Les biotechnologies génétiques qu’encourage Bruxelles constituent un nouveau front clivant en pleine bataille sur le Pacte vert de l’UE.
Variétés nécessitant moins de pesticides, plus résistantes à la sécheresse ou aux maladies, blé pauvre en gluten… autant d’horizons ouverts selon Bruxelles par les « nouvelles techniques génomiques » (NGT), kyrielle d’outils « éditant » le matériel génétique des plantes sans ajout extérieur - contrairement aux organismes génétiquement modifiés (OGM) « transgéniques » introduisant un gène d’une espèce différente.
Pour Bruxelles, ces technologies émergentes pourraient développer des cultures adaptées au climat et plus productives, ou des aliments avec moins d’allergènes.
Mais les règles drastiques encadrant les OGM (longue procédure d’autorisation, traçabilité, étiquetage, surveillance…) apparaissent « inadaptées », juge la Commission, qui propose de ne plus les appliquer aux semences et produits issus de NGT et présentant des modifications susceptibles de se produire naturellement ou via des croisements traditionnels. Sous réserve d’un nombre limité de mutations, ils seraient considérés comme « équivalents » aux variétés conventionnelles et enregistrés dans une base publique, avec l’obligation d’étiquetage spécifique seulement pour les semences. Les variétés résistantes aux herbicides pourraient aussi être concernées.
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Variétés nécessitant moins de pesticides, plus résistantes à la sécheresse ou aux maladies, blé pauvre en gluten… autant d’horizons ouverts selon Bruxelles par les « nouvelles techniques génomiques » (NGT), kyrielle d’outils « éditant » le matériel génétique des plantes sans ajout extérieur - contrairement aux organismes génétiquement modifiés (OGM) « transgéniques » introduisant un gène d’une espèce différente.
Pour Bruxelles, ces technologies émergentes pourraient développer des cultures adaptées au climat et plus productives, ou des aliments avec moins d’allergènes.
Mais les règles drastiques encadrant les OGM (longue procédure d’autorisation, traçabilité, étiquetage, surveillance…) apparaissent « inadaptées », juge la Commission, qui propose de ne plus les appliquer aux semences et produits issus de NGT et présentant des modifications susceptibles de se produire naturellement ou via des croisements traditionnels. Sous réserve d’un nombre limité de mutations, ils seraient considérés comme « équivalents » aux variétés conventionnelles et enregistrés dans une base publique, avec l’obligation d’étiquetage spécifique seulement pour les semences. Les variétés résistantes aux herbicides pourraient aussi être concernées.
«Apprentis sorciers»............
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Les NGT, avenir de l’agriculture ou «OGM cachés»?
Les biotechnologies génétiques qu’encourage Bruxelles constituent un nouveau front clivant en pleine bataille sur le Pacte vert de l’UE.
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