Les rumeurs d'OPA se multiplient sur dana petroleum

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Les rumeurs d'OPA se multiplient
REV - 23/07/09 16:39

Pour l'instant, c'est le secteur des mines et de l'énergie qui suscite le plus de rumeurs d'offres d'achat.?Dernière en date, à la Bourse de Londres, celle d'un projet de reprise de BG?Group (issu du démembrement de Bristish Gas) par le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell.?D'autres rumeurs évoquent aussi une OPA que pourrait lancer l'allemand RWE sur la société pétrolière britannique Dana Petroleum.?Enfin, le conglomérat minier brésilien Vale a démenti être intéressé par le sud-africain Anglo American, auquel le suisse Xstrata a déjà proposé une fusion. On ne prête encore aucun projet de cet ordre à Total. Pour l'instant?

In Morocco, RWE Dea holds a stake of 30 percent of Bras Draa licence. The concessions are operated by Petro-Canada and cover a total area of 20,000 square kilometers in the south-eastern part of the country. The first seismic survey of the area will be realized in 2009.
 
c'est donc l'exploitation du nouveau gisement de pétrole sur la zone de Bouanae, au sud-est de l'Atlas, dans la région de Bouarfa qui est en jeu, de même que le gaz offshore de la zone Tanger-Larache :)

Aicha64
 
oui exacte je ne sais pas si les allemands sont fort dans le domaine
http://www.rwe.com/web/cms/en/55000/rwe-dea/locations/

RWE Dea AG emploie plus de 1000 personnes. Il est l'une des principales entreprises en Allemagne, en amont, avec un accent particulier sur les activités liées à l'exploration et la production de gaz naturel et de pétrole brut en Allemagne et à l'étranger. Il s'agit d'un domaine qui bénéficie d'RWE Dea près de 110 ans d'expérience, d'avant-garde des technologies de forage et de production, ainsi que d'un large réservoir de savoir-faire.

En Allemagne, les activités de la société se concentrer sur l'exploration et la production de gaz naturel, le développement de la Mittelplate champ de pétrole offshore dans la mer du Nord tidelands et du fonctionnement des grandes installations de stockage souterrain de gaz. De plus en plus, la société internationale des activités en amont, d'abord et surtout en Norvège, l'Egypte, la Libye, le Royaume-Uni, ainsi que dans l'Algérie, le Danemark et la Pologne, sont en cours avec l'engagement de plus en plus en collaboration avec des partenaires compétents. Pensez-vous que vous pourriez contribuer à la société de poursuivre son développement dans le futur? Beaucoup des tâches intéressantes vous attendent.
 
L'offensive discrète des groupes allemands
Angela Merkel, le 17 juin dernier, à Berlin, lors d'un sommet Afrique-AllemagneAngela Merkel, le 17 juin dernier, à Berlin, lors d'un sommet Afrique-Allemagne© DR

Les entreprises de la première puissance exportatrice mondiale font le forcing. En cinq ans, les groupes allemands ont presque doublé leurs ventes en Afrique.

Après Luanda et Malabo, ce sera, à partir du 15 juillet, au tour de Libreville et d’Accra d’être reliés à Francfort par des vols directs de la Lufthansa. Deux jours plus tôt, une vingtaine de groupes cotés au DAX (le CAC 40 allemand), dont le réassureur Munich Re et les producteurs d’énergie E.ON et RWE, auront souscrit au lancement de Desertec, un consortium destiné à construire une gigantesque centrale solaire dans le Sahara. Un investissement évalué à 400 milliards d’euros. Enfin, en septembre, lors de l’inauguration du métro d’Alger, Siemens apparaîtra en tête de rame de cet investissement de 1 milliard de dollars. Autant d’événements qui illustrent l’intérêt croissant des entreprises allemandes pour l’Afrique.

En vingt ans, les investissements directs en provenance de la République fédérale n’ont cessé d’augmenter (voir tableau p. 85) et le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises allemandes sur le continent s’élève aujourd’hui à plus de 25 milliards d’euros. Parallèlement, les garanties concédées par l’État allemand à ses entreprises s’implantant en Afrique ont doublé en dix ans, augmentant même de 27 % entre 2006 et 2007. Certes, le tropisme africain du président allemand, Horst Köhler, n’est pas un secret, à tel point qu’il lui a été reproché de s’intéresser davantage à l’Afrique qu’à son propre pays. De même, l’offensive culturelle « Aktion Afrika » orchestrée par l’ouverture de onze Goethe-Institut en Afrique subsaharienne, dont la dernière date du 11 juin en Angola, confirme l’intérêt allemand pour le continent.

Cependant, ces initiatives n’expliquent pas à elles seules l’engouement des milieux économiques d’outre-Rhin. Présents depuis plusieurs décennies, les fleurons de l’industrie tels Siemens ou E.ON considéraient jusqu’alors l’Afrique comme un réservoir de matières premières. Aujourd’hui, ils découvrent qu’ils ont des cartes à jouer dans l’essor économique du continent. Et dans des secteurs où ils excellent : production énergétique, transports et construction mécanique. « Cette activité rencontre beaucoup de succès en Afrique. En 2008, la demande en machines pour la construction et pour l’extraction minière a augmenté de 20 %, voire de 50 % dans certains pays », note Michael Monnerjahn, porte-parole d’Afrika-Verein, un club d’investisseurs allemands en Afrique.
 
techniques médicales, le transport, la logistique et l’énergie. » Et de citer dans ce dernier domaine les coopérations au Kenya ou au Nigeria (The German-Nigerian Energy Partnership). Encore peu actif en Afrique dans son activité agriculture, BASF y décèle un axe de croissance pour ses pesticides. « Nous constatons une hausse de la demande en solutions de protection des plantations en Afrique du Sud et dans les pays du Maghreb. Car ces produits jouent un rôle accru dans la production des fruits et légumes à l’exportation », indique Gabor Mehn, le directeur du département Crop Protection Africa & Middle East de BASF.

Longtemps concentrés en République sud-africaine avec des sites de production automobile VW, BMW et Daimler et au Maghreb dans l’énergie avec RWE DEA, E.ON et Wintershall, les investisseurs allemands découvrent l’Afrique subsaharienne. À l’est, le Kenya est leur première cible avec 100 millions d’euros d’investissements et des grandes enseignes comme Cetco, BASF ou Henkel Polymers. À l’ouest, le Nigeria est leur pays de prédilection. Les investisseurs allemands sont juste derrière les Américains et les Britanniques. De fait, Herwig Maaßen, expert auprès de Pricewater*houseCoopers AG, à Berlin, relève que « pour la première fois l’État allemand s’est porté garant en 2008 pour un investissement en Angola. De manière générale, une croissance des investissements s’observe dans le golfe de Guinée et dans les pays limitrophes. » E.ON Ruhrgas est ainsi l’un des investisseurs du projet d’usine de liquéfaction de gaz en Guinée équatoriale.

« Les lignes bougent », confirme Goullom Ouattara du cabinet Ingenierie Consulting de Nuremberg, qui accompagne les entreprises allemandes en Afrique. La preuve ? Le départ de groupes français lors de la crise ivoirienne a, entre autres, bénéficié aux implantations allemandes dans la région, de la Côte d’Ivoire jusqu’au Gabon.

Pour autant, la démarche n’est pas à sens unique. Les investisseurs allemands, s’ils sont séduits par ces nouveaux marchés, sont aussi convoités par les États. Au cours des dernières semaines, le Togo, la Côte d’Ivoire et l’Algérie ont envoyé des missions économiques à Berlin dans le but de resserrer les liens bilatéraux. En retour, Angela Merkel n’a cessé d’inviter ses PME-PMI à entrer sur un continent de 900 millions d’habitants. Et multiplie les sommets germano-africains comme l’Energieforum, qui a fêté sa quatrième édition en avril dernier. Sur place, l’Allemagne intensifie ses relais locaux avec l’ouverture de chambres consulaires, comme en Angola, au Kenya et au Ghana en 2008. Et le « cocooning » des entreprises allemandes dans ces régions d’Afrique se poursuit. Après avoir ouvert une représentation en 2007 à Addis-Abeba, en 2008 à Lagos, la Commerzbank vient de s’implanter à Tripoli en mai dernier. Elle sert d’interface entre les exportateurs allemands et les banques locales, apportant les garanties nécessaires. « Nous collectons par ailleurs des données économiques sur ces régions en pleine expansion », note Friedrich Verspohl, expert pour l’Afrique de la Commerzbank. Toutefois, ce continent n’échappe pas à la morosité générale. Depuis quelques mois, il note un recul des volumes d’affaires. Les effets conjugués de la crise et de la baisse des prix des matières premières entament quelque peu, pour le moment, l’enthousiasme ambiant.
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