Groggy, le Parti socialiste (PSOE) au pouvoir en Espagne se trouve lundi, au lendemain de sa lourde défaite aux élections régionales et municipales, devant un dilemme : répondre à la grogne sociale ou rassurer les investisseurs qui appellent à l'adoption de nouvelles mesures d'austérité. Après plus d'une semaine de manifestations de jeunes protestant contre l'envolée du chômage et l'austérité, le Parti populaire (PP, opposition) a obtenu dimanche dix points de plus que les socialistes, qui enregistrent leur plus mauvais score à des élections municipales depuis l'avènement de la démocratie, en 1978, après la fin de la dictature de Franco.
"Ces résultats sont une réaction explicite à la crise économique que nous subissons depuis trois ans", a estimé le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero. "Je sais que la majorité des Espagnols connaissent de grandes difficultés et craignent pour leur emploi et leur avenir", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Fragilisé, Zapatero, qui est arrivé au pouvoir en 2004, pourrait être pressé d'organiser des élections anticipées après la perte de nombreux bastions socialistes, dont la ville de Séville et la région de Castille-La Manche. Le chef du gouvernement a toutefois annoncé qu'il irait jusqu'à la fin de son mandat, qui court jusqu'à mars prochain. Si le résultat d'élections locales ne permet pas de prédire celui d'élections générales, le PP, parti de centre-droit, va tenter de transformer le résultat de dimanche en victoire au niveau national. "C'est un jour formidable pour notre parti. Nous avons fait le meilleur résultat de l'histoire de notre parti dans des élections municipales et régionales", s'est félicité Mariano Rajoy, candidat du PP aux élections législatives de l'an prochain.
http://www.lepoint.fr/monde/les-soc...rdement-sanctionnes-23-05-2011-1333800_24.php
"Ces résultats sont une réaction explicite à la crise économique que nous subissons depuis trois ans", a estimé le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero. "Je sais que la majorité des Espagnols connaissent de grandes difficultés et craignent pour leur emploi et leur avenir", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Fragilisé, Zapatero, qui est arrivé au pouvoir en 2004, pourrait être pressé d'organiser des élections anticipées après la perte de nombreux bastions socialistes, dont la ville de Séville et la région de Castille-La Manche. Le chef du gouvernement a toutefois annoncé qu'il irait jusqu'à la fin de son mandat, qui court jusqu'à mars prochain. Si le résultat d'élections locales ne permet pas de prédire celui d'élections générales, le PP, parti de centre-droit, va tenter de transformer le résultat de dimanche en victoire au niveau national. "C'est un jour formidable pour notre parti. Nous avons fait le meilleur résultat de l'histoire de notre parti dans des élections municipales et régionales", s'est félicité Mariano Rajoy, candidat du PP aux élections législatives de l'an prochain.
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