Les PGC-FLS frôlent les 14% d'inflation en janvier [Baromètre IRI/LSA]

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L’inflation continue de fortement grimper en janvier : +13,7% à un an pour les PGC-FLS. Les viandes surgelées et les mouchoirs en papier font partie des catégories les plus inflationnistes.

"Là où nous pouvions nous attendre à une forme d’accalmie avec les négociations commerciales en cours, l'inflation continue de grimper en janvier et assez nettement", constate Emily Mayer, directrice business insight d’Iri France. La hausse est visible sur tous les types de marques mais plus nettement et plus fortement sur les premiers prix et les marques de distributeurs que sur les marques nationales. Les catégories les plus inflationnistes sont les mouchoirs en papier (+ 31,9%), les viandes surgelées (+31,6%), l'essuie-tout (+29,7%), les papiers toilette (+27%), mais aussi les viandes hachées (+25,3%). Concernant le panier type constitué par IRI pour LSA, il a augmenté de 15% en janvier. Par conséquent, l’effet de mix du panier s’installe durablement dans le négatif sans pour atteindre le niveau de décembre. "Les mois à venir, marqués par une progression de l’inflation, vont sans doute accentuer ce phénomène", anticipe la directrice business insight d’Iri France.

Le défi : ne pas fragiliser les volumes​

Mais comment expliquer une telle flambé des prix ? "D'un côté, il y a eu une redescente en magasins de prix antérieurement négociés mais qui n’auraient pas été répercutés sur les étiquettes jusqu’alors, souligne l'experte. De l'autre, la répercussion des hausses de coûts des distributeurs (énergie, salaires notamment), ces derniers ayant probablement jusqu’ici passé majoritairement les hausses des industriels." À quel niveau d'inflation s'attendre dans les prochains mois ? "En toute logique, l’inflation devrait continuer de grimper dans les mois à venir et notamment à partir de mi-mars à l’issue des négociations commerciales. L’ampleur du palier que nous franchirons à ce moment-là est difficile à définir car il dépendra de l’appréciation de chacun des acteurs de ce qui peut être « accepté » par les consommateurs sans trop fragiliser les tendances volumes", souligne Emily Mayer. Les distributeurs vont donc devoir se livrer à un jeu d'équilibriste sur le plan des prix, entre hausse de leurs coûts et négociations avec les industriels, pour éviter les pertes sèches en volume................

 
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