Certains buralistes algérois envisagent de fermer boutique. "Ni la crise mondiale ni une éventuelle prolifération des grandes surfaces n'en sont responsables", souligne Liberté. La baisse soudaine du nombre de fumeurs n'est pas non plus à mettre en cause. Le quotidien d'Alger a mené l'enquête auprès de buralistes des quartiers populaires de la capitale, et constaté que les salafistes avaient lancé une campagne contre le tabac, qui serait, comme l'alcool, interdit par la religion.
Mais "affirmer que fumer est haram (interdit) est loin d'être une vérité absolue", estime le quotidien. Selon un buraliste installé près d'une mosquée, "dans les alentours, personne ne veut être vu en train d'acheter des cigarettes, et encore moins en train de fumer". Les fumeurs se débrouillent pour s'approvisionner chez les vendeurs à la sauvette. "Cette facette de la propagande salafiste vient encore une fois confirmer l'influence grandissante qu'ont les islamistes sur la rue. Un retour en force qui en dit long sur l'état actuel de la société algérienne", s'inquiète le quotidien.
Mais "affirmer que fumer est haram (interdit) est loin d'être une vérité absolue", estime le quotidien. Selon un buraliste installé près d'une mosquée, "dans les alentours, personne ne veut être vu en train d'acheter des cigarettes, et encore moins en train de fumer". Les fumeurs se débrouillent pour s'approvisionner chez les vendeurs à la sauvette. "Cette facette de la propagande salafiste vient encore une fois confirmer l'influence grandissante qu'ont les islamistes sur la rue. Un retour en force qui en dit long sur l'état actuel de la société algérienne", s'inquiète le quotidien.