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Dans le cadre de la Journée mondiale du réfugié, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et ses partenaires vous invitent à devenir virtuellement réfugié dun jour via refugeeforaday.be.
Tout le monde a un avis sur les réfugiés.
Beaucoup les considèrent comme des opportunistes qui "profitent" dune crise dans leur pays pour quitter celui-ci et partir en quête dune herbe plus verte.
A loccasion de la Journée mondiale du réfugié qui se tient aujourdhui, trois idées reçues sont, une nouvelle fois, battues en brèche par les chiffres du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
"Des réfugiés, il y en a de plus en plus."
En réalité, le nombre de personnes déplacées est assez stable depuis une dizaine dannées. Il tourne autour de 42 millions. En revanche, en 2011, on a compté 800 000 nouveaux réfugiés dans le monde. Et ça, cest un record.
" Ils cherchent tous à se rendre en Europe ou aux Etats-Unis."
Rien nest moins vrai. 80 % des réfugiés fuient à lintérieur de leur pays ou dans des pays voisins.
Dans le top 10 des pays qui accueillent le plus de réfugiés, on retrouve dailleurs surtout des pays pauvres.
On ne connaît pas le nombre exact de réfugiés vivant en Belgique, mais on sait que près de 26 000 demandes dasile ont été déposées en 2011. 20 à 30 % dentre elles seront acceptées.
"Une fois déplacés, les réfugiés ne veulent plus rentrer chez eux." Encore faux.
Tous les réfugiés déclarent vouloir rentrer chez eux dès que possible. Seule une part infime du nombre total de réfugiés - 1 % en 2011 - sinstalle définitivement dans un pays daccueil.
Cela dit, il est vrai que 70 % des réfugiés le sont depuis au moins cinq ans. Tout simplement parce quil faut souvent plusieurs années pour quun pays en crise retrouve une stabilité.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/745101/les-refugies-en-trois-cliches.html
Tout le monde a un avis sur les réfugiés.
Beaucoup les considèrent comme des opportunistes qui "profitent" dune crise dans leur pays pour quitter celui-ci et partir en quête dune herbe plus verte.
A loccasion de la Journée mondiale du réfugié qui se tient aujourdhui, trois idées reçues sont, une nouvelle fois, battues en brèche par les chiffres du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
"Des réfugiés, il y en a de plus en plus."
En réalité, le nombre de personnes déplacées est assez stable depuis une dizaine dannées. Il tourne autour de 42 millions. En revanche, en 2011, on a compté 800 000 nouveaux réfugiés dans le monde. Et ça, cest un record.
" Ils cherchent tous à se rendre en Europe ou aux Etats-Unis."
Rien nest moins vrai. 80 % des réfugiés fuient à lintérieur de leur pays ou dans des pays voisins.
Dans le top 10 des pays qui accueillent le plus de réfugiés, on retrouve dailleurs surtout des pays pauvres.
On ne connaît pas le nombre exact de réfugiés vivant en Belgique, mais on sait que près de 26 000 demandes dasile ont été déposées en 2011. 20 à 30 % dentre elles seront acceptées.
"Une fois déplacés, les réfugiés ne veulent plus rentrer chez eux." Encore faux.
Tous les réfugiés déclarent vouloir rentrer chez eux dès que possible. Seule une part infime du nombre total de réfugiés - 1 % en 2011 - sinstalle définitivement dans un pays daccueil.
Cela dit, il est vrai que 70 % des réfugiés le sont depuis au moins cinq ans. Tout simplement parce quil faut souvent plusieurs années pour quun pays en crise retrouve une stabilité.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/745101/les-refugies-en-trois-cliches.html