naissance. Il apparaît ainsi que l’argent versé n’est en aucun cas la contrepartie de la remise de l’enfant, mais correspond clairement à la compensation des conséquences de l’état de grossesse.

Cette suspicion d’une motivation, qui serait uniquement vénale chez les femmes qui acceptent de porter un enfant pour autrui, amène à s’interroger sur la difficulté qu’a notre société à concevoir les rapports humains dans le cadre de la générosité ou le don de soi, sans contrepartie monétaire. Cela éclaire l’ incapacité à concevoir des relations non-marchandes entre les êtres. Mais que dire alors des visiteurs de prisons, dans les hôpitaux, les maisons de retraite, des volontaires qui donnent à manger à des sans abris, de ceux qui s’engagent dans le cadre d’ONG pour soigner ceux qui n’ont pas accès aux soins, seulement pour donner du réconfort et aider de parfaits inconnus ? Pourquoi serait-il inconcevable et si choquant que des femmes qui ont terminé leur projet parental puissent souhaiter aider un couple infertile et en éprouver, à titre personnel, de la joie ?
 
Dans tous les pays qui ont légalisé et encadré la pratique de la gestation pour autrui, la femme qui accepte de porter un enfant ne reçoit aucune somme d’argent lors de la phase préalable au transfert des embryons, ni après l’accouchement. Elle perçoit en revanche et uniquement pendant la grossesse un défraiement pour compenser les dépense inhérentes à son état, et cela même si la grossesse est interrompue (à la suite d’une fausse couche par exemple) ou se termine par une naissance. Il apparaît ainsi que l’argent versé n’est en aucun cas la contrepartie de la remise de l’enfant, mais correspond clairement à la compensation des conséquences de l’état de grossesse.

Cette suspicion d’une motivation, qui serait uniquement vénale chez les femmes qui acceptent de porter un enfant pour autrui, amène à s’interroger sur la difficulté qu’a notre société à concevoir les rapports humains dans le cadre de la générosité ou le don de soi, sans contrepartie monétaire. Cela éclaire l’ incapacité à concevoir des relations non-marchandes entre les êtres. Mais que dire alors des visiteurs de prisons, dans les hôpitaux, les maisons de retraite, des volontaires qui donnent à manger à des sans abris, de ceux qui s’engagent dans le cadre d’ONG pour soigner ceux qui n’ont pas accès aux soins, seulement pour donner du réconfort et aider de parfaits inconnus ? Pourquoi serait-il inconcevable et si choquant que des femmes qui ont terminé leur projet parental puissent souhaiter aider un couple infertile et en éprouver, à titre personnel, de la joie ?


Ce n'est pas tant le fait que cela soit "rémunérable" ou pas qui est choquant...Mais bien que cela soit concevable ....

Les motivations de ces dites "mères porteuses" peuvent être aussi honorables et louables qu'on puisse l'imaginer...Ceci ne doit pas nous empêcher de penser cet acte dans sa globalité...

Le raccourci sur les relations non marchandes est vite fait...Ici il s'agit d'un marchandage au delà du matériel...On marchande la vie sous pretexte de solidarité ou altruisme....
 
Dans tous les pays qui ont légalisé et encadré la pratique de la gestation pour autrui, la femme qui accepte de porter un enfant ne reçoit aucune somme d’argent lors de la phase préalable au transfert des embryons, ni après l’accouchement. Elle perçoit en revanche et uniquement pendant la grossesse un défraiement pour compenser les dépense inhérentes à son état, et cela même si la grossesse est interrompue (à la suite d’une fausse couche par exemple) ou se termine par une naissance. Il apparaît ainsi que l’argent versé n’est en aucun cas la contrepartie de la remise de l’enfant, mais correspond clairement à la compensation des conséquences de l’état de grossesse.

Cette suspicion d’une motivation, qui serait uniquement vénale chez les femmes qui acceptent de porter un enfant pour autrui, amène à s’interroger sur la difficulté qu’a notre société à concevoir les rapports humains dans le cadre de la générosité ou le don de soi, sans contrepartie monétaire. Cela éclaire l’ incapacité à concevoir des relations non-marchandes entre les êtres. Mais que dire alors des visiteurs de prisons, dans les hôpitaux, les maisons de retraite, des volontaires qui donnent à manger à des sans abris, de ceux qui s’engagent dans le cadre d’ONG pour soigner ceux qui n’ont pas accès aux soins, seulement pour donner du réconfort et aider de parfaits inconnus ? Pourquoi serait-il inconcevable et si choquant que des femmes qui ont terminé leur projet parental puissent souhaiter aider un couple infertile et en éprouver, à titre personnel, de la joie ?

Pr ma part cela ne me choque pas que certaines personnes parviennent à transcender l'individualisme caractéristique de notre société pr faire ce geste. Je ne doute pas un seul instant de la sincérité de leur démarche et je me garderai de les comparer à des personnes non moins méritantes qui donnent leur temps ds les hôpitaux, orphelinats etc...ici, il est question d'avoir dans ses entrailles la chose la plus chère qui puisse compter aux yeux d'un individu: sa progéniture. Toutefois, je dois bien dire que chaque jour que Dieu fait renforce la perte de ma foi en l'humanité...et je ne suis pas en reste, qd je recense ce que j'ai bien pu faire pr autrui, gratuitement ben y a pas grand chose.
 
C'est complètement contre nature pour moi le recours à une mère porteuse.
En plus une femme qui enfante pourrait ressentir de l'amour pour le ptit bout et finalement vouloir le garder....
ce qui chagrinerait fortement la mère qui devait recevoir l'enfant.

Mais, dans une famille, à l'époque, une femme (qui avait bcp bcp d'enfants) a donné 2 fils à son autre soeur car elle n'arrivait pas à avoir de garçons...et son mari étant mort très tôt elle avait besoin d'"hommes" à la maison pour plus tard...
Là par contre je trouve que c'est un acte respectable, et fait avec amour.
Ça peut paraître bizarre de nos jours, mais moi je trouve pas.

C'est grave et égoiste
déja porter un enfant qui n'est pas le sien, c'est moyen
Mais alors donner son propre enfant comme si c'était rien et parler d'acte d'amour, c'est de la folie.
Faire ça à un enfant c'est criminel !
 
C'est grave et égoiste
déja porter un enfant qui n'est pas le sien, c'est moyen
Mais alors donner son propre enfant comme si c'était rien et parler d'acte d'amour, c'est de la folie.
Faire ça à un enfant c'est criminel !

Il y a une contradiction immense dans votre commentaire : un enfant qui n'est pas le sien / son propre enfant. C'est surtout une méconnaissance de la gestation pour autrui. Certains psychanalystes ont prétendu à coup de slogans populistes que la gestation pour autrui ne serait qu’un « abandon sur ordonnance ». Serge Hefez, psychanalyste, thérapeute familial et conjugal, rappelle que « la psychologie est une science très faiblement anticipatrice et que si elle permet, après coup, de démêler les situations et de leur donner un sens, elle n’est aucun cas capable de fournir des modes d’emploi ».
Toutes les études comparatives, avec un recul aujourd’hui de 25 ans, sur le développement psycho-social des enfants confirment l’absence de différence entre les enfants nés par gestation pour autrui et les enfants conçus sans recours à l’AMP. Il semblerait au contraire, que les enfants nés par GPA sont psychologiquement plus solides que la moyenne, parce que le désir de leurs parents a été un facteur déterminant dans leur venue au monde ; il est le reflet de celui du couple qui a dû subir les épreuves d’un parcours psychologique et médical très lourd.

Les émotions de la fin de la grossesse, qu’il s’agisse d’euphorie ou de dépression, secrètent des molécules qui franchissent le filtre placentaire : le bébé hérite certes, non seulement des gènes de la mère génétique, mais aussi d’une partie de l’histoire de la femme qui le porte. Sans nier le rôle de chacune de ces femmes au regard de l’équilibre de l’enfant, il convient d’éviter toute surévaluation des rapports entretenus par la gestatrice et l’enfant qu’elle a porté durant neuf mois. Sans ignorer ou réduire la portée de ces réalités, tant d’après les données de la psychopathologie périnatale, que d’après celles de l’adoption, un enfant porté par une femme qui n’est pas la mère d’intention sera capable de s’attacher à d’autres adultes, à condition que ceux-ci s’y prêtent de façon adéquate. Les études anthropologiques démontrent que les rituels prénatals n’ont pas d’influence sur le psychisme de l’enfant à la naissance.

Sur le plan psychologique, le processus d’attachement de l’enfant démarre à la naissance, avec le passage symétrique de l’enfant fantasmé à l’enfant réel. Cela est valable pour toutes les mères, qu’elles aient accouché ou non, et pour tous les pères, qui sont les grands oubliés de la théorie de « l’abandon sur ordonnance ».
 
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