Ca va être génial le future,quelle sont encore les pays ou la population pourra mangé a sa faim?
Pour Oxfam, le monde est entré dans une ère de crise alimentaire permanente, susceptible d'être accompagnée de troubles politiques et qui exigera une réforme radicale du système international des denrées alimentaires.
D'après l'étude d'Oxfam, les prévisions sur les prix internationaux des denrées de base, comme le maïs, annoncent des augmentations pouvant aller jusqu'à 180% d'ici 2030, notamment en raison de l'impact du changement climatique.
Combinaison dramatique
Durant des décennies, le nombre de personnes ne pouvant manger à leur faim a diminué, mais aujourd'hui, ce chiffre augmente rapidement. Nombreux sont ceux et celles qui ne peuvent à nouveau plus subvenir à leurs besoins alimentaires.
Le problème vient du fait que la demande alimentaire dépasse la production. Les rendements agricoles diminuent lentement mais sûrement. Changement climatique, épuisement des ressources naturelles, transformation de cultures au profit des biocarburants, population mondiale croissante et évolution des régimes alimentaires..., autant de facteurs qui ont aggravé la situation.
Réguler les marchés
"Nous fonçons droit dans le mur alors que cette crise pourrait être évitée", souligne Barbara Stocking, chef de la direction d'Oxfam. "Une personne sur sept souffre tous les jours de la faim, malgré le fait que la planète est encore capable de nourrir ses habitants. Il est urgent de revoir le système alimentaire mondial!".
Pour cela, Oxfam a appelé les dirigeants du G20 à établir de nouvelles règles régissant les marchés alimentaires. Il est en effet nécessaire de mieux réguler les marchés des matières premières pour contenir la volatilité des prix.
Il est indispensable d'augmenter les rendements agricoles et d'arrêter la production de biocarburants qui détourne les cultures. Il faut également lutter contre la concentration des entreprises dans le secteur alimentaire, en particulier en ce qui concerne le commerce des graines et des semences.
44 millions de pauvres en un an
Oxfam n'est pas le seul à tirer la sonnette d'alarme, l'ONU a également émis des avertissements à ce sujet la semaine dernière, en annonçant que les prix alimentaires étaient susceptibles d'atteindre de nouveaux sommets dans les semaines à venir et de déclencher des troubles dans les pays en développement.
Les prix moyens des céréales ont bondi de 71% le mois dernier. La cause? La sécheresse dans les principales zones agricoles d'Europe tandis que des pluies intenses et des tornades sévissent aux Etats-Unis. De quoi faire craindre une pénurie dans les prochains mois. La Banque mondiale a, de son côté, révélé que les prix des denrées alimentaires ont poussé 44 millions de personnes dans la pauvreté en un an à peine et l'avenir ne s'annonce pas meilleur..
source 7 sur 7
Pour Oxfam, le monde est entré dans une ère de crise alimentaire permanente, susceptible d'être accompagnée de troubles politiques et qui exigera une réforme radicale du système international des denrées alimentaires.
D'après l'étude d'Oxfam, les prévisions sur les prix internationaux des denrées de base, comme le maïs, annoncent des augmentations pouvant aller jusqu'à 180% d'ici 2030, notamment en raison de l'impact du changement climatique.
Combinaison dramatique
Durant des décennies, le nombre de personnes ne pouvant manger à leur faim a diminué, mais aujourd'hui, ce chiffre augmente rapidement. Nombreux sont ceux et celles qui ne peuvent à nouveau plus subvenir à leurs besoins alimentaires.
Le problème vient du fait que la demande alimentaire dépasse la production. Les rendements agricoles diminuent lentement mais sûrement. Changement climatique, épuisement des ressources naturelles, transformation de cultures au profit des biocarburants, population mondiale croissante et évolution des régimes alimentaires..., autant de facteurs qui ont aggravé la situation.
Réguler les marchés
"Nous fonçons droit dans le mur alors que cette crise pourrait être évitée", souligne Barbara Stocking, chef de la direction d'Oxfam. "Une personne sur sept souffre tous les jours de la faim, malgré le fait que la planète est encore capable de nourrir ses habitants. Il est urgent de revoir le système alimentaire mondial!".
Pour cela, Oxfam a appelé les dirigeants du G20 à établir de nouvelles règles régissant les marchés alimentaires. Il est en effet nécessaire de mieux réguler les marchés des matières premières pour contenir la volatilité des prix.
Il est indispensable d'augmenter les rendements agricoles et d'arrêter la production de biocarburants qui détourne les cultures. Il faut également lutter contre la concentration des entreprises dans le secteur alimentaire, en particulier en ce qui concerne le commerce des graines et des semences.
44 millions de pauvres en un an
Oxfam n'est pas le seul à tirer la sonnette d'alarme, l'ONU a également émis des avertissements à ce sujet la semaine dernière, en annonçant que les prix alimentaires étaient susceptibles d'atteindre de nouveaux sommets dans les semaines à venir et de déclencher des troubles dans les pays en développement.
Les prix moyens des céréales ont bondi de 71% le mois dernier. La cause? La sécheresse dans les principales zones agricoles d'Europe tandis que des pluies intenses et des tornades sévissent aux Etats-Unis. De quoi faire craindre une pénurie dans les prochains mois. La Banque mondiale a, de son côté, révélé que les prix des denrées alimentaires ont poussé 44 millions de personnes dans la pauvreté en un an à peine et l'avenir ne s'annonce pas meilleur..
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