Les Pièges de ChayTân. Récit de l’ermite égaré
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Un jour, deux jeunes hommes voulurent quitter leur région pour faire fructifier leurs biens commerciaux. Ces jeunes hommes subvenaient à leur charge ainsi qu’à celle de leur sœur. Avant de la quitter le temps de leur voyage, ils voulurent charger une personne digne de confiance pour qu’elle puisse s’occuper d’elle, en lui achetant ce dont elle avait besoin durant leur absence.
Ils pensèrent à un homme qui s’était retiré depuis un moment dans les montagnes pour se consacrer aux prières et aux actes d’adoration. Cet homme était connu d’apparence comme étant ascète et digne de confiance.
Ils allèrent à sa rencontre et lui exposèrent leur besoin. Cet ermite s’est dit qu’il y avait dans cette affaire une occasion de les aider et une occasion de plus pour confirmer auprès des gens son statut d’homme de confiance [- ce qui est une preuve d’ignorance de sa part, car les actes accomplis de manière insincère, pour plaire aux gens, ne sont aucunement récompensés par Allah -]. Les deux jeunes hommes lui indiquèrent alors clairement ce dont ils voulaient charger l’homme, en lui disant : « Ô ermite, nous voyons de toi que tu es un homme qui s’est isolé pour accomplir des actes d’adoration, aussi, nous pensons de toi que tu es digne d’accomplir ce dont nous souhaitons te charger. Voici une bourse dans laquelle se trouvent des pièces qui te permettront d’acheter à notre sœur ce dont elle aura besoin durant notre absence. Nous serons de retour dans quelques mois. Nous craignons qu’en la laissant seule, il lui arrive quelques désagréments, voilà pourquoi nous préférons qu’elle ne sorte pas dans les marchés, afin que personne ne la suive et s’aperçoivent qu’elle vit seule. Nous te demandons uniquement d’acheter sa nourriture et de la déposer chaque jour avant le coucher du soleil sur le palier de sa porte. Pour ce service, nous t’accorderons une rémunération de dix pièces d’or dès notre retour. Voilà donc notre besoin ».
L’ermite accepta, prit la bourse et les deux jeunes hommes s’en allèrent après avoir indiqué à leur sœur ce que l’ermite ferait pour elle.
Durant les premiers jours, l’ermite obéit à la lettre à la demande des deux frères. Il apportait chaque jour le repas pour leur sœur, et le déposait au pas de sa porte avant le coucher du soleil.
Après un moment, l’ermite se dit : « Pour m’assurer qu’elle prenne bien la nourriture que je dépose, et que personne ne passe pour lui subtiliser, je vais frapper à la porte et attendre au loin ». Il fit cela pendant plusieurs jours.
Après un moment, il se dit : « Cette jeune fille est seule, sans ses frères, peut-être que la solitude lui cause quelques tristesses, je vais donc frapper à la porte et parler un peu avec elle afin de m’assurer qu’elle n’a besoin de rien d’autre et pour lui réjouir le coeur et la réconforter dans sa solitude ». Il fit cela pendant plusieurs jours.
Plus les jours passaient, plus l’ermite était troublé, il commençait à s’attacher à ces discussions qu’il avait avec cette jeune fille, et il ne voulait plus se contenter de lui parler derrière le pas de la porte, il attendait alors qu’elle l’ouvre et qu’elle prenne son repas, et profitait de cette occasion pour discuter avec elle.
Quelque jours passèrent, et son attachement pour elle augmentait après qu’il ait vu la beauté de cette jeune fille. Il décida alors de l’accompagner à l’intérieur de sa maison pour discuter avec elle pendant qu’elle prenait son repas. Il tomba alors dans l’interdit, car il se retrouvait seule dans cette maison en présence d’une femme qui lui était étrangère (‘ajnabiyyah) [- ceci témoigne à nouveau de son ignorance et de sa prétention, comment un homme pourrait-il être ascète s’il n’a pas appris la science de la religion ?! -].
Jour après jour, la tentation devint de plus en plus forte, et après quelques temps, il finit par tomber dans un nouveau péché, il commis la fornication avec elle, que Allah nous en préserve.
suite ici : https://www.islam.ms/pieges-satan-ermite-egare/
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Un jour, deux jeunes hommes voulurent quitter leur région pour faire fructifier leurs biens commerciaux. Ces jeunes hommes subvenaient à leur charge ainsi qu’à celle de leur sœur. Avant de la quitter le temps de leur voyage, ils voulurent charger une personne digne de confiance pour qu’elle puisse s’occuper d’elle, en lui achetant ce dont elle avait besoin durant leur absence.
Ils pensèrent à un homme qui s’était retiré depuis un moment dans les montagnes pour se consacrer aux prières et aux actes d’adoration. Cet homme était connu d’apparence comme étant ascète et digne de confiance.
Ils allèrent à sa rencontre et lui exposèrent leur besoin. Cet ermite s’est dit qu’il y avait dans cette affaire une occasion de les aider et une occasion de plus pour confirmer auprès des gens son statut d’homme de confiance [- ce qui est une preuve d’ignorance de sa part, car les actes accomplis de manière insincère, pour plaire aux gens, ne sont aucunement récompensés par Allah -]. Les deux jeunes hommes lui indiquèrent alors clairement ce dont ils voulaient charger l’homme, en lui disant : « Ô ermite, nous voyons de toi que tu es un homme qui s’est isolé pour accomplir des actes d’adoration, aussi, nous pensons de toi que tu es digne d’accomplir ce dont nous souhaitons te charger. Voici une bourse dans laquelle se trouvent des pièces qui te permettront d’acheter à notre sœur ce dont elle aura besoin durant notre absence. Nous serons de retour dans quelques mois. Nous craignons qu’en la laissant seule, il lui arrive quelques désagréments, voilà pourquoi nous préférons qu’elle ne sorte pas dans les marchés, afin que personne ne la suive et s’aperçoivent qu’elle vit seule. Nous te demandons uniquement d’acheter sa nourriture et de la déposer chaque jour avant le coucher du soleil sur le palier de sa porte. Pour ce service, nous t’accorderons une rémunération de dix pièces d’or dès notre retour. Voilà donc notre besoin ».
L’ermite accepta, prit la bourse et les deux jeunes hommes s’en allèrent après avoir indiqué à leur sœur ce que l’ermite ferait pour elle.
Durant les premiers jours, l’ermite obéit à la lettre à la demande des deux frères. Il apportait chaque jour le repas pour leur sœur, et le déposait au pas de sa porte avant le coucher du soleil.
Après un moment, l’ermite se dit : « Pour m’assurer qu’elle prenne bien la nourriture que je dépose, et que personne ne passe pour lui subtiliser, je vais frapper à la porte et attendre au loin ». Il fit cela pendant plusieurs jours.
Après un moment, il se dit : « Cette jeune fille est seule, sans ses frères, peut-être que la solitude lui cause quelques tristesses, je vais donc frapper à la porte et parler un peu avec elle afin de m’assurer qu’elle n’a besoin de rien d’autre et pour lui réjouir le coeur et la réconforter dans sa solitude ». Il fit cela pendant plusieurs jours.
Plus les jours passaient, plus l’ermite était troublé, il commençait à s’attacher à ces discussions qu’il avait avec cette jeune fille, et il ne voulait plus se contenter de lui parler derrière le pas de la porte, il attendait alors qu’elle l’ouvre et qu’elle prenne son repas, et profitait de cette occasion pour discuter avec elle.
Quelque jours passèrent, et son attachement pour elle augmentait après qu’il ait vu la beauté de cette jeune fille. Il décida alors de l’accompagner à l’intérieur de sa maison pour discuter avec elle pendant qu’elle prenait son repas. Il tomba alors dans l’interdit, car il se retrouvait seule dans cette maison en présence d’une femme qui lui était étrangère (‘ajnabiyyah) [- ceci témoigne à nouveau de son ignorance et de sa prétention, comment un homme pourrait-il être ascète s’il n’a pas appris la science de la religion ?! -].
Jour après jour, la tentation devint de plus en plus forte, et après quelques temps, il finit par tomber dans un nouveau péché, il commis la fornication avec elle, que Allah nous en préserve.
suite ici : https://www.islam.ms/pieges-satan-ermite-egare/