Les multinationales n'auront pas à publier leurs données financières par pays

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
ce peut il que l'on fasse de l'assistant pour les multinationales ???

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Le Conseil constitutionnel s'est prononcé jeudi sur la loi Sapin II dont il a validé la quasi-totalité des articles. De la fraude fiscale à la rémunération des dirigeants, le point sur les mesures contenues dans le texte.

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi l'essentiel de la loi Sapin II sur la transparence de la vie économique mais a repoussé quelques dispositions dont l'obligation imposée aux multinationales de publier leurs données financières par pays. Le Conseil a censuré l'article 137 de la loi qui oblige certaines sociétés à rendre publics des indicateurs économiques et fiscaux pays par pays, estimant qu'il «portait une atteinte disproportionnée à la liberté d'entreprendre». Cette obligation, décriée par les grandes entreprises, est de nature à permettre à leurs concurrents «d'identifier des éléments essentiels de leur stratégie industrielle et commerciale», selon leur décision.

Les Sages avaient été saisis de cette loi par le président du Sénat, ainsi que par plus de soixante députés, plus de soixante sénateurs et par le Premier ministre. Le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin s'est félicité dans un communiqué du fait que l'essentiel des mesures du texte a été approuvé par les Sages du Palais Royal. Il a jugé qu'elle permettrait de «hisser la France aux meilleurs standards internationaux en matière de lutte contre la corruption». À propos de l'article sur les multinationales, Bercy a souligné que Michel Sapin avait «fait état en séance publique lors de la première lecture à l'Assemblée nationale des difficultés juridiques que posait cette mesure introduite dans le texte par amendement parlementaire». Les juges constitutionnels ont également rejeté un article sur l'inéligibilité aux fonctions de député des personnes condamnées pour manquements à la probité, au motif que cela ne pouvait être institué que dans une loi organique, et non une loi ordinaire. Là aussi, Michel Sapin avait soulevé des réserves à l'Assemblée nationale, fait valoir Bercy.

Autre mesure rejetée: celle qui accordait à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) la possibilité de contrôler le départ de hauts fonctionnaires vers le privé, compétence jusqu'alors dévolue à la seule Commission de déontologie de la fonction publique

la suite sur
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ublier-leurs-donnees-financieres-par-pays.php

mam
 
Salam @mam80,
Le Conseil a censuré l'article 137 de la loi qui oblige certaines sociétés à rendre publics des indicateurs économiques et fiscaux pays par pays, estimant qu'il «portait une atteinte disproportionnée à la liberté d'entreprendre» ...
Elle a bon dos la liberté :fou:

Allez au travail les gueux
 
Salam @mam80,
Le Conseil a censuré l'article 137 de la loi qui oblige certaines sociétés à rendre publics des indicateurs économiques et fiscaux pays par pays, estimant qu'il «portait une atteinte disproportionnée à la liberté d'entreprendre» ...
Elle a bon dos la liberté :fou:

Allez au travail les gueux

:fou: comme tu dis : allez, les gueux, au boulot !!!!
.....de quelle liberté ?....

mam
 
Tu as commencé ton traitement au Démocratol ?
:D
Malheureusement, le démocratol ne sévira à rien dans ce cas,
Il faut bien comprendre que toutes les règles ou l'absence de règles qui permettent les montages fiscaux sont la conséquence
de pays ou d'union de pays qui se font concurrence pour attirer les capitaux,
IL n'y a qu'un accord aux niveaux mondials qui permettrait de supprimer ses mécanismes (bref jamais),
La seule chose que nous puissions faire est d'instaurer un impôt des sociétés très faibles dont les règles ne dépassent pas 10 pages A4,
Il serait aussi grand temps de ne plus taxer le travaille de ne plus prélevé de charge sociale et de tous déporter vers une taxe sur la consommation
sans quoi l'ex-conseiller fiscal que je suis continuera d'arrondir facilement ces revenus avec les quelques rares clients restants
 
Malheureusement, le démocratol ne sévira à rien dans ce cas,
Il faut bien comprendre que toutes les règles ou l'absence de règles qui permettent les montages fiscaux sont la conséquence
de pays ou d'union de pays qui se font concurrence pour attirer les capitaux,
IL n'y a qu'un accord aux niveaux mondials qui permettrait de supprimer ses mécanismes (bref jamais),
La seule chose que nous puissions faire est d'instaurer un impôt des sociétés très faibles dont les règles ne dépassent pas 10 pages A4,
Il serait aussi grand temps de ne plus taxer le travaille de ne plus prélevé de charge sociale et de tous déporter vers une taxe sur la consommation
sans quoi l'ex-conseiller fiscal que je suis continuera d'arrondir facilement ces revenus avec les quelques rares clients restants

Tu veux dire quoi par là ?

mam
 
Tu veux dire quoi par là ?

mam
Ha désolé si je n'ai pas été claire, je développe :

Il y a trois types de paradis dits fiscaux, ceux destiné aux sociétés, ceux pour les personnes physiques et enfin les paradis bancaires,
L'Europe (dans l'union ou géographiquement proche) offre tous les types, Les USA également, la chine fait de même,
puis tu as quelques pays surtout des îles qui sont disons des indépendants,

Les paradis fiscaux européens ne sont évidemment pas là pour éluder l'impôt européen (Irlande a des taux bas mais ce n'est pas un paradis fiscal)
les entreprises européennes orront intérêt à mettre un siège au Delaware ou à Hong Kong s'ils veulent utiliser les paradis européens ils vont au-devant de gros ennui,
les entreprises américaines auront intérêt à s'installer dans un paradis européen et ainsi de suite,
Nous sommes donc dans un contexte de guerre où concurrence économique et les paradis sont un des outils utilisé pour attirer les capitaux normalement dévolu à d'autres,
Il en va de même pour les lois qui encadrent les suivies et traçage comptable des sociétés,les pays sont obligés de faire preuve de réalisme concurrentielle,
L'évasion fiscale d'une partie des revenus dévolus à l’impôt des personnes physiques suit les mêmes chemins et par conséquent les charges sociales également,

Il y a donc deux solutions réalistes, soit un accord mondial qui viserait à ne plus utiliser cet outil de concurrence,
soit du réalisme avec un impôt des sociétés et des capitaux faibles et simples (les montages ne sont pas gratuits)
et transformé les Ipp et prélèvement sociaux en taxe sur la consommation
se serait plus simple et plus efficace
 
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