qui pourrait expliquer ce texte svp?
« En plus de soixante-dix ans de vie en France, les communautés orthodoxes ont beaucoup changé. Après le long chemin de l'exil et l'implantation dans un pays étranger, elles ont appris avec humilité à survivre tout en conservant leurs spécificités dans un milieu parfois hostile, souvent indifférent. Au prix de grandes difficultés matérielles, grâce au dévouement de nombreux prêtres, ces communautés ont réussi à surmonter l'éloignement de leurs patries respectives, la disparition de leurs repères culturels, et même l'oubli de la langue, tout en conservant leur foi. Si le développement des communautés paroissiales et monastiques francophones apparaît comme un phénomène marquant, les paroisses et les monastères non francophones ne peuvent entre assimilés à des conservatoires d'un passé révolu. Ils sont aussi des lieux de contact entre différentes générations d'émigrés, des centres d'accueil pour les touristes ou les résidents plus ou moins permanents, mais aussi des écoles liturgiques où peuvent se ressourcer les clercs et les fidèles francophones. »
« En plus de soixante-dix ans de vie en France, les communautés orthodoxes ont beaucoup changé. Après le long chemin de l'exil et l'implantation dans un pays étranger, elles ont appris avec humilité à survivre tout en conservant leurs spécificités dans un milieu parfois hostile, souvent indifférent. Au prix de grandes difficultés matérielles, grâce au dévouement de nombreux prêtres, ces communautés ont réussi à surmonter l'éloignement de leurs patries respectives, la disparition de leurs repères culturels, et même l'oubli de la langue, tout en conservant leur foi. Si le développement des communautés paroissiales et monastiques francophones apparaît comme un phénomène marquant, les paroisses et les monastères non francophones ne peuvent entre assimilés à des conservatoires d'un passé révolu. Ils sont aussi des lieux de contact entre différentes générations d'émigrés, des centres d'accueil pour les touristes ou les résidents plus ou moins permanents, mais aussi des écoles liturgiques où peuvent se ressourcer les clercs et les fidèles francophones. »