Les nouveaux anticoagulants réévalués

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mam80

la rose et le réséda
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La HAS a constaté que les nouveaux antiocoagulants oraux (Pradaxa, Eliquis et Xarelto) n'ont pas tous la même efficacité pour prévenir les embolies pulmonaires ou les accidents vasculaires cérébraux.


Et si les trois derniers anticoagulants arrivés en France et déjà prescrits à plus de 250 000 personnes n'avaient pas tous la même efficacité?
C'est ce que vient d'affirmer la Haute autorité de santé (HAS) dans un communiqué faisant suite à leur réévaluation par la Commission de transparence.
Positionnés en second choix derrière les traditionnels antivitamines K (AVK), prescrits eux à plus de un million de personnes*, les Naco sont désormais également hiérarchisés entre eux par la HAS.

Si on les considèrent intrinsèquement, sans référence aux AVK,

ce sont Eliquis et Xarelto qui tirent le mieux leur épingle du jeu (service médical rendu important, ce qui correspond à un taux de remboursement de 65 %)
devant Pradaxa (service médical rendu modéré, remboursement à 30 %).

Par rapport aux AVK en revanche, c'est Eliquist présente une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR niveau IV, dans l'appréciation du progrès thérapeutique qui va de I, pour les avancées majeures, à V quand il n'y a pas de progrès)
alors que Pradaxa et Xarelto n'apportent pas d'amélioration (ASMR niveau V).

Dès 2008, les nouveaux anticoagulants oraux (Naco) sont venus concurrencer les antivitamines K (AVK) dans la prévention des accidents thrombo-emboliques (embolies pulmonaires, accidents vasculaires cérébraux).
Concrètement, les Naco sont à réserver selon la HAS aux situations suivantes:
«les patients pour lesquels le maintien de l'INR (examen biologique qui mesure le niveau d'anticoagulation obtenu pour éventuellement ajuster la posologie, ND LR) désiré dans la zone cible n'est pas assuré malgré une observance correcte ;
les patients pour lesquels les AVK sont contre-indiqués ou mal tolérés ou qui acceptent mal les contraintes liées à la surveillance de l'INR.»

Rappelons qu'il ne faut pas arrêter de prendre son traitement anticoagulant, quel qu'il soit, sans un avis médical.
Cela reviendrait à s'exposer à un risque thombo-embolique majeur.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/...coagulants-reevalues-par-haute-autorite-sante

mam
 
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