Le haut responsable palestinien Nabil Chaath a accusé samedi Tony Blair, ex-Premier ministre britannique et émissaire du Quartet international pour le Proche-Orient, dêtre partial envers Israël.
Nabil Chaath, lun des principaux négociateurs palestiniens, a indiqué lors dune conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie, que les Palestiniens étaient " indignés " et " insatisfaits " du comportement de Tony Blair avant que la demande de reconnaissance dun Etat palestinien nait été soumise à lONU le 23 septembre.
Selon des informations de presse citant une source palestinienne, en raison du soutien de Blair à la position dIsraël qui est opposé à la démarche unilatérale des Palestiniens à lONU, les Palestiniens envisagent de demander de démettre Blair de ses fonctions démissaire du Quartet (Etats-Unis, Nations Unies, Russie et Union européenne). Les Palestiniens reprochent également à Blair dignorer leur appel au gel de la colonisation dans les territoires occupés et à la reconnaissance dune solution à deux Etats par Israël.
Tony Blair avait été nommé en 2007 au poste démissaire du Quartet. M. Chaath a appéle le Quartet à clarifier sa position sur larrêt de la colonisation dans les territoires occupés et sur les références internationales pour le processus de paix au Proche-Orient.
En passe dêtre récusé comme médiateur par les Palestiniens
Parti pris pro-israélien, maigre bilan cet envoyé spécial du Quartet pour le Proche-Orient suscite la méfiance des Palestiniens. Dautant quil est soupçonné de travailler un peu trop pour ses intérêts personnels.
Hué lors du congrès du Parti travailliste mardi quand le chef de lopposition Ed Miliband a cité son nom (" Je ne suis pas Tony Blair "), lex-Premier ministre britannique voit à présent son étoile pâlir pour son rôle au Proche-Orient, où il est envoyé spécial du Quartet (Etats-Unis, UE, ONU et Russie). Et il fait lobjet de nombreuses attaques dans la presse doutre-Manche.
Bien sûr, dans cette région, la crédibilité du plus fidèle allié de George Bush pendant la guerre dIrak en 2003, qui a soutenu linvasion israélienne du Liban trois ans plus tard, na jamais été très élevée, rappelle le Telegraph. Mais lanimosité quil suscite depuis sa nomination en 2007 est telle quil est en passe dêtre récusé comme médiateur par les Palestiniens, qui estiment que ses prises de position le disqualifient.
Les jeunes des principaux partis palestiniens ont officieusement déclaré Tony Blair persona non grata en Cisjordanie et refusent de le rencontrer, selon un officiel de lOLP cité par The Independent. " On sattend à ce que ces jeunes fassent une déclaration formelle au sujet de Tony Blair ", précise le quotidien, qui ajoute que les principaux dirigeants politiques palestiniens suivraient alors cette ligne.
Nabil Chaath, lun des principaux négociateurs palestiniens, a indiqué lors dune conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie, que les Palestiniens étaient " indignés " et " insatisfaits " du comportement de Tony Blair avant que la demande de reconnaissance dun Etat palestinien nait été soumise à lONU le 23 septembre.
Selon des informations de presse citant une source palestinienne, en raison du soutien de Blair à la position dIsraël qui est opposé à la démarche unilatérale des Palestiniens à lONU, les Palestiniens envisagent de demander de démettre Blair de ses fonctions démissaire du Quartet (Etats-Unis, Nations Unies, Russie et Union européenne). Les Palestiniens reprochent également à Blair dignorer leur appel au gel de la colonisation dans les territoires occupés et à la reconnaissance dune solution à deux Etats par Israël.
Tony Blair avait été nommé en 2007 au poste démissaire du Quartet. M. Chaath a appéle le Quartet à clarifier sa position sur larrêt de la colonisation dans les territoires occupés et sur les références internationales pour le processus de paix au Proche-Orient.
En passe dêtre récusé comme médiateur par les Palestiniens
Parti pris pro-israélien, maigre bilan cet envoyé spécial du Quartet pour le Proche-Orient suscite la méfiance des Palestiniens. Dautant quil est soupçonné de travailler un peu trop pour ses intérêts personnels.
Hué lors du congrès du Parti travailliste mardi quand le chef de lopposition Ed Miliband a cité son nom (" Je ne suis pas Tony Blair "), lex-Premier ministre britannique voit à présent son étoile pâlir pour son rôle au Proche-Orient, où il est envoyé spécial du Quartet (Etats-Unis, UE, ONU et Russie). Et il fait lobjet de nombreuses attaques dans la presse doutre-Manche.
Bien sûr, dans cette région, la crédibilité du plus fidèle allié de George Bush pendant la guerre dIrak en 2003, qui a soutenu linvasion israélienne du Liban trois ans plus tard, na jamais été très élevée, rappelle le Telegraph. Mais lanimosité quil suscite depuis sa nomination en 2007 est telle quil est en passe dêtre récusé comme médiateur par les Palestiniens, qui estiment que ses prises de position le disqualifient.
Les jeunes des principaux partis palestiniens ont officieusement déclaré Tony Blair persona non grata en Cisjordanie et refusent de le rencontrer, selon un officiel de lOLP cité par The Independent. " On sattend à ce que ces jeunes fassent une déclaration formelle au sujet de Tony Blair ", précise le quotidien, qui ajoute que les principaux dirigeants politiques palestiniens suivraient alors cette ligne.