Ibn Sahl
Que dieu ait son âme
Mathématicien, opticien, géomètre de la deuxième moitié du Xè siècle, son destin fut étroitement lié à la dynastie des Bouyides. Il a vécu sous le règne et a dédié son principal livre : ‘les instruments ardents’ au célèbre ‘Adoud Ed-Dawla : ‘Samsam Ed-Dewla, il fut écrit aux environ de 985 très vraisemblablement à Bagdad e Irak. Le roi Samsam Ed-Dewla auquel ce livre a été dédié, fut intronisé à Bagdad et a régné entre 372/982 et 376/986, Ibn Sahl était actif en Irak. Le poète Abou El-‘Ala El-Mar’ri et Et-Tawhidi furent rassemblés autour de Samsam Ed-Dewla, ainsi que le mathématicien Es-Sidjizi qui avait rédigé son opuscule sur ‘les propriétés de trois sections’ avant 357/970.
L’histoire de la construction de l’heptagone régulier nous apprend que Ibn Sahl était un mathématicien chevronné, reconnu et actif.
Une anecdote : Selon le mathématicien Es-Sounni, Abou El-Djoudi Ibn El-Layth avait donné une mauvaise solution du problème de la construction de l’heptagone régulier. Après avoir constaté l’erreur d’Abou el-Djoudi, Es-Sidjizi a voulu à son tour résoudre le problème, mais comme cette solution lui était difficile, il l’écrivit à Ibn Sahl, le géomètre pour lui demander la division de la droite selon un rapport donné. Il a été possible à Ibn Sahl, d’analyser la droite selon un rapport par deux sections coniques opposées, une hyperbole et une parabole. Es-Sidjizi reconnaîtra, lui-même plus tard sa dette à l’égard d’Ibn Sahl c’étais en 359/968.
De toutes ses oeuvres, deux seulement nous sont parvenues, la première : (instruments ardents : 373-376/982-985), et la deuxième : (la preuve que la sphère céleste n’est pas d’une transparence extrême), la date de sa réaction est inconnue.
Ibn Sahl, dans l’introduction à son traité, il revendique sans ambiguïté aucune, la priorité d’avoir penser l’embrassement par la lumière qui traverse un prisme et qui se réfracte dans l’air, c’est-à-dire une lentille, ce qui l’intéressait, c’étais le miroir ardent et les lentilles.
Afin de penser le problème et de le résoudre, !ibn Sahl combine les éléments suivants : L’embrassement par réflexion (a) et l’embrassement par réfraction (b), le cas où les rayons peuvent être considérés comme parallèles (c) et le cas où les rayons sont issus d’un point à une distance infinie (d). il étudia le miroir ellipsoïdal, la lentille plan convexe et biconvexe, il ne se contente pas d’expliquer le fonctionnement idéal du phénomène, mais il expose également sa fabrication.
Le chapitre consacré à l’hyperbole nécessaire à la confection de la lentille plan convexe se divise en deux parties, l’étude de la courbe comme section conique et la construction mécanique de cette courbe. Ibn Sahl défini l’hyperbole par son sommet, son axe et son côté droit, il examine la tangente à partir de la propriété bifocale, passe ensuite à l’hyperboloïde et au plan tangente, dont il montre l’activité.
Ibn Sahl rompt avec la tradition des captopriciens grecs et Arabes en introduisant dans sa recherche la réfraction et les lentilles. Avant Ibn Sahl, deux savants arabes ont écrit sur le miroir paraboliue : El Kindi et Abou El Wafa El Banzdjani. Le projet d’Ibn Sahl est d’utiliser ce miroir pour répondre à cette question : Comment embraser par la lumière du soleil, c’est-à-dire une source considérée à l’infini pour que les rayons parviennent parallèlement entre eux au miroir ? E t comment, par cette lumière embraser à une distance donnée ?
http://smf.emath.fr/Publications/Gazette/2006/109/smf_gazette_109_89-97.pdf
Feynman n'a pu concevoir qu'un autre que Snell (1621) eût pu découvrir la loi de la réfraction avant le XVIIe siècle et ailleurs qu'en Europe.
Or la loi de la réfraction semble avoir été écrite correctement pour la première fois par Ibn Sahl dans un traité écrit entre 983 et 985 (reproduction d'un de ses pages ci-dessous ; cf. Brahim Guizal et John Dudley, Pour la science, n°301, nov 2002).
La loi de la réfraction fut reprise ou redécouverte ensuite par Ibn al-Haitham dit Alhazen (965-1039) et par Thomas Harriot en 1602. C'est donc abusivement qu'on attribue la loi de la réfraction aussi bien à Snell (les anglo-saxon comme Feynman) qu'à Descartes (les francophones).
http://pcsi-unautreregard.over-blog.com/article-3840473.html
La date de sa mort nous est pas parvenue.
Que Dieu ait son âme
Que dieu ait son âme
Mathématicien, opticien, géomètre de la deuxième moitié du Xè siècle, son destin fut étroitement lié à la dynastie des Bouyides. Il a vécu sous le règne et a dédié son principal livre : ‘les instruments ardents’ au célèbre ‘Adoud Ed-Dawla : ‘Samsam Ed-Dewla, il fut écrit aux environ de 985 très vraisemblablement à Bagdad e Irak. Le roi Samsam Ed-Dewla auquel ce livre a été dédié, fut intronisé à Bagdad et a régné entre 372/982 et 376/986, Ibn Sahl était actif en Irak. Le poète Abou El-‘Ala El-Mar’ri et Et-Tawhidi furent rassemblés autour de Samsam Ed-Dewla, ainsi que le mathématicien Es-Sidjizi qui avait rédigé son opuscule sur ‘les propriétés de trois sections’ avant 357/970.
L’histoire de la construction de l’heptagone régulier nous apprend que Ibn Sahl était un mathématicien chevronné, reconnu et actif.
Une anecdote : Selon le mathématicien Es-Sounni, Abou El-Djoudi Ibn El-Layth avait donné une mauvaise solution du problème de la construction de l’heptagone régulier. Après avoir constaté l’erreur d’Abou el-Djoudi, Es-Sidjizi a voulu à son tour résoudre le problème, mais comme cette solution lui était difficile, il l’écrivit à Ibn Sahl, le géomètre pour lui demander la division de la droite selon un rapport donné. Il a été possible à Ibn Sahl, d’analyser la droite selon un rapport par deux sections coniques opposées, une hyperbole et une parabole. Es-Sidjizi reconnaîtra, lui-même plus tard sa dette à l’égard d’Ibn Sahl c’étais en 359/968.
De toutes ses oeuvres, deux seulement nous sont parvenues, la première : (instruments ardents : 373-376/982-985), et la deuxième : (la preuve que la sphère céleste n’est pas d’une transparence extrême), la date de sa réaction est inconnue.
Ibn Sahl, dans l’introduction à son traité, il revendique sans ambiguïté aucune, la priorité d’avoir penser l’embrassement par la lumière qui traverse un prisme et qui se réfracte dans l’air, c’est-à-dire une lentille, ce qui l’intéressait, c’étais le miroir ardent et les lentilles.
Afin de penser le problème et de le résoudre, !ibn Sahl combine les éléments suivants : L’embrassement par réflexion (a) et l’embrassement par réfraction (b), le cas où les rayons peuvent être considérés comme parallèles (c) et le cas où les rayons sont issus d’un point à une distance infinie (d). il étudia le miroir ellipsoïdal, la lentille plan convexe et biconvexe, il ne se contente pas d’expliquer le fonctionnement idéal du phénomène, mais il expose également sa fabrication.
Le chapitre consacré à l’hyperbole nécessaire à la confection de la lentille plan convexe se divise en deux parties, l’étude de la courbe comme section conique et la construction mécanique de cette courbe. Ibn Sahl défini l’hyperbole par son sommet, son axe et son côté droit, il examine la tangente à partir de la propriété bifocale, passe ensuite à l’hyperboloïde et au plan tangente, dont il montre l’activité.
Ibn Sahl rompt avec la tradition des captopriciens grecs et Arabes en introduisant dans sa recherche la réfraction et les lentilles. Avant Ibn Sahl, deux savants arabes ont écrit sur le miroir paraboliue : El Kindi et Abou El Wafa El Banzdjani. Le projet d’Ibn Sahl est d’utiliser ce miroir pour répondre à cette question : Comment embraser par la lumière du soleil, c’est-à-dire une source considérée à l’infini pour que les rayons parviennent parallèlement entre eux au miroir ? E t comment, par cette lumière embraser à une distance donnée ?
http://smf.emath.fr/Publications/Gazette/2006/109/smf_gazette_109_89-97.pdf
Feynman n'a pu concevoir qu'un autre que Snell (1621) eût pu découvrir la loi de la réfraction avant le XVIIe siècle et ailleurs qu'en Europe.
Or la loi de la réfraction semble avoir été écrite correctement pour la première fois par Ibn Sahl dans un traité écrit entre 983 et 985 (reproduction d'un de ses pages ci-dessous ; cf. Brahim Guizal et John Dudley, Pour la science, n°301, nov 2002).
La loi de la réfraction fut reprise ou redécouverte ensuite par Ibn al-Haitham dit Alhazen (965-1039) et par Thomas Harriot en 1602. C'est donc abusivement qu'on attribue la loi de la réfraction aussi bien à Snell (les anglo-saxon comme Feynman) qu'à Descartes (les francophones).
http://pcsi-unautreregard.over-blog.com/article-3840473.html
La date de sa mort nous est pas parvenue.
Que Dieu ait son âme