http://www.radio-canada.ca/nouvelle.../009-moyen-orient-afrique-manifestation.shtml
Les mouvements de protestation se multiplient
La grogne se répand dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, où plusieurs incidents ont eu lieu ces dernières heures.
Tandis que les manifestations continuent ou sont en préparation en Algérie, en Libye, à Bahreïn, au Yémen et en Égypte, un vent de révolte semble souffler peu à peu dans d'autres pays voisins. Les mouvements de protestation donnant parfois lieu à des heurts violents se multiplient un peu partout.
Photo: AFP/Khalil Mazraawi
Manifestants à Amman, en Jordanie
En Jordanie, huit personnes ont été blessées vendredi à Amman. Des partisans du gouvernement s'en sont pris violemment à une manifestation de centaines de jeunes demandant des réformes politiques.
Mercredi, une trentaine d'universitaires s'étaient rassemblés devant le palais royal. Ils demandaient une limitation des pouvoirs du roi Abdallah II et des réformes constitutionnelles. Le même jour, près de 1500 personnes ont manifesté à Irbid, la deuxième ville du pays, dans le Nord. Ils dénonçaient la corruption du gouvernement et demandaient également des réformes politiques.
Au Maroc, le Mouvement des jeunes du 20 février veut organiser dimanche des marches dans tout le pays. Mot d'ordre des manifestations : réclamer la démocratie, la justice et la vie dans la dignité.
Le Mouvement réclame, entre autres, la dissolution du gouvernement et du Parlement, la mise en place d'un gouvernement transitoire ainsi qu'une justice indépendante et équitable. Le mouvement est né à la suite de « l'accumulation des problèmes sociaux, résultat de choix fondamentaux et de la structure du régime politique marocain hostile aux intérêts des fils pauvres du peuple ».
À Djibouti, des heurts ont éclaté vendredi entre manifestants et policiers. Le rassemblement de l'opposition dénonçait le régime du président Ismaël Omar Guelleh.
Au Koweït, cinq manifestants ont été blessés dans la manifestation d'Arabes apatrides, les bidouns. Résidant dans le pays depuis de nombreuses années, ils demandent au gouvernement de les naturaliser.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse, Associated Press et Re
Les mouvements de protestation se multiplient
La grogne se répand dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, où plusieurs incidents ont eu lieu ces dernières heures.
Tandis que les manifestations continuent ou sont en préparation en Algérie, en Libye, à Bahreïn, au Yémen et en Égypte, un vent de révolte semble souffler peu à peu dans d'autres pays voisins. Les mouvements de protestation donnant parfois lieu à des heurts violents se multiplient un peu partout.
Photo: AFP/Khalil Mazraawi
Manifestants à Amman, en Jordanie
En Jordanie, huit personnes ont été blessées vendredi à Amman. Des partisans du gouvernement s'en sont pris violemment à une manifestation de centaines de jeunes demandant des réformes politiques.
Mercredi, une trentaine d'universitaires s'étaient rassemblés devant le palais royal. Ils demandaient une limitation des pouvoirs du roi Abdallah II et des réformes constitutionnelles. Le même jour, près de 1500 personnes ont manifesté à Irbid, la deuxième ville du pays, dans le Nord. Ils dénonçaient la corruption du gouvernement et demandaient également des réformes politiques.
Au Maroc, le Mouvement des jeunes du 20 février veut organiser dimanche des marches dans tout le pays. Mot d'ordre des manifestations : réclamer la démocratie, la justice et la vie dans la dignité.
Le Mouvement réclame, entre autres, la dissolution du gouvernement et du Parlement, la mise en place d'un gouvernement transitoire ainsi qu'une justice indépendante et équitable. Le mouvement est né à la suite de « l'accumulation des problèmes sociaux, résultat de choix fondamentaux et de la structure du régime politique marocain hostile aux intérêts des fils pauvres du peuple ».
À Djibouti, des heurts ont éclaté vendredi entre manifestants et policiers. Le rassemblement de l'opposition dénonçait le régime du président Ismaël Omar Guelleh.
Au Koweït, cinq manifestants ont été blessés dans la manifestation d'Arabes apatrides, les bidouns. Résidant dans le pays depuis de nombreuses années, ils demandent au gouvernement de les naturaliser.
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