La nouvelle a fait l'effet d'une bombe au sein de l'Autorité Palestinienne (AP). L'Arabie Saoudite entendrait normaliser ses relations avec Israel. Après les suspscions d'achat du logiciel Pegasus qui aurait permis d'espionner Jeff Bezos actionnaire du Washington Post qui hébergeait le journaliste assasiné Khashoggi, c'est un coup de poignard à la cause palestinienne et y compris le Plan d'Abdallah, ce plan proposé par le prince héritier saoudien en 2002 devenu souverain depuis et qui conditionnait la normalisation par la reconnaissance de l'Etat Palestinien, le retour aux frontières de 1967 sans les colonies (que les journalistes appellent savamment "implantations" pour éviter le terme de "colonies") et Jérusalem Est comme capitale de cet hypothétique état palestinien.
Dans une interview le 20/09/23 sur la très conservatrice chaîne américaine Fox News, le prince héritier MBS aurait parlé de l'importance de la résolution de la question palestinienne mais sans parler ni "d'état" ni de "droits". Un camouflet pour l'AP qui s'est vu supprimer les aides saoudiennes depuis 2016 et le refus de l'AP d'accepter le plan Trump. Un plan 100% aligné sur les positions d'Israel avec un gendre de Trump (il reviendra sans doute aux affaires en 2024), J. Kuchner, dévoué à l'état sioniste.
Prenant conscience que les heures sont comptées, l'AP s'active depuis cet été pour arracher quelques concessions de l'Arabie Saoudite (AS), résolue à avancer avec l'état criminel sioniste qui récemment encore, a fait atterrir un avion israélien sur le territoire saoudien.
In fine, il ne restera plus que l'Iran comme soutien inconditionnel de la Palestine. Jusque quand ? L'Iran a repris les échanges diplomatiques avec l'AS; aidée par la Chine avec un pétrole au plus haut et qui pourrait encore augmenter malgré les sanctions. Les deux anciens pays ennemis entendent mettre fin au conflit au Yémen soutenu par les Iraniens et leur drone qui auront surpris la DCA saoudienne sur le territoire même de l'AS par l'attaque de ses installations pétrolières. Un conflit dans lequel s'est embourbé le prince héritier d'AS et dont il ne voit pas le bout pour un résultat plus que mitigé. Il est loin le temps où l'AS entendait autoriser les avions israéliens de Tsahal survoler son espace aérien dans l'éventualité d'une attaque contre les sites nucléaires iraniens.
En attendant, l'AP aux abois entend bien avoir qq déclarations en sa faveur et surtout, de l'argent dont il manque terriblement. L'argent, le nerf de la guerre.
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Dans une interview le 20/09/23 sur la très conservatrice chaîne américaine Fox News, le prince héritier MBS aurait parlé de l'importance de la résolution de la question palestinienne mais sans parler ni "d'état" ni de "droits". Un camouflet pour l'AP qui s'est vu supprimer les aides saoudiennes depuis 2016 et le refus de l'AP d'accepter le plan Trump. Un plan 100% aligné sur les positions d'Israel avec un gendre de Trump (il reviendra sans doute aux affaires en 2024), J. Kuchner, dévoué à l'état sioniste.
Prenant conscience que les heures sont comptées, l'AP s'active depuis cet été pour arracher quelques concessions de l'Arabie Saoudite (AS), résolue à avancer avec l'état criminel sioniste qui récemment encore, a fait atterrir un avion israélien sur le territoire saoudien.
In fine, il ne restera plus que l'Iran comme soutien inconditionnel de la Palestine. Jusque quand ? L'Iran a repris les échanges diplomatiques avec l'AS; aidée par la Chine avec un pétrole au plus haut et qui pourrait encore augmenter malgré les sanctions. Les deux anciens pays ennemis entendent mettre fin au conflit au Yémen soutenu par les Iraniens et leur drone qui auront surpris la DCA saoudienne sur le territoire même de l'AS par l'attaque de ses installations pétrolières. Un conflit dans lequel s'est embourbé le prince héritier d'AS et dont il ne voit pas le bout pour un résultat plus que mitigé. Il est loin le temps où l'AS entendait autoriser les avions israéliens de Tsahal survoler son espace aérien dans l'éventualité d'une attaque contre les sites nucléaires iraniens.
En attendant, l'AP aux abois entend bien avoir qq déclarations en sa faveur et surtout, de l'argent dont il manque terriblement. L'argent, le nerf de la guerre.
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