les pensées précieuses ibn jawzzi rahimahou Allah

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Abou Addarda

Faire des blames a son frere est meilleur que de rompre les liens avec lui et de le perdre, et ne blame pas ton frere pour toute chose qui émane de lui.
Il disait:
Ce qui indique la science d'une personne c'est sa douceur de vivre.
Au cour d'une nuit froide, des personne vinrent chez Abou Addarda, il leur envoya de la nourriture chaude, mais il ne leur envoya pas de couvertures.
L'un d'eux dit alors:
Certes il nous a envoyé de la nourriture mais il ne nous a pas mis a l'abris du froid, je vais aller lui expliquer!
Il vitn et se tint debout devant sa porte et le vis assis avec sa femme, alors qu'isl n'avaient sur eux que tres peu de vetements, il lui dit alors:
je vois que tu passes la nuit de la meme maniere que nous la passons.
Abu addarda repondit:
Nous avons une maison vers laquelle nous nous dirigeons, alors nous avons envoyés nos couvertures et nos lits vers celle ci, et nous avons devant nous une cote difficile a monter, celui qui sera peu chargé lors du passage celui ci sera meilleur que celui qui sera chargé.
 
Khabab ibn el Arth

Il se fesait torturer au feu pour qu'il abjure l'islam, mais il n'abjura pas.
Omar demanda a Khabab ce qu'il avait subis de la part de spolytheistes,
khabab lui repondit:
Oh chef des croyant!
regarde mon dos
Omar dit alors:
je n'ai jamais vu une chose comme celle que j'ai vu aujourd'hui.
Khabab dit alors:
Ils allumerent un feu que seul la graisse de mon dos éteignit.
 
Salman el farisi

On envoya a Omar des ensembles vestimentaires qu'il partagea, chaque personne recu un tissus et Omar monta sur la chaire vetu de deux tissus, puis il dit:

O vous les gens n'allez vous pas m'écouter?
Salman dit alors:
Non nous n'ecouterons pas!
Omar dit alors: et pourquoi donc? o Abu Abdallah?
il repondit : tu as donné a chacun de nous un seul tissus alors que toi tu portes un ensemble.
(...)
Omar dit alors:
Oh Abdallah Ibn omar!(son fils)
Abdallah ibn Omar repondit: Oui je viens a toi chef des croyants!
Omar lui dit alors:
Je t'implore par Allah! le tissus que je porte est il a toi?
Il repondit: par Allah oui!
Salman dit alors:
Parles! nous t'ecouterons!
 
la science est vaste et la vie est courte,alors prend de la science c dont tu as besoin pour ta religion et laisse le reste.
Il disait:
Trois personnes m'ont fasciné au point ou j'en ai sourit:
celui qui fait confiance a la vie terrestre alors que la mort l'attend,
le distrait qui est surveillé,
et celui qui rit a pleine bouche sans savoir si Son Seigneur le maitre des monde, est en colere contre lui ou satisfait.
 
Mu3adh ibn jabal:

Il avait deux femmes,
lorsqu'il etait chez l'une d'elle il ne buvait pas l'eau de la maison de son autre femme, c'ets a dire que lorsque c'etait le jour de l'une d'elles il lui donnait son droit dans sa totalitée de nuit comme de jour.
(...)
Lorsqu'elles moururent toutes les deux, il tira au sort entre elles,
afin de savoir laquelle des deux il fallait mettre en premier dans sa tombe, et ce, car elles moururent le meme jourlorsqu'il y eu la peste; il tira au sort entre elles au moment de l'enterrement , et ce, afin qu'Allah ne l'interroge pas sur le fait d'avoir enterré l'une avant l'autre.

Vous allez vivre des malheurs, durant lesquels il y aura beaucoup d'argent, et le Coran sera tellement ouvert,que le lira le croyant ainsi que l'hypocrite, le grand et le petit.
Est proche le moment au cours duquel dira la personne:
Pourquoi lis je le coran aux gens et qu'ils ne me suivent pas dans son contenu?
en fait, je crois qu'ils ne me suivront que quand je leur en inventerait un autre.
alors faites attention aux choses innovées!Car ce qui est innové est un égarement et je vous met en garde contre l'aberration du sage, car le diable dit:
aupres du sage j'ai une parole qui égare.

L'Hypocrite peut dire une parole qui est du vrai alors prenez la, car sur la veritée il y a une lumiere.

la chose que je crains le plus pour vous, ce sont les appas des femmes lorsqu'elles se parent de bracelet en or, qu'elles portent des vetements de syrie et les turbans du yemen, lorsqu'elles suivent le riche et qu'elles font supporter au pauvre ce qui n'est pas en son pouvoir.
 
Pleure pour tes fautes





L’homme raisonnable doit craindre pour ses péchés, même s’il s’en repent et en pleure. J’ai constaté que la plupart des gens ont confiance en l’acceptation de leur repentir, comme s’ils l’avaient décidé, alors que c’est une chose cachée !

Ensuite, même s’ils sont pardonnés, demeure tout de même la honte de les avoir commis. Ce qui appuie cette crainte, même après le repentir, est que des gens viendront trouver Âdam et lui diront : « intercède pour nous ! » Et il répondra : « Mon péché. » de même pour Nûh, Ibrâhîm, Mûsâ, et ‘Îsâ –qu’Allah les couvre d’éloge et les salue. (Al-Bukhârî (3340) et Muslim (194))

Si on considère leurs péchés, on constate que pour la plupart il n’en est pas de réels, et même si c’était le cas, ils s’en sont repentis et excusés, et malgré tout, ils craignent encore pour cela par la suite. De plus, après l’acceptation du repentir, la honte ne disparaît pas, et quelle belle parole que celle de Al-Fudayl Ibn ‘Iyad : « Quelle humiliation, même si Ti pardonnes ! » par Allah, fi de celui qui choisit les péchés et le plaisir d’un instant, et dont le regret demeure et ne disparaît pas du cœur du croyant, même si on lui pardonne.





Il faut donc prendre bien garde à tout ce qui amène la honte. C’est une chose peu envisagée par le repentant ou l’ascète, car il pense que le pardon a submergé le péché, à travers le repentir sincère ! Ce que j’ai mentionné implique la persistance de la méfiance et de la honte.
 
qui est ibn eljawzi ?

Son nom et ses origines

Il est l’imam, l’éminent savant, shaykh Al-Islâm, la fierté de l’Irak, Jamâl Ad-Dîn Abû Al-Faraj ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Alî Ibn Muhammad, dont la lignée arrive à Al-Qâsim Ibn Muhammad, le fils de Abû Bakr le Véridique, le hanbalite, le sermonnaire, l’auteur d’innombrables ouvrages. On a divergé sur l’origine de son nom Ibn Al-Jawzî, mais tous les biographes sont d’accord sur le fait que cela fait référence à l’arbre connu qu’est le noyer (Al-Jawzah), qu’il y en ait eu un chez lui ou chez ses aïeuls, et qu’on leur ait ensuite attribué ce surnom, ou que l’un d’eux ait habité au port de Al-Jawz à Bassora, ou encore qu’ils aient travaillé dans la culture et le commerce de noix.

Certains savants ont parfois mentionné qu’il se nommait ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Alî As-Saffâr, car sa famille travaillait dans le commerce de cuivre, ainsi on l’a surnommé en lien avec le laiton (As-Sufr) qui est un mélange de cuivre et d’aluminium qui possède l’éclat de l’or.

Sa naissance et son éducation

L’imam Ibn Al-Jawzî est né entre l’an 508 et 510 (1112-1114G) dans une famille fortunée de Bagdad inconnue avant cela pour sa noblesse ou sa science, ce qu’il dit lui-même en ce livre : « J’ai médité sur ma personne vis-à-vis de ma famille qui a passé sa vie à chercher les biens de ce monde… » Son père décéda alors qu’il n’avait que trois ans, ainsi qu’il le rappelle : « Mon père mourut alors que j’étais un jeune enfant, et ma mère ne s’est pas occupé de moi. » Mais son Seigneur l’a choisi et confié à sa tante maternelle qui était une femme pieuse et qui s’est occupée de lui, l’a éduqué et l’emmena, lorsqu’il eut grandi, au grand savant du hadith Muhammad Ibn Nâsir As-Sulâmî afin qu’il apprenne auprès de lui, à partir de l’an 516H.

Ibn Al-Jawzî n’a pas voyagé pour acquérir la science, et il est excusé en cela car à cette époque, Bagdad était la capitale du monde musulman, le lieu de résidence du Calife abbasside, et le point de convergence des savants d’Orient et d’Occident. Les gens y venaient de tout horizon, il n’est donc pas étonnant de compter parmi les enseignants de Ibn Al-Jawzî – on en compte plus de quatre-vingt – un grand nombre qui ne sont pas d’Irak.
 
Ibn Al-Jawzî consacra son enfance et sa jeunesse à la recherche de la science, et on lui fit aimer la science sous tous ses aspects, ainsi il but à grandes gorgées de tous les aspects de la science, avec une application sans défaillance, une détermination sans lassitude, un caractère agile et une âme désireuse de parvenir aux sommets depuis son plus jeune âge. Ibn Kathîr dit dans « Al-Bidâyah wa-n-Nihâyah » : « C’était un enfant pieux, replié sur lui-même, ne fréquentant personne, ne consommant pas de ce qui était douteux, et ne sortant de chez lui que pour la prière du vendredi, il ne jouait pas avec les enfants. »






Il dit de lui-même concernant ses efforts dans la recherche de la science : « Dans la douceur de ma recherche de la science, j’ai rencontré des difficultés qui m’étaient plus agréable que le miel, en raison de ce que je recherchais et espérais. Dans ma jeunesse, je prenais des galettes de pain sec, et je partais apprendre le hadith. Je m’asseyais au bord du fleuve cÎsâ, et je ne pouvais manger ces galettes qu’avec de l’eau, ainsi je buvais à chaque bouchée, mais je ne voyais que la douceur de l’apprentissage de la science. » Et il demeura ainsi jusqu’à la fin de ses jours.






Il portait une grande attention à la préservation de son temps et n’en perdait rien en ce qui n’était d’aucune utilité. Il détestait se mêler aux oisifs et il surveillait les visites qu’il leur rendait pour des travaux manuels et mécaniques strictement nécessaires et qui ne demandaient pas d’activité mentale et de concentration. Il n’est pas étonnant après cela de constater que cet imam présente des travaux conséquents dans tous les domaines de la science religieuse : les sciences de la récitation, de l’exégèse, du hadith, du Fiqh, de l’histoire, de la prédication, des caractères, de la langue arabe, de la poésie, de la médecine, de l’astronomie, et bien d’autres sciences encore desquelles ont témoigné les savants.






L’imam Ad-Dhahabî a dit : « C’était un océan dans la science de l’exégèse, un éminent historien, un spécialiste des sciences du hadith, un fin connaisseur des questions qui font unanimité et de celles qui soulèvent des divergences, il a produit de bon apports à la médecine, il était ingénieux, perspicace, intelligent, doté d’étonnantes capacités de mémorisation, de composition, et d’écriture. »
 
Ibn Al-Jawzî le sermonnaire






Si l’imam Ibn Al-Jawzî s’est intéressé à tous les domaines des sciences religieuses, nul doute qu’il est le premier concernant l’art du sermon et de l’exhortation. L’imam Ad-Dhahabî a dit : « On lui a fait aimer le sermon alors qu’il n’était qu’un enfant. Il a donc commencé à exhorter les gens, puis on ne cessa de se presser autour de lui, et sa célébrité ne cessa de grandir jusqu’à sa mort, qu’Allah lui fasse miséricorde et lui pardonne. » Il dit avant cela : « Il était le meneur inégalé dans le rappel, il déclamait spontanément des vers limpides et une prose magistrale, prolixe et étonnante, en rime et en accord. Il n’eut aucun semblable, ni avant ni après lui, il est le porteur de l’étendard de l’exhortation et l’imam de cet art, d’une manière agréable, d’une belle voix, et d’un impact fort sur les âmes. »






Ibn Kathîr dit de lui : « Il était unique dans l’exhortation, sans précédent ni égal, dans son style, son éloquence, la suavité de ses propos, l’élégance de leur enchâssement, l’efficacité de son exhortation, son immersion dans les sens profonds, et son exposé clair des choses étranges en des termes concis, facilement compréhensibles, car il réunissait des sens nombreux en peu de mots. Assistaient à ses exhortations califes, ministres, dignitaires, savants, pauvres, issus de toutes les catégories des Fils d’Adam. On dénombrait au moins dix mille personnes dans ses assises, et on a parfois pu en compter cent mille [1], voire plus. Il déclamait spontanément prose et poésie, et en un mot il était un enseignant unique dans l’art de l’exhortation et bien d’autres. »






Son école de jurisprudence






Ibn Al-Jawzî étudia le rite hanbalite, et il assimila ses fondements, subdivisions et subtilités. Il le considéra comme son école de jurisprudence et écrivit à ce sujet. Il respectait énormément l’imam Ahmad et l’aimait profondément, il s’étonnait de son école, de sa voie et de sa vie. Mais en raison de sa grande science, il ne suivait pas aveuglément l’école hanbalite, mais il était un adepte de la preuve, de son suivi et de l’appel à cette voie. Il a blâmé en de nombreux endroits de son livre le suivi aveugle et ses adeptes, et il les a décrits par la bassesse, l’aveuglement, l’ignorance et la trivialité, et il a recommandé aux étudiants de ne pas étudier chez eux et de ne pas imiter aveuglément une personne révérée, quelle qu’elle soit. Plus encore, il les a appelés à l’effort d’interprétation (Al-Ijtihâd) et les y a encouragés. Il a divergé de son imam (Ahmad) sur de nombreuses questions, et rien n’indique qu’il se soit attaché exagérément au rite hanbalite et qu’il ait blâmé les autres rites, au contraire il respectait les trois imams et leur science, et il a même écrit un ouvrage sur les mérites de l’imam As-Shâfi’î.






L
 
La croyance de Ibn Al-Jawzî






En raison de ce qui a précédé de son attachement à l’école de l’imam Ahmad Ibn Hanbal, ses apports dans les sciences du Coran, du hadith et des autres sciences religieuses, c’est tout naturellement que la croyance de Ibn Al-Jawzî fut celle de son imam, Ahmad Ibn Hanbal, ou la croyance des pieux prédécesseurs, les adeptes du hadith, de la Sunna et du consensus (Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ’ah). Louange à Allah, il en fut ainsi sur les questions de la foi, de la prédestination et du décret divin, et d’autres points qui font l’unanimité parmi les adeptes de la Sunna. Malheureusement, concernant les Noms et Attributs d’Allah, il a emprunté une voie qui lui était propre et en laquelle il n’a pas seulement divergé de la voie de son imam, mais de l’ensemble des écoles dans la croyance de son époque. Il s’est même contredit grandement à ce sujet, si bien qu’on a du mal à définir sa voie.






Shaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah a dit : « Abû Al-Faraj, lui-même, se contredit à ce sujet, ne restant fermement ni sur la négation ni sur l’affirmation. Il a affirmé en des proses et poésies de nombreux Attributs qu’il nie en cet ouvrage (Daf’ Shubhah At-Tashbih), et il est semblable en cela à nombre de ceux qui se sont plongés dans cette réflexion qui parfois affirment, et parfois nient des Attributs, comme Abû Al-Wafâ’ Ibn ‘Aqîl et Abû Hâmid Al-Ghazâlî. » [Majmû’ Al-Fatâwâ (4/169)]






L’imam Ad-Dhahabî mentionna ses erreurs avec douceur et dit : « Qu’Allah lui fasse miséricorde et lui pardonne. Si seulement il ne s’était pas plongé dans l’interprétation fausse des Noms et Attributs d’Allah (At-Ta’wîl) et n’avait pas divergé de son imam sur cette question. » Il lui est même arrivé d’avoir des propos très durs vis-à-vis de certains savants de la Sunna.






Nous avons mentionné cela afin que celui qui ne lit que quelques passages ne soit pas trompé sur cette question dans sa lecture de l’ouvrage ; mais aussi afin que ceux qui cherchent à répandre le mal n’utilisent pas cela comme un argument à leur avantage, et cela n’est pas un argument pour eux, s’ils savaient. Car Ibn Al-Jawzî a maintes fois plus critiqué et réfuté les innovateurs que les savants de la Sunna, et ces mêmes innovateurs eux-mêmes n’adhèrent pas à la voie de Ibn Al-Jawzî. Il faut garder à l’esprit que la chair des savants est empoisonnée, qu’il faut craindre Allah et ne pas utiliser cela pour blâmer ou rabaisser cet imam, car cela n’est aucunement la voie des gens de science, mais celle de la populace et de la vermine. Ibn Al-Jawzî est un Mujtahid et qui peut faire des erreurs, et ne pas faire d’erreur n’est pas une condition pour être un savant, ainsi il faut le respecter, le considérer et demander pardon pour lui.
 
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