l faut du temps et des analyses
D’après les explications de l’Office, « l’évaluation du potentiel pétrolier d’un bassin nécessite de nombreuses analyses et études progressives, parfois très longues, selon la nature et la complexité géologique du bassin considéré ». En d’autres termes, il faut du temps pour arriver à définir clairement les ressources du Maroc en gaz et en pétrole. De plus, les travaux d’exploration ont recours à des techniques, en perpétuelle évolution. C’est d’ailleurs pour cette raison que le pétrolier Kosmos Energy Ltd a investi dans une plateforme dernière génération pour explorer les zones de Taghazoute, Essaouira et Foum Assaka.
L’Office précise, en outre, que ces types de travaux nécessitent de « très lourds investissements ». Et c’est généralement pour attirer les investisseurs que les sociétés étrangères multiplient les annonces sur le potentiel marocain. « N'ayant généralement pas de cash pour assurer la production, elles ont donc intérêt à faire "monter la sauce" [en communiquant sur des ressources prospectives prometteuses, ndlr] afin de vendre au mieux tout ou partie de leur licence à une compagnie productrice », expliquait en début d’année à ce sujet, Christian Besson, analyste de l'Agence internationale de l'énergie.
A ce jour, selon l'ONHYM, 31 sociétés pétrolières étrangères ont obtenu la licence d’exploration délivrée par l’ONHYM. L’anglaise British Petroleum (BP) est la dernière en date. Arrivée toute aussi optimiste que ses consœurs, la société devrait entamer les activités de forage au cours du premier trimestre 2014.