De la longueur des chaussettes des élèves, à la couleur (blanche !) de leurs sous-vêtements, les écoles japonaises sont strictes, notamment pour les filles. Dans certains établissements scolaires, on va jusqu’à leur interdire de porter une queue de cheval, coupe de cheveux qui «exciterait les hommes».
Au-delà de l’absurdité de cette interdiction, c’est surtout ce qu’elle sous-tend qui est pointé du doigt : la sexualisation des jeunes filles et la culpabilisation. «Ils craignent que les garçons ne regardent les filles, c'est le même raisonnement qui pousse au maintien de la règle du sous-vêtement blanc uniquement, explique Sugiyama, à Vice World News, une ancienne enseignante qui a travaillé 11 ans dans divers établissements scolaires japonais. J'ai toujours critiqué ces règles, mais parce qu'il y a un tel manque de critiques et que c'est devenu tellement normalisé, les étudiants n'ont d'autre choix que de les accepter.»