Chouchou_TN
Man U out! dAIGouté
dès fois je me dis qu'on pourrait vivre en paix et même plus avec Israel
mais je me reprend de suite
IsraelValley
UN ARTICLE DE FRIEDMAN DANS LE NEW-YORK TIMES. BEERSHEVA, Israël. Lucien Bronicki est lun des plus brillants experts israéliens en matière dénergie géothermale, mais lorsque je lai rencontré la semaine dernière à luniversité Ben Gourion, dans le désert israélien du Néguev, il ne voulait parler que de puits de pétrole. Israël, ma-t-il affirmé, vient de découvrir du pétrole.
Désignant une pièce pleine détudiants en high-tech, M. Bronicki sest exclamé : Ce sont nos puits de pétrole !
Cétait tout un spectacle. Une fois par an, les étudiants de luniversité Ben Gourion en ingénierie biomédicale, programmation, électricité et informatique réalisent des présentations élaborées de leurs projets de fin détude ou comme dans le cas du robot fabriqué par un étudiant qui sapprocha furtivement de moi présentent les dispositifs quils ont mis au point.
A cette occasion, Yossi Vardi, le père du capital-risque israélien depuis quil a soutenu les quatre jeunes Israéliens qui ont inventé le premier système de messagerie étendu à tout lInternet, Mirabilis, qui a été vendu à AOL pour 400 millions de dollars en 1998 avait amené quelques uns de ses camarades du capital-risque, comme M. Bronicki, à luniversité Ben Gourion pour repérer des start-up potentielles et guider les jeunes diplômés.
Le premier étudiant dont jai visité lexposition était Youval Sharoni (26 ans) qui termine des études dingénieur en électricité et dont le projet était intitulé Matrice de covariance innovatrice pour la détection dun point-cible dans les images hyper-spectrales (une technique liée au ciblage militaire). Lorsque je lui ai déclaré que jétais journaliste au New York Times, il ma affirmé : Ce projet va faire la Une, je vous le dis. Tout au plus la Une de Popular Mechanics, peut-être, mais par contre, il pourrait un jour faire son apparition au Nasdaq, où Israël est actuellement le pays hors Etats-Unis qui a le plus grand nombre de sociétés inscrites.
Aujourdhui, les mères juives veulent que leur fils devienne un marginal et aille créer une start-up, explique Yossi Vardi, qui détient actuellement des investissements dans 38 projets de ce type. Ce qui nous amène à lobjet de cet article : si vous voulez savoir pourquoi la Bourse de Tel-Aviv et le marché israélien de lautomobile battent tous les records à lheure où le gouvernement israélien est paralysé par les scandales et la guerre contre le Hamas et na même pas de ministre des Finances cest grâce à cet écosystème de jeunes innovateurs et de capital-risque. Lan dernier, les fonds de capital-risque ont déversé près de 1,4 milliard de dollars sur les start-up israéliennes, ce qui place lEtat hébreu dans la même catégorie que lInde ou la Chine.
Israël est la meilleure illustration dun phénomène économique que jobserve fréquemment aujourdhui. Bien sûr, la concurrence entre Etats et entre entreprises garde encore son importance. Mais à lheure où le monde devient si ouvert avec tant doutils dinnovation et de connectivité mettant des individus de toute la planète en mesure dentrer en concurrence, de se connecter et de collaborer la véritable compétition oppose chacun à sa propre imagination, car les personnes énergétiques, innovatrices et connectées peuvent suivre leur imagination plus loin, plus vite, plus profondément et à plus bas prix que jamais auparavant.
Les pays et les entreprises qui mettent les individus en mesure dimaginer et de suivre rapidement leur imagination vont prospérer. Cest pourquoi, même sil existe des raisons de se montrer pessimiste aujourdhui quant à lavenir dIsraël, il y a aussi dénormes raisons de faire preuve doptimisme : ce pays est doté dune culture qui nourrit et récompense limagination individuelle une imagination qui ne tient pas compte des limites et des hiérarchies ou de la crainte de léchec. Une attitude particulièrement bien adaptée à notre ère de globalisation.
Aujourdhui, nous ninvestissons pas dans des projets ou des business plans, mais dans des gens capables dimaginer et de relier différents points entre eux, explique Nimrod Kozlovski, un expert israélien de premier plan en matière de législation de lInternet, qui travaille aussi avec des start-up. Israël nest pas doué pour construire de grandes entreprises, poursuit-il, mais le pays excelle dans la production de gens qui disent Ne serait-il pas formidable de pouvoir faire ceci et créent une start-up pour mettre en uvre cette idée, qui sera ensuite rachetée et développée par Intel, Microsoft ou Google.
mais je me reprend de suite
IsraelValley
UN ARTICLE DE FRIEDMAN DANS LE NEW-YORK TIMES. BEERSHEVA, Israël. Lucien Bronicki est lun des plus brillants experts israéliens en matière dénergie géothermale, mais lorsque je lai rencontré la semaine dernière à luniversité Ben Gourion, dans le désert israélien du Néguev, il ne voulait parler que de puits de pétrole. Israël, ma-t-il affirmé, vient de découvrir du pétrole.
Désignant une pièce pleine détudiants en high-tech, M. Bronicki sest exclamé : Ce sont nos puits de pétrole !
Cétait tout un spectacle. Une fois par an, les étudiants de luniversité Ben Gourion en ingénierie biomédicale, programmation, électricité et informatique réalisent des présentations élaborées de leurs projets de fin détude ou comme dans le cas du robot fabriqué par un étudiant qui sapprocha furtivement de moi présentent les dispositifs quils ont mis au point.
A cette occasion, Yossi Vardi, le père du capital-risque israélien depuis quil a soutenu les quatre jeunes Israéliens qui ont inventé le premier système de messagerie étendu à tout lInternet, Mirabilis, qui a été vendu à AOL pour 400 millions de dollars en 1998 avait amené quelques uns de ses camarades du capital-risque, comme M. Bronicki, à luniversité Ben Gourion pour repérer des start-up potentielles et guider les jeunes diplômés.
Le premier étudiant dont jai visité lexposition était Youval Sharoni (26 ans) qui termine des études dingénieur en électricité et dont le projet était intitulé Matrice de covariance innovatrice pour la détection dun point-cible dans les images hyper-spectrales (une technique liée au ciblage militaire). Lorsque je lui ai déclaré que jétais journaliste au New York Times, il ma affirmé : Ce projet va faire la Une, je vous le dis. Tout au plus la Une de Popular Mechanics, peut-être, mais par contre, il pourrait un jour faire son apparition au Nasdaq, où Israël est actuellement le pays hors Etats-Unis qui a le plus grand nombre de sociétés inscrites.
Aujourdhui, les mères juives veulent que leur fils devienne un marginal et aille créer une start-up, explique Yossi Vardi, qui détient actuellement des investissements dans 38 projets de ce type. Ce qui nous amène à lobjet de cet article : si vous voulez savoir pourquoi la Bourse de Tel-Aviv et le marché israélien de lautomobile battent tous les records à lheure où le gouvernement israélien est paralysé par les scandales et la guerre contre le Hamas et na même pas de ministre des Finances cest grâce à cet écosystème de jeunes innovateurs et de capital-risque. Lan dernier, les fonds de capital-risque ont déversé près de 1,4 milliard de dollars sur les start-up israéliennes, ce qui place lEtat hébreu dans la même catégorie que lInde ou la Chine.
Israël est la meilleure illustration dun phénomène économique que jobserve fréquemment aujourdhui. Bien sûr, la concurrence entre Etats et entre entreprises garde encore son importance. Mais à lheure où le monde devient si ouvert avec tant doutils dinnovation et de connectivité mettant des individus de toute la planète en mesure dentrer en concurrence, de se connecter et de collaborer la véritable compétition oppose chacun à sa propre imagination, car les personnes énergétiques, innovatrices et connectées peuvent suivre leur imagination plus loin, plus vite, plus profondément et à plus bas prix que jamais auparavant.
Les pays et les entreprises qui mettent les individus en mesure dimaginer et de suivre rapidement leur imagination vont prospérer. Cest pourquoi, même sil existe des raisons de se montrer pessimiste aujourdhui quant à lavenir dIsraël, il y a aussi dénormes raisons de faire preuve doptimisme : ce pays est doté dune culture qui nourrit et récompense limagination individuelle une imagination qui ne tient pas compte des limites et des hiérarchies ou de la crainte de léchec. Une attitude particulièrement bien adaptée à notre ère de globalisation.
Aujourdhui, nous ninvestissons pas dans des projets ou des business plans, mais dans des gens capables dimaginer et de relier différents points entre eux, explique Nimrod Kozlovski, un expert israélien de premier plan en matière de législation de lInternet, qui travaille aussi avec des start-up. Israël nest pas doué pour construire de grandes entreprises, poursuit-il, mais le pays excelle dans la production de gens qui disent Ne serait-il pas formidable de pouvoir faire ceci et créent une start-up pour mettre en uvre cette idée, qui sera ensuite rachetée et développée par Intel, Microsoft ou Google.